42km, 10,6km/h, max
39,8, dénivelé 538m ,Alt 2128m, Alt maxi
Vu par Pierre
Danielle vient de
m'effacer mon compte rendu de la journée pour séparer le mardi et
le mercredi et j'avais oublié d'enregistrer, alors je recommence
A la sortie de
lenguazaque on prend une route avec beaucoup de cailloux qui
ressortent de partout, un bon test pour voir si le vélo resiste et
aussi si les fesses résistent, Danielle ne se plaint pas , elle doit
commencer à se roder
départ vers Raquira |
Mais Danielle doit
trouver ça un peu monotone car après avoir demandé sa route une
fois de plus pour être sûre, un gamin lui indique un raccourci pour
Raquira
On quitte la bonne
route pour un chemin de terre plein de cailloux (nouveau test pour
les fesses) qui monte raisonnablement mais fort longtemps ;
sur l'agréable raccourci |
on répété
régulièrement : « après le prochain virage ça va
descendre » mais c'est comme »demain on rase gratis »
c'est tjs le prochain virage et tjs le prochain, avec tout ça on
prend plus de 200m de dénivelé
la descente n'est pas pas meilleure, on descend à 8/10km/h et je n'arrive pas semer Danielle, elle descend aussi vite que moi, elle commence à prendre des risques,
à un croisement Danielle reprend un nouveau raccourci et la route devient un chemin pour tracteur avec des pierres partout et des graviers glissants, Danielle jure qu'elle ne prendra plus de raccourcis( jusqu'à demain!)
on arrive à Raquira
à 17h30, le temps de trouver un hôtel pas trop cher, après
discutions 13 euros mais tjs pas d'internet.
Raquira, le pays de la poterie |
une sainte bien hautaine |
Vu par Danielle
Pierre a commencé à
me dire « au prochain virage ça va descendre » le jour
où nous avons mis toute la journée pour faire 11 km.
Et après le virage,
« bon, là d'accord ça monte, mais tu verras, au prochain
virage, ça va descendre ! »
C'est devenu un gag,
qui marche toujours : « après le prochain virage, la
route redevient bonne », ça nous fait toujours rire car
évidemment, c'est au prochain virage, pas celui-là, le prochain…
En sortant de
Raquira, nous mangeons notre pain blanc, 2 km de bonne route sans
trop de pente. Puis on part sur une piste très fréquentée des
camions, avec des usines de charbon ou autre, les camions nous
envoient des nuages de poussière noire. Le soir je me sens
crasseuse, tous mes vêtements sont imprégnés de cette poussière.
Ensuite de nouveau
une bonne route, avec pas mal de trafic, mais à un croisement on se
retrouve de nouveau sur une piste avec des cailloux.
Quand
on prend le raccourci, c'est pire, et en plus il monte trop pour que
je puisse pédaler. C'est long. Je jure de ne plus prendre de
raccourci. Serment d'ivrogne ! rigole Pierre. De fait, quand on
m'explique que ce petit chemin à droite est bien plus rapide que la
route, qu'il mène à Raquira en rien de temps, je craque :
allez, on le prend ! Sauf qu'il couvert de gros cailloux et
qu'on a un mal fou à rouler là-dessus… Mais il est déjà 5h1/2,
il faut se dépêcher pour ne pas être pris par la nuit, on prend
des risques. Heureusement, on ne tombe pas.
Raquira
est la villes des potiers et des poteries !
Bonjour
RépondreSupprimerVotre récit est super, on s'y croirait. Mais à ce train-là, Pierre n'est pas arrivé à la Terre de Feu...
Antoinette