jeudi 30 juillet 2015

Mardi 28 juillet 2015 : lenguazaque à Raquira

42km, 10,6km/h, max 39,8, dénivelé 538m ,Alt 2128m, Alt maxi

Vu par Pierre

Danielle vient de m'effacer mon compte rendu de la journée pour séparer le mardi et le mercredi et j'avais oublié d'enregistrer, alors je recommence

A la sortie de lenguazaque on prend une route avec beaucoup de cailloux qui ressortent de partout, un bon test pour voir si le vélo resiste et aussi si les fesses résistent, Danielle ne se plaint pas , elle doit commencer à se roder

départ vers Raquira
Après quelques montées on retrouve une bonne route, une descente et ensuite du faux plat descendant vraiment relax
Mais Danielle doit trouver ça un peu monotone car après avoir demandé sa route une fois de plus pour être sûre, un gamin lui indique un raccourci pour Raquira
On quitte la bonne route pour un chemin de terre plein de cailloux (nouveau test pour les fesses) qui monte raisonnablement mais fort longtemps ;
sur l'agréable raccourci
on répété régulièrement : « après le prochain virage ça va descendre » mais c'est comme »demain on rase gratis » c'est tjs le prochain virage et tjs le prochain, avec tout ça on prend plus de 200m de dénivelé





















la descente n'est pas pas meilleure, on descend à 8/10km/h et je n'arrive pas semer Danielle, elle descend aussi vite que moi, elle commence à prendre des risques,

















à un croisement Danielle reprend un nouveau raccourci et la route devient un chemin pour tracteur avec des pierres partout et des graviers glissants, Danielle jure qu'elle ne prendra plus de raccourcis( jusqu'à demain!)


on arrive à Raquira à 17h30, le temps de trouver un hôtel pas trop cher, après discutions 13 euros mais tjs pas d'internet.

Raquira, le pays de la poterie

une sainte bien hautaine

Vu par Danielle

Pierre a commencé à me dire « au prochain virage ça va descendre » le jour où nous avons mis toute la journée pour faire 11 km.
Et après le virage, « bon, là d'accord ça monte, mais tu verras, au prochain virage, ça va descendre ! »
C'est devenu un gag, qui marche toujours : « après le prochain virage, la route redevient bonne », ça nous fait toujours rire car évidemment, c'est au prochain virage, pas celui-là, le prochain…

En sortant de Raquira, nous mangeons notre pain blanc, 2 km de bonne route sans trop de pente. Puis on part sur une piste très fréquentée des camions, avec des usines de charbon ou autre, les camions nous envoient des nuages de poussière noire. Le soir je me sens crasseuse, tous mes vêtements sont imprégnés de cette poussière.
Ensuite de nouveau une bonne route, avec pas mal de trafic, mais à un croisement on se retrouve de nouveau sur une piste avec des cailloux.
Quand on prend le raccourci, c'est pire, et en plus il monte trop pour que je puisse pédaler. C'est long. Je jure de ne plus prendre de raccourci. Serment d'ivrogne ! rigole Pierre. De fait, quand on m'explique que ce petit chemin à droite est bien plus rapide que la route, qu'il mène à Raquira en rien de temps, je craque : allez, on le prend ! Sauf qu'il couvert de gros cailloux et qu'on a un mal fou à rouler là-dessus… Mais il est déjà 5h1/2, il faut se dépêcher pour ne pas être pris par la nuit, on prend des risques. Heureusement, on ne tombe pas.
En arrivant, des poteries.

Raquira est la villes des potiers et des poteries !

1 commentaire:

  1. Bonjour

    Votre récit est super, on s'y croirait. Mais à ce train-là, Pierre n'est pas arrivé à la Terre de Feu...
    Antoinette

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