Jeudi
15/10 2015 de Lima à Chosica
53 ,79 km , 5h01, moy
10,71km/h, maxi 19 ,51
alt 1060m, Déniv 877m, maxi
1067m, T° 19,9° le soir
Départ assez tardif vers 10h
avant que mon hote ne se léve et traversée du centre ville avec des
embouteillages monstres
j'allais plus vite à
slalommer entre les piétons sur le trottoir qu'à rester sur la
route en particulier avec taxis et bus qui s 'arretent n'importe
où avec descente des passagers et portiéres
aprés 10 km je sors de Lima à
proprement parlé et dans la banlieu éloignée , des petites maisons
de toutes les couleurs meublent les collines arides tout comme en
arrivant par le nord
depuis le coeur de Lima on
monte de maniére imperceptible 1à 2 %, les jambes ne sentent
rien mais la moyenne s'en ressent quand on regarde le compteur
c'est de la ville
inninterrompue jusqu'au soir, un cycliste m'indique un campement à 2
km à 10 soles
je m'arrete par hasard à ce
campement car je vois un gardien, il veux 20 soles mais me laisse
camper pour 10, je suis le seul avec une voiture qui loue un bungalow
dans tout ce camping de luxe avec piscine mais où j'ai du mal à
trouver une douche
Vendredi
16/10 2015 De Chosica à san Mateo
55,43km, 7h18, moy 7,56 km/h ,
maxi 32,88
alt 3033m, Déniv 1997m, maxi
3040m, T° 17,9 le soir
départ vers 8h montée douce
au début mais très vite on trouve du 4 /6 % et les
montagnes se resserent de chaque coté laissant de moins en moins de
place pour un peu de culture
au fond c'est ce qui m'attend comme montée |
la route suit la voie ferrée ce qui laisse présumer une montée pas trop raide
à partir de 1600m un peu de
verdure apparaît à flanc de montagne , ? on sent un le
changement de climat
on arrive vraiment dans la montagne, on aperçoit un troupeau de vaches qui quelques instant avant prenait la moitié de la route et moi l'autre, les camions faisant la queue de chaque coté
j'en profite pour redire que si je meure sur la route on peut m'enterrer sur place au plus prés et au plus facile et au moins cher et me faire une petite maison pour respecter les traditions, un peu plus loin sur le bord route un curé faisait une cérémonie, si c'est necessaire pour respecter les traditions pas de probléme
par contre depuis le début
c'est une circulation intense avec beaucoup de camions, ça ressemble
beaucoup à La Calera, Danielle comprendra tout de suite, la
différence c'est que ça va durer 150 km au lieu de 15 km et
même 200 car ça n'est qu'aprés la oroya que la circulation va
diminuer franchement
il n'y a pas de bordure de
route et quand deux camions se doublent,c'est vraiment serré mais il
y en a beaucoup qui attendent derriére moi pour doubler çà c'est
les sympa
la pente n'est pas très raide
mais ça n'avance pas très vite, il faut dire que je suis pas loin
de mon maximum avec prés de 2000m de dénivelé
je roule un peu de nuit mais
en montant , je zig zag un peu et sans bordure de route on est vite
dans le caniveau comme le camion dans la descente, ceci dit les
camions ont tendance à me laisser plus de place la nuit
aprés un premier refus, des
gens assez sympa me trouve un coin mais je n'avais pas compris que
leur parking était plein toute la nuit , en arrivant à 7h de nuit
il n'y avait personne sur le parking
toute la nuit les camions
arrivaient, repartaient à 10m de la tente, le terrain était
vraiment le pire pour l'instant avec graviers et béton mùal fini,
toile de protection que Danielle m'a ramenée était bienvenue et
grace au matelas pneumatique je n'ai rien senti, seulement entendu
les camions faire ronfler leur moteur
Samedi
17 /10 2015 De San Mateo à Ticlio
38,93km, 6h45, moy 5,75 km/h,
maxi 18,24km/h
alt 4637m (officielle 4818m)
Déniv 1612m, Maxi 4638m, T° 3 ,4° le soir, 2° Le matin sous
la tente
1 ,4° dans la descente
le matin je pars avant que mes
hotes soient levés, il faut dire s'occupper des camions toute la
nuit, ils ne doivent pas bien dormir non plus
un petit mot pour les
remercier du pain grillé apporté sous la tente
jusqu'à présent je n'avais
pas ressenti de probléme de souffle
ce qui est rassurant c'est
qu'on suit tjs la voie ferrée, donc la pente va rester modérée
à la sortie de san mateo une
usine d'eau en bouteille que l'on trouve partout dans les boutiques
je ne sais pas si c'est l'eau
du rio pollué par les mines ??????
au-delà de 4000m il commence
à faire frais:5/6° , je me déshabille l'ordinateut pour mettre
polaire et pantalon, je ne sais pas exactement jusqu'où je
monte4500m;5000m, j'ai tous les sons de cloche
sur les derniers 10km, je
m'arrete presque tous les km pour souffler et pourtant ça ne monte
pas tant que ça et ça me parait moins impressionant que d'autres routes
, je n'ai pas mal à la tête mais j'ai la tête qui tourne, l'altitude doit y être pour quelque chose
, je n'ai pas mal à la tête mais j'ai la tête qui tourne, l'altitude doit y être pour quelque chose
je demande aux seuls habitants
de ticlio(à part le restau) où planter la tente, ils me proposent
l'étable pour les alpaga, heueusement c'est pas des vaches, les
crottes sont plus comme les chévres bien séches alors ça va, je
prend une soupe chaude dans le restaurant que je n'ai pas le temps
de finir car la nuit tombe(je leur dit que je revient mais aprés
avoir planté la tente je trouve porte close, il n'y a pas
d'électricité et à la nuit tout s'arrete)
la nuit est assez froide mais
supportable, je n'ai pas mal à la tête mais le bruit des toles qui
battent avec le vent est assez genant
jusqu'à présent je n'était
monté qu'à 4100m, je voulais voir ce que ça donnait vers les 5000m
ça passe mais c'est beaucoup
plus agréable de rester vers les 3500m, pas de probléme de souffle
et des t° raisonnables dans les 15/20°
le lendemain, malgré la
descente je me sens encore essouflé mais je vais m'habituer, je
n'avais pas ressenti ça à 4100m
Dimanche
18/10 2015, de Ticlio à barrio quinches : Matachico
104,38 km, 6h, moy 18,27 km/h,
maxi 39,57 km/h
alt 3327m, Déniv 244m, maxi
4637m, T° 18,8° le soir
Départ vers 9h30 aprés petit
déjeuner dans le seul petit restaurant de ticlio, il n'y a pas
grand-chose d'autre
descente vers la oroya, 30km
,le thermométre marque à peine plus de 1° et je mets quasi tous
mes habits sur moi, calçon long,polaire etc et deux paires de
chaussettes comme gants comme la veille pour finir la montée, temps
couvert ce qui ne permet pas une remontée rapide de la t°,il ne
fait que 12° à la oroya à 3500m
leurs caniveaux trés profonds ne sont pas dangereux seulement pour les vélos
leurs caniveaux trés profonds ne sont pas dangereux seulement pour les vélos
ensuite descente tranquille le
long du rio , faux plat descendant quasi ininterrompu, je trouve mon
souffle encore difficile malgré une altitude de moins de 3500m
pour le soir je vais dans un
petit village par une petite passerelle pour me trouver éloigné de
la route, j'aimerais bien dormir cette fois
à la sortie de la passerelle
je croise un couple qui une fois connaissance faite sont très sympa
et me proposent le terrain de sport(ça rappelle des mauvais
souvenirs) mais là c'est très tranquille et il habitent juste à
coté, ils me raménent deux couvertures, une soupe et une tisane
la nuit est très tranquille
et je dors de 19h »à à 6h, je fais un peu d'espagnol et me
rendort jusqu'à 7h30, le soleil est là et il fait déjà bien chaud
Lundi
19/10 2015 de Matachico à huancayo
63,19km, 3h27, moy 18,26km/h,
maxi 39,22
alt 3193m, Déniv 202m, maxi
3321m, T° 20,7° à l'hotel
départ vers 9h de chez nataly
Llaczo Perez aprés un petit déjeuner, je leur donne la tente à une
seule toile achetée en urgence, j'hésite un peu, elle pourrait
m'être utile si je dors à nouveau à 0°, j'utiliserai peut être
la toile de protection sur le duvet
c'est tjs la descente
tranquille le long du rio mantaro puis le paysage s'élargie
rapidement et laisse place beaucoup de petites parcelles irriguées,
c'est un melange de culture attelée et tracteurs, on pourrait croire que c'est bio mais on apercoit derriere la parcelle jaune un paysan en train de traiter
c'est un melange de culture attelée et tracteurs, on pourrait croire que c'est bio mais on apercoit derriere la parcelle jaune un paysan en train de traiter
et pourtant beaucoup de
sarclage se fait à la main y compris la recolte de luzerne en toutes
petites parcelles
j'arrive à 2h à huncayo, tjs
difficile de trouver un hotel pas cher, pas bruyant, qui a une vrai
connexion internet et une douche chaude
je vérifie la connexion avant
de m'installer ,c'est bon et ensuite plus de connexion dans la
chambre
pour demain direction
ayacucho, 250km , aprés une montée de 10/20km du faux plat
descendant pendant 150km avant une remontée avant ayacucho
Ce n'est pas le Kilimandjaro mais tout de même très impressionnant !
RépondreSupprimerBisous.
oui, c'est vraiment très impressionnant. J'ai beaucoup aimé les petites maisons en guise de sépultures. Mais, même, si c'est original, je pense que tous, nous voulons que tu rentres en forme. et ça ferait un peu loin pour te porter des fleurs ! bisous
RépondreSupprimerJe viens de rentrer du Pérou, et je n'ai pas pu faire de commentaires avant, mais j'approuve complètement celui de Marie-Laure !
RépondreSupprimerLa petite maison, c'est sympa bien sûr, mais rentre, on attend ton retour, et si tu y tiens, on peut sûrement t'en faire une ici.... dans longtemps !
bisous