température :
12°
vu par Danielle
Au départ, en
prenant l'autoroute à Tunja, pas possible de passer : l'accès
est fermé, un policier nous interdit le passage. Oui, car il y a la
course : le retour des cyclistes d'hier qui maintenant vont à
Bogota.
On argumente, le
policier va chercher son chef, le « commandante », qui
finit par nous laisser passer.
Mais bientôt il
faut se garer sur le côté pour laisser passer les coureurs et
ensuite c'est la ruée des camions, bus et voitures qui attendaient
le passage.
Ensuite on entre
dans un nuage, avec pluie et parfois un peu de vent contraire.
L'ensemble de la journée va être gris et pluvieux. Les paysages
sont beaux quand même, quand ça se lève un peu on voit des
lambeaux de brouillard accrochés à la montagne.
Sur l'autoroute, pas
d'animaux sauvages écrasés, mais beaucoup de chiens. Il y a
beaucoup de chiens partout, dont pas mal en liberté, donc ce n'est
pas si étonnant. Par contre on ne voit pas d'animaux sauvages, à
part quelques rares oiseaux : quelle différence avec Tobago !
A Tobago on avait vu
et entendu beaucoup d'oiseaux, en particulier les « cocoricos ».
La première fois,
c'était en sortant d'un hameau, je m'étais demandé si c'est ainsi que chantaient les coqs ici : « kkokkorrrikko !
Grrrkkbbrr !!! » imaginez ça en très strident et très
rauque. Contrairement au chant de notre coq, les voyelles sont très
marquées. Mais on a continué à entendre ça tant et plus dans la
forêt, et j'en ai vu un perché en haut d'un arbre : un gros
oiseau pas très beau. A la maison de la rain forest, on m'a donné
le nom de l'oiseau : c'est un cocorico.
le cheval sent
l'écurie, oui, mais le cheval est bien fatigué. Je suis incapable
de faire les 70 km pour Chocontas, et nous voici à Villapinzon,
encore une fois dans un hôtel sans internet !
eh bien, vous en avalez des kilomètres !! félicitations !!! Danielle, tu vas trouver le retour à la normale bien terne ! bisous à tous les deux !
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