mardi 6 octobre 2015

du jeudi 1er au vendredi 2 octobre : de Morrope à Chocope

Jeudi 1er Octobre 2015 de morrope à pacanguilla

105,99km, 7h07, moyenne 14,86km/h, maxi 29,66
alt 220m, Dénivelé 244m, maxi 231m, T° le soir 28°

départ à 8H après le petit déjeuner avec deux tasses de lait frais, des paysans vraiment très sympa
le temps est couvert, même un peu frais 20°, le temps est brumeux mais une brume de poussière qui donne une atmosphère assez particulière tout au long des 35km qui me séparent de chiclayo ,
Pour les plantations industrielles la mécanisation est là
un cycliste, bête rare dans ce pays, m'accompagne quelques km, il a aussi 65ans et me raconte que la France vend des rafales au Perou (sa sœur est mariée à un français qui travaille pour Dassault) j'aurais l'occasion d'entendre ces avions je suppose en traversant chiclayo à plusieurs reprises, ils ont en tous les cas fait un bruit pas possible en décollant tout près de la ville, la première fois je me demandais ce qui se passait
pour la pause de la matinée vers 10h, pour changer une ceviche 5 soles
je passe par le centre ville le temps de quelques dégustations mais je ne vois pas de magasins de vélo ni d'internet, je ne cherche pas non plus,
après chiclayo je retrouve le désert et le vent se lève toujours contre

 ; la route devient pénible
montagnes d'un coté, mirages de l'autre
une voiture s'arrête pour me prendre en photo, la femme est une fan de vélo,
lui travaille dans l'agriculture et s'occupe de plantations dans le désert pas du tout bio voire ogm mais j'accepte tout de même une grosse grappe de raisin qui vient de ses plantations que je verrai par la suite quelques dizaines de km plus loin


le paysage est moins monotone, quelques plantations et des montagnes agrémentent le paysage de chaque coté de la route


le soir, arrivé à la sortie de Pacanguilla, que des champs de riz sans maison, pas facile de trouver à dormir, je cherche dans la petite ville , après plusieurs refus je vois une toute petite courette et je suis bien accueilli par la grand mère à qui on demande tjs son avis, je trouve un café internet avec wifi, pas de chance pas moyen de se connecter, à mon retour la grand mère me propose de mettre la tente dans la maison puis propose le canapé, je rentre toutes les affaires sauf la tente, sans doute un peu fatigué, je pense la plier le lendemain matin ; beaucoup de gosses ont trainé avec moi et sans doute ont vu que je ne dormais pas dans la tente et ont sans doute trop parlé , toujours est il que le lendemain matin la tente s'était envolée et cette fois pas par le vent.

maria rosa cabanillas vasquez , eduardo iman cabanillas  pacanguilla  948154680
Il faut avouer que j'ai été un peu stupide, c'est tellement facile de prendre la tente et la passer au dessus de la barrière quand il n'y a rien dedans mais ça me paraissait bien à l'abri dans la petite courette ; j'ai vraiment du mal à tjs être sur mes gardes et ne pas faire confiance mais avec la différence de niveau de vie il ne faut pas tenter le diable
deux questions me reviennent souvent : c'est quel age as tu ? Et combien coûte le vélo ?
Quelques fois combien coûte la tente et je dois dire que si je ne triche pas sur mon age je me trompe d'un zéro pour le vélo et 500$ , ça leur paraît déjà énorme, ici un vélo ça coûte 200 soles (60 euros) mais ça doit ressembler aux vélos de Cuba


Vendredi 2 Octobre 2015 de Pacanguilla à Chocope

103,16km, 6h55, moyenne 14,91, maxi 38,14
alt 212m, Dénivelé 389m, maxi 246m, T° 24,8 le soir

La journée commence mal mais se termine bien
ce matin j'étais prêt à 6h30 après avoir découvert que la tente s'était envolée
le fils se propose de m'accompagner jusqu'au prochain magasin qui vend des tentes mais qui n'ouvre qu'à 8h, donc petit déjeuner et départ à 7h  pour le magasin qui est sur ma route à 8km
on attend 3/4 d'heure l'ouverture à 8h30 pour acheter une tente pas chère 45 soles mais qui n'en vaut pas plus sans double toit, ça devrait aller jusqu'à lima car il ne pleut pas pour l'instant
avec tout ça je repart à 9h et j'ai perdu les deux meilleures heures de la journée
il fait couvert comme la veille mais un peu moins brumo poussiéreux,


il fait dans les 20° avec peu de vent, le temps idéal pour rouler, je suis à plus de 20 km/h les premiers 20km et 18km/h pour les Premiers 40km
le soleil apparaît plus vite que la veille et le vent aussi ,ça devient vite galère avec tout juste 10km/h

il y a alternance de cultures irriguées bien arrosées
et de désert avec une grande partie désertique avec les montagnes en fond d'écran en milieu de journée
ensuite quelques villages et des champs immenses de cane à sucre irrigués

après une petite pose avec deux petits plats à une sole beignet de purée fourrée à je ne sais quoi avec un peu de salade, j'adore m'arrêter dans ces petits restaux ambulants à quatre sous
je fais aussi le plein de provisions qui ont disparu dans le désert

arrivé à la sortie de chocopé même scénario que la veille saut que le riz a été remplacé par la cane à sucre avec d'immenses champs sans aucune maison
le commence à demander sans succès, finalement un militaire tient un poste de garde , c'est parfait pour être en sécurité (cette fois il ne faut pas que ce soit le vélo qui s 'envole)
le militaire n'a pas l'air très motivé mais après insistance d'un voisin il est convenu qu'au changement de garde il aille plaider ma cause au quartier général
après un refus net je demande à voir le grand chef et ça se termine par un lit dans la caserne et un bon repas avec le chef et ses enfants, je n'aurai pas l'occasion de tester ma nouvelle tente.

2 commentaires:

  1. On a tous gagné pour la devinette, mais on a tous perdu quand même parce que le vent n'y était pour rien... Pour qu'on ne te vole pas le vélo, faudrait peut-être mieux que tu te trompes de deux zéros sur le prix et que tu attaches le vélo à ton poignet pendant la nuit...

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  2. Je me suis dit exactement la même chose qu'Antoinette pour le prix du vélo !

    Tu as abandonné les photos ?

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