mercredi 5 août 2015 de Villapinzon à Nemocon

46 km, 14 km/h, maxi 67,5 km/h, dénivelé 475 m (dont 115 en voiture), Alt 2625, alt maxi 2780 m

vu par Danielle

On commence la journée par le café internet : on met rapidement à jour le blog, on regarde la route, on répond aux warm showers…. Et il est déjà 11 h 1/2 quand on part.

Mais avant de partie, joie ! Car au café internet, où ils vendent des confiseries, on a trouvé, devinez quoi ? Du CHOCOLAT ! Jusque là, on marchait aux pâtes de fruits exotiques (je n'ai pas compris exactement à quoi), mais ici c'est très difficile de trouver du chocolat. Dans les « supermercadio », que j'ai bien du mal à qualifier de supermarchés, il y a des quantités de chocolat, en barres : parfait ? Non, car c'est pour faire des tasses de chocolat. Et du chocolat à croquer, c'est la 1ère fois qu'on en voit. Idéal pour remonter le moral dans les moments creux.

Ce matin, j'ai mal au ventre : peut être les fruits exotiques inconnus que nous a fait goûter Isabel, la sœur de David ? Du coup, petite étape pas trop fatigante. Ça tombe bien, aujourd'hui ça commence par une grande descente de 20 km, avec quelques faux plats d'accord mais pas très méchants. En plus, il fait beau, c'est bon pour le moral. Ensuite une grande descente, où, médusée, je vois Pierre doubler un camion ! Sur l'autoroute ! Bon, malgré tout le camion le rattrape dès que ça redevient plat.

Et pas de travaux, contrairement à hier. Ça, c'était la galère : les travaux, plus qu'une seule voie, en plus dans le nuage donc dans le brouillard, et sur le sol la boue des travaux, c'est potentiellement glissant… Bon, il ne nous est rien arrivé, mais on apprécie quand ce passage difficile est fini.

En passant, petite devinette : que signifie d'après vous ce panneau ? Réponse bientôt !

Et ça c'est pour Stéphane, s'il cherche à s'agrandir :

A Séquilé, on mange dans un restaurant pour touristes du bord de l'autoroute : c'est tout ce qu'on a trouvé aujourd'hui pour que je puisse manger du riz, et ensuite on quitte l'autoroute : on a vite fait de regretter : le revêtement de la route n'a plus rien à voir, il est tout esquinté et on est bien secoués.

Sur le bord de cette petite route des serres,

 et soudain des lamas !

La route redevient meilleure pour aller à Nomecon, avec encore une grande montée où je marche un peu.

Et nous arrivons à Nomecon, village touristique à cause de ses mines de sel, aux maisons très colorées.

Il y a un seul hôtel, la chambre est à 110 000 pesos. Pas question pour Pierre d'accepter ça. Il discute avec des étudiants (en uniforme, comme presque partout ici) et leur professeur, qui nous envoie à la maison de la culture.

Le directeur finit par trouver une solution, et nous voilà dans une habitation à 50 000 pesos en pleine montagne. Sans internet bien sûr…

vu par Pierre

l'avantage de ne comprendre que 20 % de ce qu'on nous dit est qu'il y a toujours des surprises

j'avais expliqué aux étudiants que 110 000 pesos c'était vraiment trop et si il n'y avait pas des possibilités de loger chez l'habitant , qu'on pouvait payer 60 000 (j'avais peut être parlé un peu vite)

toujours est il qu’après m'avoir dit que non et discussion entre eux ils nous emmènent à la maison de la culture me disant qu'ils vont trouver quelque chose, j’imagine avoir une salle pour mettre nos matelas pneumatiques gratos

on attend un temps interminable dans les courants d'air froid, je comprends que c'est à 20mn à vélo mais qu'il faut attendre quelqu'un pour nous montrer

je commence à regretter de ne pas avoir pris l’hôtel, Danielle n'étant pas très en forme aujourd'hui

je sens mal les 20mn à vélo dans la nuit avec des côtes pourquoi pas

au final un gars arrive avec un petit camion, embarque les vélos et nous emmène à 4/5km dans la montagne par une petite route hyper raide (ça sera un plaisir pour demain avec un super panorama qu on devine dans la nuit) mais c'est une chambre pratiquement normale qu on nous fait payer

50 000 + 8000 pour nous amener ; c'est finalement ce que je leur avais demandé au départ