mardi 20 octobre 2015

jeudi 15 Octobre 2015 à Lundi 19 Octobre De Lima à Huancayo

Jeudi 15/10 2015 de Lima à Chosica


53 ,79 km , 5h01, moy 10,71km/h, maxi 19 ,51
alt 1060m, Déniv 877m, maxi 1067m, T° 19,9° le soir

Départ assez tardif vers 10h avant que mon hote ne se léve et traversée du centre ville avec des embouteillages monstres
j'allais plus vite à slalommer entre les piétons sur le trottoir qu'à rester sur la route en particulier avec taxis et bus qui s 'arretent n'importe où avec descente des passagers et portiéres
aprés 10 km je sors de Lima à proprement parlé et dans la banlieu éloignée , des petites maisons de toutes les couleurs meublent les collines arides tout comme en arrivant par le nord


depuis le coeur de Lima on monte de maniére imperceptible 1à 2 %, les jambes ne sentent rien mais la moyenne s'en ressent quand on regarde le compteur
c'est de la ville inninterrompue jusqu'au soir, un cycliste m'indique un campement à 2 km à 10 soles
je m'arrete par hasard à ce campement car je vois un gardien, il veux 20 soles mais me laisse camper pour 10, je suis le seul avec une voiture qui loue un bungalow dans tout ce camping de luxe avec piscine mais où j'ai du mal à trouver une douche



Vendredi 16/10 2015 De Chosica à san Mateo

55,43km, 7h18, moy 7,56 km/h , maxi 32,88
alt 3033m, Déniv 1997m, maxi 3040m, T° 17,9 le soir

départ vers 8h montée douce au début mais très vite on trouve du 4 /6 % et les montagnes se resserent de chaque coté laissant de moins en moins de place pour un peu de culture
au fond c'est ce qui m'attend comme montée
la route suit la voie ferrée ce qui laisse présumer une montée pas trop raide
à partir de 1600m un peu de verdure apparaît à flanc de montagne , ? on sent un le changement de climat

on arrive vraiment dans la montagne, on aperçoit un troupeau de vaches qui quelques instant avant prenait la moitié de la route et moi l'autre, les camions faisant la queue de chaque coté

j'en profite pour redire que si je meure sur la route on peut m'enterrer sur place au plus prés et au plus facile et au moins cher et me faire une petite maison pour respecter les traditions,  un peu plus loin sur le bord route un curé faisait une cérémonie, si c'est necessaire pour respecter les traditions pas de probléme



par contre depuis le début c'est une circulation intense avec beaucoup de camions, ça ressemble beaucoup à La Calera, Danielle comprendra tout de suite, la différence c'est que ça va durer 150 km au lieu de 15 km et même 200 car ça n'est qu'aprés la oroya que la circulation va diminuer franchement
il n'y a pas de bordure de route et quand deux camions se doublent,c'est vraiment serré mais il y en a beaucoup qui attendent derriére moi pour doubler çà c'est les sympa

la pente n'est pas très raide mais ça n'avance pas très vite, il faut dire que je suis pas loin de mon maximum avec prés de 2000m de dénivelé
je roule un peu de nuit mais en montant , je zig zag un peu et sans bordure de route on est vite dans le caniveau comme le camion dans la descente, ceci dit les camions ont tendance à me laisser plus de place la nuit
aprés un premier refus, des gens assez sympa me trouve un coin mais je n'avais pas compris que leur parking était plein toute la nuit , en arrivant à 7h de nuit il n'y avait personne sur le parking
toute la nuit les camions arrivaient, repartaient à 10m de la tente, le terrain était vraiment le pire pour l'instant avec graviers et béton mùal fini, toile de protection que Danielle m'a ramenée était bienvenue et grace au matelas pneumatique je n'ai rien senti, seulement entendu les camions faire ronfler leur moteur




Samedi 17 /10 2015 De San Mateo à Ticlio

38,93km, 6h45, moy 5,75 km/h, maxi 18,24km/h
alt 4637m (officielle 4818m) Déniv 1612m, Maxi 4638m, T° 3 ,4° le soir, 2° Le matin sous la tente
1 ,4° dans la descente

le matin je pars avant que mes hotes soient levés, il faut dire s'occupper des camions toute la nuit, ils ne doivent pas bien dormir non plus
un petit mot pour les remercier du pain grillé apporté sous la tente
jusqu'à présent je n'avais pas ressenti de probléme de souffle
maintenant c'est la vrai montagne même si ça ne monte pas à beaucoup plus de 5 % (4 % en moyenne)


ce qui est rassurant c'est qu'on suit tjs la voie ferrée, donc la pente va rester modérée
les trains sont nombreux liés à l'activitée miniére de cette vallée

à la sortie de san mateo une usine d'eau en bouteille que l'on trouve partout dans les boutiques
je ne sais pas si c'est l'eau du rio pollué par les mines ??????
au-delà de 4000m il commence à faire frais:5/6° , je me déshabille l'ordinateut pour mettre polaire et pantalon, je ne sais pas exactement jusqu'où je monte4500m;5000m, j'ai tous les sons de cloche
sur les derniers 10km, je m'arrete presque tous les km pour souffler et pourtant ça ne monte pas tant que ça et ça me parait moins impressionant que d'autres routes

, je n'ai pas mal à la tête mais j'ai la tête qui tourne, l'altitude doit y être pour quelque chose
j'arrive enfin en haut avant la nuit mais je n'ai pas envie d'amorcer la descente,
je demande aux seuls habitants de ticlio(à part le restau) où planter la tente, ils me proposent l'étable pour les alpaga, heueusement c'est pas des vaches, les crottes sont plus comme les chévres bien séches alors ça va, je prend une soupe chaude dans le restaurant que je n'ai pas le temps de finir car la nuit tombe(je leur dit que je revient mais aprés avoir planté la tente je trouve porte close, il n'y a pas d'électricité et à la nuit tout s'arrete)
la nuit est assez froide mais supportable, je n'ai pas mal à la tête mais le bruit des toles qui battent avec le vent est assez genant

jusqu'à présent je n'était monté qu'à 4100m, je voulais voir ce que ça donnait vers les 5000m
ça passe mais c'est beaucoup plus agréable de rester vers les 3500m, pas de probléme de souffle et des t° raisonnables dans les 15/20°
le lendemain, malgré la descente je me sens encore essouflé mais je vais m'habituer, je n'avais pas ressenti ça à 4100m


Dimanche 18/10 2015, de Ticlio à barrio quinches : Matachico

104,38 km, 6h, moy 18,27 km/h, maxi 39,57 km/h
alt 3327m, Déniv 244m, maxi 4637m, T° 18,8° le soir

Départ vers 9h30 aprés petit déjeuner dans le seul petit restaurant de ticlio, il n'y a pas grand-chose d'autre
descente vers la oroya, 30km ,le thermométre marque à peine plus de 1° et je mets quasi tous mes habits sur moi, calçon long,polaire etc et deux paires de chaussettes comme gants comme la veille pour finir la montée, temps couvert ce qui ne permet pas une remontée rapide de la t°,il ne fait que 12° à la oroya à 3500m
leurs caniveaux trés profonds ne sont pas dangereux seulement pour les vélos
à la oroya une mine fermée depuis 6ans aprés avoir bien pollué l'eau
ensuite descente tranquille le long du rio , faux plat descendant quasi ininterrompu, je trouve mon souffle encore difficile malgré une altitude de moins de 3500m
pour le soir je vais dans un petit village par une petite passerelle pour me trouver éloigné de la route, j'aimerais bien dormir cette fois


à la sortie de la passerelle je croise un couple qui une fois connaissance faite sont très sympa et me proposent le terrain de sport(ça rappelle des mauvais souvenirs) mais là c'est très tranquille et il habitent juste à coté, ils me raménent deux couvertures, une soupe et une tisane
la nuit est très tranquille et je dors de 19h »à à 6h, je fais un peu d'espagnol et me rendort jusqu'à 7h30, le soleil est là et il fait déjà bien chaud



Lundi 19/10 2015 de Matachico à huancayo

63,19km, 3h27, moy 18,26km/h, maxi 39,22
alt 3193m, Déniv 202m, maxi 3321m, T° 20,7° à l'hotel

départ vers 9h de chez nataly Llaczo Perez aprés un petit déjeuner, je leur donne la tente à une seule toile achetée en urgence, j'hésite un peu, elle pourrait m'être utile si je dors à nouveau à 0°, j'utiliserai peut être la toile de protection sur le duvet
c'est tjs la descente tranquille le long du rio mantaro puis le paysage s'élargie rapidement et laisse place beaucoup de petites parcelles irriguées,

c'est un melange de culture attelée et tracteurs, on pourrait croire que c'est bio mais on apercoit derriere la parcelle jaune un paysan en train de traiter
et pourtant beaucoup de sarclage se fait à la main y compris la recolte de luzerne en toutes petites parcelles
j'arrive à 2h à huncayo, tjs difficile de trouver un hotel pas cher, pas bruyant, qui a une vrai connexion internet et une douche chaude
je vérifie la connexion avant de m'installer ,c'est bon et ensuite plus de connexion dans la chambre

pour demain direction ayacucho, 250km , aprés une montée de 10/20km du faux plat descendant pendant 150km avant une remontée avant ayacucho
ensuite 950 km jusqu'à Puno, 750km de faux plat montant pour repasser au dessus de 4500m



3 commentaires:

  1. Ce n'est pas le Kilimandjaro mais tout de même très impressionnant !
    Bisous.

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  2. oui, c'est vraiment très impressionnant. J'ai beaucoup aimé les petites maisons en guise de sépultures. Mais, même, si c'est original, je pense que tous, nous voulons que tu rentres en forme. et ça ferait un peu loin pour te porter des fleurs ! bisous

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  3. Je viens de rentrer du Pérou, et je n'ai pas pu faire de commentaires avant, mais j'approuve complètement celui de Marie-Laure !
    La petite maison, c'est sympa bien sûr, mais rentre, on attend ton retour, et si tu y tiens, on peut sûrement t'en faire une ici.... dans longtemps !
    bisous

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