Lundi
23
septembre
2019
de
Plasencia
à
Caceres
88
km
, durée
6 h
33
, Moyenne
13,42
km/h , Dénivelé
929
m
Nous repartons de Plasencia et
cette fois nous prenons directement la N630 . Oui, c’est une
nationale, mais elle double une autoroute gratuite et n’est pas
très fréquentée. Peu de voitures, et de bons bas-côtés, sur
lesquels nous pouvons agréablement rouler.
De temps en temps, nous sommes
trop près de l’autoroute et le bruit nous gêne. Mais c’est
moins désagréable que lorsqu’il y a trop de voitures !
Un gros taureau, bien visible
de l’autoroute, et aussi de notre route.
La végétation devient de
plus en plus pauvre.
on rencontre des cyclites pendant une petite pause ,on ne comprend rien mais ils veulent faire une photo
on rencontre des cyclites pendant une petite pause ,on ne comprend rien mais ils veulent faire une photo
La route croise plusieur fois
le chemin de St Jacques.
Encore un taureau sur notre chemin décidément les espagnols ne peuvent pas s'en passer
Encore un taureau sur notre chemin décidément les espagnols ne peuvent pas s'en passer
On arrive enfin à Caceres,
ville du patrimoine mondial de l’humanité. C’est magnifique.
bien que Danielle n'a qu'une hâte c'est de rejoindre l'hostal et se reposer plutot que de se taper la grimpette sur les pavés |
Mardi
24
septembre
2019
de
Careres
à
Merina
70 km
, durée 4 h 1/2
, Moyenne 15,42 km/h , Dénivelé
430 m
Avant de partir de Caceres,
nous cherchons à faire le plein de provisions bios. Hier, au Spar où
l’on a fait des courses, Pierre a demandé s’ils avaient des
produits bios. Les gens ne savaient même pas de quoi il s’agissait.
Dur, dur de trouver un magasin bio dans cette ville ! On finit
par en trouver un.
C’est bizarre, car les
Espagnols sont en avance sur nous pour le recyclage : on trouve
partout de nombreuses poubelles de tri, pour le papier , le
verre, bien sûr, mais aussi pour les cartons, les emballages, les
plastiques, les déchets organiques, les déchets de cuisine et
autres, si bien que souvent je ne sais plus où jeter quoi.
Nous partons de Caceres, et suivons la N630, où l’on trouve encore des panneaux sur les vélos : bizarre… ça veut dire quoi ?
Ceux ci, c’est plus clair :
sur 25 km, c’est une route cycliste, vous devez faire attention aux
vélos. Après, vous pouvez les écraser, pas de problème.
Beaucoup de chênes verts, ces
chênes ont des glands mais ne perdent pas leurs feuilles l’hiver.
Leurs feuilles sont vraiment différentes de celles des autres
chênes.
Pause déjeuner à 15h30 mais à 15h45 c'est la reprise du travail et les bétonniéres se mettent en route pour troubler notre tranquilité
Ce soir, nous dormirons dans
une albergue, genre d’auberge de jeunesse, pour les pèlerins.
C’est un dortoir avec des lits superposés, mais comme il n’y a
pas grand monde, nous pouvons dormir dans les lits du bas, ouf. Le
prix bat des records, mais le p’tit déj’ n’est pas terrible,
Pierre préfère s’en passer.
Et Danielle dort trés mal mais on va se rattraper la nuit suivante avec un appartement de luxe
Et Danielle dort trés mal mais on va se rattraper la nuit suivante avec un appartement de luxe
Mercredi
25
septembre
2019
de
Merida
à
Fuente de Cantos
81 km ,
durée 5 h 40 , Moyenne
14,23 km/h , Dénivelé 685
m
ce matin on est mis dehors de
l’auberge à 8h , ils nous avaient bien prévenu hier
et c’est donc notre départ
le plus matinal de notre voyage à 8 h20 au lever du soleil et c’est
bien agréable.
on trouve sur la route un
grand magasin carrefour , c’est le seul magasin où on peut trouver
du bio. On en profite pour acheter du pain bio, ça manquait.
J’ai très mal dormi dans ce
dortoir, je suis fatiguée. Fatiguée, lasse, épuisée, éreintée,
à bout de forces, exténuée… Au bout de 2 heures de vélo, je me
précipite sur un banc sur le bord de la route. Pierre me propose de
manger quelque chose, mais ce que je veux, c’est dormir.
Au bout d’un quart d’heure
de repos, ça va mieux, et c’est reparti pour la journée. Le vent
qui nous pousse aide beaucoup.
on fait une halte à la premiére ville pour réserver pour le soir quelque chose de mieux que la veille
c'est la grande plaine industrielle avec des parcelles de vigne et d'oliviers à perte de vue même si on trouve quelques petites parcelles d'oliviers et de vignes en mélange
c'est la grande plaine industrielle avec des parcelles de vigne et d'oliviers à perte de vue même si on trouve quelques petites parcelles d'oliviers et de vignes en mélange
les vignes ne sont pas tjs en en rangrs mais en arbuste buissonnants |
les vendanges sont faites mais on trouve avec bien du mal à glaner un peu de rasin noir et même du blanc qui n'était peut être pas récolté
Encore un taureau , on peut pleurer sur son sort car malgré tous les efforts qu'il fera il finira par être lachement mis à mort mais son sort est peut être plus enviable que celui des cochons qui sont enfermés toute leur vie dans les batiments qu'on voit en dessous et eux aussi seront lachement mis à mort sans avoir jamais eu le gout de la liberté et avoir vu le jour et respiré le grand air
Ce soir, nous allons à Fuente
del campo, où nous aurons un appartement pour nous tous seuls. Nous
n’avons jamais été aussi bien logés. Pas le moindre bruit, je
peux dormir tout mon saoul.
Jeudi
26
septembre
2019
de Fuente de
Cantos à Almaden de la Plata
59 km ,
durée 4 h , Moyenne 13,7
km/h , Dénivelé 730 m
On
part tranquillement vers 10h30 de notre appartement de luxe,il faut
en profiter jusqu’au bout, le petit déjeuner était par contre
tout à fait standard
les
vignes et les oliviers ont fait place à un paysage assez désertique,
le vent pas très fort nous est tjs favorable
aprés
la pause déjeuner tjs vers 15h à Olalla on se décide à quitter
notre grande route nationale bien que à nouveau très peu fréquentée
on
prend une petite route très montagne russe avec un petit col et pas
une voiture
Un
pré immense, bordé de murets de pierres, et dedans, des cochons !
Des cochons propres, de couleur marron, minces… Dans ce pré planté
de chênes verts, ils mangent des glands. Je comprends que les
saucissons et jambons de cette région soient réputés, c’est la
vie de rêve pour les porcs, en liberté dans ce grand parc. Ils se
précipitent quand Pierre les prend en photo, sans doute voudraient
ils quelque chose de plus à manger que les glands...
ce
soir c’est à nouveau une auberge mais plus agréable que celle de
Merida. Elle est agréable, peu de pèlerins, des parties communes
spacieuses… Au repas du soir, les pèlerins présents nous
proposent des spaghettis. Comme la plâtrée n’est pas finie, ils
vont jeter le reste. Pierre récupère.
Deux
dortoirs ouverts pour seulement 7 pèlerins. Dans le dortoir des
filles, une seule fille et moi. Malgré cela, je dors mal, mais je me
réveille le lendemain à ,plus de 8 h, tout le monde est parti, il
ne reste plus que Pierre et moi. Je suis fatiguée, mais moins qu’à
Merida.
Vendredi
27
septembre
2019
de
Almaden de la
Plata à Las
Pajanosas
43 km
, durée 3 h , Moyenne 14,19
km/h , Dénivelé 599 m
Nous approchons de Séville,
une des grandes étapes de notre voyage car nous devons y rejoindre
Marlène et Serafin, des cyclistes avec lesquels Pierre a pédalé en
Ouzbékistan. Mais Marlène est partie dans une maison à 100 km de
là, et Sérafin travaille à des horaires rendant impossible une
rencontre ce vendredi. Aussi Marlène nous fait accueillir par Magda,
une de ses amies, à las Pajanosas qui est sur la N630.
Nous rejoignons donc la N630
par des petites routes : une succession de belles petites
montées.
Nous arrivons à El Ronquillo, et c’est de nouveau la nationale, toujours aussi peu fréquentée. La route monte et descend aussi, mais les paysages sont moins beaux.
Nous arrivons à El Ronquillo, et c’est de nouveau la nationale, toujours aussi peu fréquentée. La route monte et descend aussi, mais les paysages sont moins beaux.
On arrive à las Pajanosas
vers 13 h. Magda est en réunion téléphonique pour son travail,
elle nous accueille puis retourne vite vite à sa réunion. Ensuite
elle fait ses bagages et part en week end avec ses deux chiens :
elle nous laisse seuls dans la maison, c’est vraiment gentil de
nous accueillir dans ces conditions !
Magda par ten week end à la montagne |
Samedi
28
septembre
2019
de
Las Pajanosas à
Séville
49 km ,
durée 3 h 40 , Moyenne
13,34 km/h , Dénivelé 185
m
+ courses à
Carrefour : 64 km
On part le matin de chez
Magda.
En arrivant à Alcala del Rici, voilà une procession. Pierre prend des photos.
En arrivant à Alcala del Rici, voilà une procession. Pierre prend des photos.
Un monsieur nous offre des
bières, et des sandwichs.
J’aime la bière, c’est
sûr, mais ce n’est pas la même chose de prendre une bière le
soir chez soi assis sur son canapé ou en plein cagnard assis sur la
selle de son vélo !
Mais c’était vraiment
gentil.
Ensuite des vergers, dont un
se fait traiter au moment où on passe !
On a rendez-vous à 15 h à la
sortie du travail de Serafin. Il nous emmène chez luii en vélo,
nous passons devant un Liddl, où il y a beaucoup de produits bios.
Serafin a commencé sontravail très tôt, et fait la sieste. Moi
aussi, je dors 3 h, je me réveille à 9 h. Pendant ce temps Pierre
est allé à Carrefour compléter les courses bios, et Sérafin est
sorti aussi.
Puis nous allons boire une
bière et manger des tapas avec Serafin.
Dimanche
29
septembre
2019
de Séville
à Montellano
Danielle : 72 km,
Pierre : 64,6 km , durée 4
h 53 , Moyenne 13,18
km/h , Dénivelé 605 m
Le compteur est formel :
juste après Salamanque, nous avions fait 2000 km. Aujourd’hui,
nous avons dépassé les 2500 km !
Serafin est parti travailler
tôt, et ensuite il ira rejoindre Marlène à la montagne. Nous
partons de l’appartement à notre tour.
Nous suivons d’abord une
piste cyclable qui longe l’autoroute. Mais au bout d’un moment,
elle devient une piste, puis aboutit à une maison particulière. Que
faire ? Nous faisons demi-tour, et soudain on s’avise que nous
ne longions plus l’autoroute mais une bretelle, sur laquelle nous
pouvons rouler. Elle nous mène à une route secondaire qui suit
l’autoroute. Ouf ! Nous n’aurons pas à rouler sur
l’autoroute . Mais ce n’est pas agréable. Nous prenons une
petite route qui nous permet de voir un autre paysage.
Le long de la route des haies
de cactus, « coussins de belle-mère », qui sont très
malades, morts ou mourants. C’est déprimant !
Nous nous approchons de la
montagne. De plus en plus de collines. Nous montons, descendons, pour
remonter à nouveau une côte, et ainsi de suite.
En arrivant à El Coronil, un
champ entier de grands panneaux photovoltaïques qui tournent avec le
soleil.
Nous mangeons à El Coronil.
Il fait très chaud, j’ai bu toute ma gourde. Je vais cheercher une
fontaine dans le village pendant que Pierre est sur son téléphone,
mais quand je reviens (bredouille), il a disparu. Je cours à sa
poursuite mais me trompe de route, pendant qu’il part sur la route
de Montellano. Je fais demi-tour et nous finissons par nous retrouver mais le temps est à
l’orage !
vue de l hostal |