jeudi 26 septembre 2019

De Plasencia à Montellano

De Plasencia à Montellano

Lundi 23 septembre 2019 de Plasencia à Caceres

88 km , durée 6 h 33 , Moyenne 13,42 km/h , Dénivelé 929 m

Nous repartons de Plasencia et cette fois nous prenons directement la N630 . Oui, c’est une nationale, mais elle double une autoroute gratuite et n’est pas très fréquentée. Peu de voitures, et de bons bas-côtés, sur lesquels nous pouvons agréablement rouler.
De temps en temps, nous sommes trop près de l’autoroute et le bruit nous gêne. Mais c’est moins désagréable que lorsqu’il y a trop de voitures !
Un gros taureau, bien visible de l’autoroute, et aussi de notre route.
La végétation devient de plus en plus pauvre.

 on rencontre des cyclites  pendant une petite pause ,on ne comprend rien  mais ils veulent faire une photo
Nous longeons un vaste espace desséché puis un lac artificiel.


La route croise plusieur fois le chemin de St Jacques.

 Encore un taureau sur notre chemin décidément les espagnols ne peuvent pas s'en passer


On arrive enfin à Caceres, ville du patrimoine mondial de l’humanité. C’est magnifique.



bien que Danielle n'a qu'une hâte c'est de rejoindre l'hostal et se reposer plutot que de se taper la grimpette sur les pavés

On dormira dans un petit hostal un peu excentré.


Mardi 24 septembre 2019 de Careres à Merina

70 km , durée 4 h 1/2 , Moyenne 15,42 km/h , Dénivelé 430 m


Avant de partir de Caceres, nous cherchons à faire le plein de provisions bios. Hier, au Spar où l’on a fait des courses, Pierre a demandé s’ils avaient des produits bios. Les gens ne savaient même pas de quoi il s’agissait. Dur, dur de trouver un magasin bio dans cette ville ! On finit par en trouver un.
C’est bizarre, car les Espagnols sont en avance sur nous pour le recyclage : on trouve partout de nombreuses poubelles de tri, pour le papier , le verre, bien sûr, mais aussi pour les cartons, les emballages, les plastiques, les déchets organiques, les déchets de cuisine et autres, si bien que souvent je ne sais plus où jeter quoi.


Nous partons de Caceres, et suivons la N630, où l’on trouve encore des panneaux sur les vélos : bizarre… ça veut dire quoi ?

Ceux ci, c’est plus clair : sur 25 km, c’est une route cycliste, vous devez faire attention aux vélos. Après, vous pouvez les écraser, pas de problème.

Sur la route de beaux châteaux…

Beaucoup de chênes verts, ces chênes ont des glands mais ne perdent pas leurs feuilles l’hiver. Leurs feuilles sont vraiment différentes de celles des autres chênes.
Pause déjeuner à 15h30 mais à 15h45 c'est la reprise du travail et les bétonniéres se mettent en route pour troubler notre tranquilité

Des montagnes dans le lointain…

Ce soir, nous dormirons dans une albergue, genre d’auberge de jeunesse, pour les pèlerins. C’est un dortoir avec des lits superposés, mais comme il n’y a pas grand monde, nous pouvons dormir dans les lits du bas, ouf. Le prix bat des records, mais le p’tit déj’ n’est pas terrible, Pierre préfère s’en passer.
Et Danielle dort trés mal  mais on va se rattraper la nuit suivante avec un appartement de luxe



Mercredi 25 septembre 2019 de Merida à Fuente de Cantos

81 km , durée 5 h 40 , Moyenne 14,23 km/h , Dénivelé 685 m


ce matin on est mis dehors de l’auberge à 8h , ils nous avaient bien prévenu hier
et c’est donc notre départ le plus matinal de notre voyage à 8 h20 au lever du soleil et c’est bien agréable.
On franchit un pont romain en pierre.




on trouve sur la route un grand magasin carrefour , c’est le seul magasin où on peut trouver du bio. On en profite pour acheter du pain bio, ça manquait.

J’ai très mal dormi dans ce dortoir, je suis fatiguée. Fatiguée, lasse, épuisée, éreintée, à bout de forces, exténuée… Au bout de 2 heures de vélo, je me précipite sur un banc sur le bord de la route. Pierre me propose de manger quelque chose, mais ce que je veux, c’est dormir.
Au bout d’un quart d’heure de repos, ça va mieux, et c’est reparti pour la journée. Le vent qui nous pousse aide beaucoup.
on fait une halte à la premiére ville pour réserver pour le soir quelque chose de mieux que la veille
c'est la grande plaine industrielle avec des parcelles de vigne et d'oliviers à perte de vue même si on trouve quelques petites parcelles d'oliviers et de vignes en mélange
les vignes ne sont pas tjs en en rangrs mais en arbuste buissonnants

les vendanges sont faites mais on trouve avec bien du mal à glaner un peu de rasin noir et même du blanc qui n'était peut être pas  récolté

Encore un taureau , on peut pleurer sur son sort car malgré tous les efforts qu'il fera il finira par être lachement mis à mort mais son sort est peut être plus enviable que celui des cochons qui sont enfermés toute leur vie dans les batiments qu'on voit en dessous et eux aussi seront lachement mis à mort sans avoir jamais eu le gout de la liberté et avoir vu le jour et respiré le grand air


Au passage, des champs de panneaux solaires,

dont un champ de panneaux solaires qui s’orientent tout seuls vers le soleil.

Ce soir, nous allons à Fuente del campo, où nous aurons un appartement pour nous tous seuls. Nous n’avons jamais été aussi bien logés. Pas le moindre bruit, je peux dormir tout mon saoul.


Jeudi 26 septembre 2019 de Fuente de Cantos à Almaden de la Plata

59 km , durée 4 h , Moyenne 13,7 km/h , Dénivelé 730 m

On part tranquillement vers 10h30 de notre appartement de luxe,il faut en profiter jusqu’au bout, le petit déjeuner était par contre tout à fait standard


les vignes et les oliviers ont fait place à un paysage assez désertique, le vent pas très fort nous est tjs favorable
De très jolis arbustes au feuillage bleu-vert et aux fruits jaunes.
c'est maintenant du temps estival, fini le froid et les orages du nord de l Espagne

aprés la pause déjeuner tjs vers 15h à Olalla on se décide à quitter notre grande route nationale bien que à nouveau très peu fréquentée

on prend une petite route très montagne russe avec un petit col et pas une voiture
le paysage beaucoup plus variée et mouvementé que la nationale.


Des panneaux noirs et blancs, que nous rencontrons partout. Que signifient ils ?

Un pré immense, bordé de murets de pierres, et dedans, des cochons ! Des cochons propres, de couleur marron, minces… Dans ce pré planté de chênes verts, ils mangent des glands. Je comprends que les saucissons et jambons de cette région soient réputés, c’est la vie de rêve pour les porcs, en liberté dans ce grand parc. Ils se précipitent quand Pierre les prend en photo, sans doute voudraient ils quelque chose de plus à manger que les glands...

le clocher de l'église d'Almaden, surmonté d'un nid de cigogne

ce soir c’est à nouveau une auberge mais plus agréable que celle de Merida. Elle est agréable, peu de pèlerins, des parties communes spacieuses… Au repas du soir, les pèlerins présents nous proposent des spaghettis. Comme la plâtrée n’est pas finie, ils vont jeter le reste. Pierre récupère.
Deux dortoirs ouverts pour seulement 7 pèlerins. Dans le dortoir des filles, une seule fille et moi. Malgré cela, je dors mal, mais je me réveille le lendemain à ,plus de 8 h, tout le monde est parti, il ne reste plus que Pierre et moi. Je suis fatiguée, mais moins qu’à Merida.


Vendredi 27 septembre 2019 de Almaden de la Plata à Las Pajanosas


43 km , durée 3 h , Moyenne 14,19 km/h , Dénivelé 599 m



Nous approchons de Séville, une des grandes étapes de notre voyage car nous devons y rejoindre Marlène et Serafin, des cyclistes avec lesquels Pierre a pédalé en Ouzbékistan. Mais Marlène est partie dans une maison à 100 km de là, et Sérafin travaille à des horaires rendant impossible une rencontre ce vendredi. Aussi Marlène nous fait accueillir par Magda, une de ses amies, à las Pajanosas qui est sur la N630.

Nous rejoignons donc la N630 par des petites routes : une succession de belles petites montées. 

Nous arrivons à El Ronquillo, et c’est de nouveau la nationale, toujours aussi peu fréquentée. La route monte et descend aussi, mais les paysages sont moins beaux.
On arrive à las Pajanosas vers 13 h. Magda est en réunion téléphonique pour son travail, elle nous accueille puis retourne vite vite à sa réunion. Ensuite elle fait ses bagages et part en week end avec ses deux chiens : elle nous laisse seuls dans la maison, c’est vraiment gentil de nous accueillir dans ces conditions !

Magda par ten week end à la montagne



Samedi 28 septembre 2019 de Las Pajanosas à Séville

49 km , durée 3 h 40 , Moyenne 13,34 km/h , Dénivelé 185 m
+ courses à Carrefour : 64 km


On part le matin de chez Magda.
En arrivant à Alcala del Rici, voilà une procession. Pierre prend des photos.

Un monsieur nous offre des bières, et des sandwichs.
J’aime la bière, c’est sûr, mais ce n’est pas la même chose de prendre une bière le soir chez soi assis sur son canapé ou en plein cagnard assis sur la selle de son vélo !
Mais c’était vraiment gentil.

Nous passons parmi les champs de coton.

Ensuite des vergers, dont un se fait traiter au moment où on passe !

On arrive à Séville,
où l’on cherche vainement un magasin bio.

On a rendez-vous à 15 h à la sortie du travail de Serafin. Il nous emmène chez luii en vélo, nous passons devant un Liddl, où il y a beaucoup de produits bios. Serafin a commencé sontravail très tôt, et fait la sieste. Moi aussi, je dors 3 h, je me réveille à 9 h. Pendant ce temps Pierre est allé à Carrefour compléter les courses bios, et Sérafin est sorti aussi.

Puis nous allons boire une bière et manger des tapas avec Serafin.


Dimanche 29 septembre 2019 de Séville à Montellano

Danielle : 72 km, Pierre : 64,6 km , durée 4 h 53 , Moyenne 13,18 km/h , Dénivelé 605 m


Le compteur est formel : juste après Salamanque, nous avions fait 2000 km. Aujourd’hui, nous avons dépassé les 2500 km !


Serafin est parti travailler tôt, et ensuite il ira rejoindre Marlène à la montagne. Nous partons de l’appartement à notre tour.
Nous suivons d’abord une piste cyclable qui longe l’autoroute. Mais au bout d’un moment, elle devient une piste, puis aboutit à une maison particulière. Que faire ? Nous faisons demi-tour, et soudain on s’avise que nous ne longions plus l’autoroute mais une bretelle, sur laquelle nous pouvons rouler. Elle nous mène à une route secondaire qui suit l’autoroute. Ouf ! Nous n’aurons pas à rouler sur l’autoroute . Mais ce n’est pas agréable. Nous prenons une petite route qui nous permet de voir un autre paysage.
Le long de la route des haies de cactus, « coussins de belle-mère », qui sont très malades, morts ou mourants. C’est déprimant !
Nous nous approchons de la montagne. De plus en plus de collines. Nous montons, descendons, pour remonter à nouveau une côte, et ainsi de suite.
En arrivant à El Coronil, un champ entier de grands panneaux photovoltaïques qui tournent avec le soleil.


Nous mangeons à El Coronil. Il fait très chaud, j’ai bu toute ma gourde. Je vais cheercher une fontaine dans le village pendant que Pierre est sur son téléphone, mais quand je reviens (bredouille), il a disparu. Je cours à sa poursuite mais me trompe de route, pendant qu’il part sur la route de Montellano. Je fais demi-tour et nous finissons par nous retrouver mais le temps est à l’orage !

On s’arrête ce soir à Montellano,
village très en pente, où nous trouvons un hostal.
vue de l hostal