lundi 20 juillet 2015

samedi 18 juillet : de San Juan à l'aéroport, puis à Bogota

Vu par Danielle

Beaucoup de stress ce samedi, d'abord à la guest house d'où nous partons très tard car l'hôte dormait encore à plus de 9 h, et ensuite à l'aéroport pour tout emballer.
Il faut d'abord préparer les vélos, monter les pédales à l'envers et fixer le guidon dans le sens du cadre. Puis préparer les sacoches, prévoir les 10° à l'arrivée à Bogota, choisir les sacoches que l'on prend en bagage à main, et emballer. Les cartons ne conviennent pas très bien pour les vélos, on ajoute du film étirable mais il est trop fin et trop fragile. Le scotch se déchire dès qu'on tire dessus, on s'énerve. Heureusement on a quelques ficelles, mais l'ensemble n'est pas très satisfaisant.
On met 2 h à emballer, et enfin on va enregistrer les bagages. Et là un gars de la sécurité nous explique qu'il faut tout déballer pour vérifier ce qu'il y a dans les cartons !
Je suis au bord des larmes : tout ça pour ça...
Bon après pas mal de discussion et de protestations, et le témoignage d'agents de l'aéroport qui nous ont vu emballer (faut dire, c'était pas discret), il se contente de faire un petit trou dans un carton et de regarder par là. Et au bout d'un moment, c'est bon, on peut y aller.
Pierre  a pris les derniers billets qui restaient, en classe "affaires" : c'est bien la première fois que ça nous arrive et on savoure ! Le steward est aux petits soins et on est gavé de jus d'orange et de goyave. Avec nos habits froissés et nos sacoches comme bagage à main, on fait un peu tache parmi les autres passagers de la classe affaires !
Après une escale à Panama, nous voici à Bogota à 11h du soir, où nous attendent Cristian et son amie Jenny. Le plastique n'a pas tenu, mais les ficelles, oui. L'immigration ne fait aucun problème pour nous laisser passer même si nous n'avons pas de billets d'avion pour sortir. Le nom et l'adresse de Cristian font office de sésame, et aussi le fait que nous soyons retraités.
Demain nous passons une journée tranquille à Bogota, chez Cristian et ses parents. Il faut s'habituer à l'altitude. Tout va bien mais il y a tout de même quelques sensations bizarres.
Il faut aussi déterminer ce que nous faisons par la suite.
Je pense rentrer en France dans une quinzaine de jours.

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