mercredi 5 août 2015

mardi 4 août 2015 deTunja à Villapinzon

52 km, 12,5 km/h, maxi 62 km/h, dénivelé 860 m, Alt 2635, alt maxi 2850 m
température : 12°

vu par Danielle

Au départ, en prenant l'autoroute à Tunja, pas possible de passer : l'accès est fermé, un policier nous interdit le passage. Oui, car il y a la course : le retour des cyclistes d'hier qui maintenant vont à Bogota.
On argumente, le policier va chercher son chef, le « commandante », qui finit par nous laisser passer.
Et là, c'est super, on a la route pour nous.
Mais bientôt il faut se garer sur le côté pour laisser passer les coureurs et ensuite c'est la ruée des camions, bus et voitures qui attendaient le passage.

Ensuite on entre dans un nuage, avec pluie et parfois un peu de vent contraire. L'ensemble de la journée va être gris et pluvieux. Les paysages sont beaux quand même, quand ça se lève un peu on voit des lambeaux de brouillard accrochés à la montagne.

Sur l'autoroute, pas d'animaux sauvages écrasés, mais beaucoup de chiens. Il y a beaucoup de chiens partout, dont pas mal en liberté, donc ce n'est pas si étonnant. Par contre on ne voit pas d'animaux sauvages, à part quelques rares oiseaux : quelle différence avec Tobago !
A Tobago on avait vu et entendu beaucoup d'oiseaux, en particulier les « cocoricos ».
La première fois, c'était en sortant d'un hameau, je m'étais demandé si c'est ainsi que chantaient les coqs ici : « kkokkorrrikko ! Grrrkkbbrr !!! » imaginez ça en très strident et très rauque. Contrairement au chant de notre coq, les voyelles sont très marquées. Mais on a continué à entendre ça tant et plus dans la forêt, et j'en ai vu un perché en haut d'un arbre : un gros oiseau pas très beau. A la maison de la rain forest, on m'a donné le nom de l'oiseau : c'est un cocorico.

le cheval sent l'écurie, oui, mais le cheval est bien fatigué. Je suis incapable de faire les 70 km pour Chocontas, et nous voici à Villapinzon, encore une fois dans un hôtel sans internet !

1 commentaire:

  1. eh bien, vous en avalez des kilomètres !! félicitations !!! Danielle, tu vas trouver le retour à la normale bien terne ! bisous à tous les deux !

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