On a oublié de publier ce billet, du coup ce n'est pas dans l'ordre ! désolés...
Jeudi 30 Juillet
vu par Danielle
jeudi, on est restés
tranquillement à Villa de Leyva, on s'est reposé et j'ai fait un
peu de lessive, il y en avait vraiment besoin ! Et on a profité
de ce jour de congé pour aller dans un café internet et mettre à
jour le blog.
Alors d'abord, pour
répondre à Marie-Laure (merci pour tous tes commentaires, qu'on lit
avec plaisir !) NE SURTOUT PAS S'INQUIETER SI ON NE PUBLIE RIEN
PLUSIEURS JOURS : c'est quelquefois très difficile d'avoir une
connexion internet.
Les jours sans connexion on écrit sur traitement de texte et
ensuite, il n'y a plus qu'à coller, le plus long, c'est les photos.
Vu par Pierre
on est tjs chez la
grand mère,on voit en coup de vent notre hôte warmshower, on
échange un peu, c'est sympa mais rapide, ensuite on voit deux de ses
oncles
Pour le lendemain on
a plusieurs choix, aller dans un parc naturel à 15km mais ça monte
beaucoup à vélo d'abord et à pied ensuite, aller voir la ferme
d'un des deux oncles à 20km ou continuer sur tunja
une réflexion de
l'oncle comme quoi la maison n'est pas un hôtel nous fait opter pour
la 3éme solution, le lendemain en partant la grand mère nous parle
d'une histoire de draps, tout ça est en espagnol on ne comprend pas
bien évidement mais au final il semble qu'elle veuille de l'argent
pour les draps,en tout cas elle recompte les billets que je lui
donne, l'oncle dit que ça va
tout ça laisse une
impression désagréable alors les premières 24h étaient plutôt
sympa bien qu'on ait guère vu notre hôte : Duvan mais surtout sa
grand mère
le principe des
warmshowers c'est qu'on est invité point barre, nourri ou non selon
ce qui est annoncé
Vendredi 31 juillet
40 km, 9,7km/h, maxi
52km/h, dénivelé 1 087m, alt d'arrivée 2 721 m, alt maxi 3 015 m
vu par Danielle
Villa de Leyva est à une altitude assez basse, on savait bien qu'il faudrait grimper pour atteindre Tunja. La route était bonne, neuve, bon revêtement, assez large pour qu'on ne se sente pas en danger malgré les camions, bon bas-côté où je me sentais à l'aise pour pousser le vélo. En plus Pierre a eu pitié de moi, et comme cette fois il ne portait ni eau ni nourriture, il a pris une de mes sacoches.
ça monte ! paysage désertique |
Tout était pour le mieux, sauf qu'un nouvel ennemi s'est déclaré : le vent.
Une première montée, assez raide, avec du vent de côté, presque de face. En haut, une pause bienvenue pour le repas de midi, le petit déj' était loin ! Ensuite, on se dirige droit vers les montagnes, avec un vent impressionnant. Arrosage des cultures et ramassage des oignons.
Et on part dans la montagne, une route avec des lacets, et à chaque tournant le vent change : quelquefois il est de dos, quel plaisir, d'autres fois il a disparu, pas mal, mais le plus souvent en plein tournant on se reçoit une bourrasque en pleine face, de quoi vous faire tomber, ou dévier au milieu de la route, gare qu'il n'y ait pas de camion derrière ! La lutte contre le vent est difficile, c'est souvent lui qui gagne !
Enfin nous sommes
arrivés en haut, à plus de 3 000 m, il faisait froid ! On a
été obligés de remettre pulls et vestes.
Après une partie en faux plat, enfin la descente vers Tunja, capitale provinciale. Nous avions rendez-vous avec David, le warmshower, sur la place Bolivar, en plein centre de cette ville très animée avec visiblement beaucoup d'étudiants. Un charmant monsieur s'est adressé à moi en anglais, il s'est offert pour nous guider, il a téléphoné pour nous à David et nous a donné des conseils sur ce qu'il fallait voir près de Tunja : il y a des thermes pas loin, incontournables parait il. Et quand David est arrivé, ils se connaissaient , c'était le prof d'anglais de David !
même à 3000 m les verts militent |
Après une partie en faux plat, enfin la descente vers Tunja, capitale provinciale. Nous avions rendez-vous avec David, le warmshower, sur la place Bolivar, en plein centre de cette ville très animée avec visiblement beaucoup d'étudiants. Un charmant monsieur s'est adressé à moi en anglais, il s'est offert pour nous guider, il a téléphoné pour nous à David et nous a donné des conseils sur ce qu'il fallait voir près de Tunja : il y a des thermes pas loin, incontournables parait il. Et quand David est arrivé, ils se connaissaient , c'était le prof d'anglais de David !
David nous a emmené
dans sa famille pour la soirée et la nuit. Ils sont adorables et
David nous a donné de bons conseils sur le retour en vélo à
Bogotá.
Vu par Pierre
C'était prévu que
ça monte pas mal, Danielle fait beaucoup plus en vélo
qu’auparavant, la route est aussi plus roulante (par rapport aux
chemins de terre) il semble cependant d'au delà de 6 % elle
décroche (il faut encore un peu d’entraînement)
avec l’altimètre
de mon compteur je peux calculer le % des cotes, on se rend
compte qu'avec 1 ou 2 % de plus ça change bien les choses
surtout quand ça monte pendant 10km (on est pas encore dans les
alpes , si mes souvenirs sont bons les bons cols font 20km)
on aura fait tout de
même presque 1100m de dénivelé et en partant de 2100m on est passé
au plus haut à plus de 3000m, il y avait une grande peinture sur les
rochers pour soutenir la campagne des verts pour les prochaines
élections
Je peux percevoir un
grand changement depuis 40 ans que je suis passé par là, la
sensibilisation à l'environnement a fait de gros progrès même si
on voit encore des tas d'ordures de-ci de-là.
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