dimanche 4 octobre 2015

Du dimanche 27 au mercredi 30 : de Huncabamba à Morrope

Dimanche 27 Septembre 2015 De Huncabamba à Serran

97,15km, 7h48 , moyenne 12,45 Km/h, maxi 57
alt 331m, Dénivelé 1360m, maxi 3197m, T° 30,2° le soir

Départ à 7h45, aussitôt traversé le rio encore en ville, on s'élève rapidement avec vue sur la ville
à 10h30 , la moitié de la montée est faite oh surprise c'est goudronné avec des séquences de 7à 12 % mais une moyenne à 5 % ce qui rend la montée très agréable, bizarre des chausures accrochées au fils électrique et poulain qui tête à côté

petit déjeuner ceviche, suivi d'une deuxième ceviche pour le repas de midi, c'est pas le souvenir mémorable de la ceviche d'il y a 40 ans mais c'est très bon : riz, mais et poisson avec citron le tout pour 2soles(60cts d'euro), par contre le poisson est coupé en petits morceaux avec les arêtes mais ça le fait
ensuite au cours du reste de la montée deux pauses bières, invité par des gens à partager leur bière,
en descendant sur huacabamba j'avais décliné une invitation à boire et j'avais regretté après, je n'ai donc pas raté les invitations cette fois

A partir de 2800m on commence à avoir de grands horizons surplombant les montagnes
mais en arrivant sur l'autre versant, toutes les montagnes en contre jour sont d'un plus bel effet




et j'ai le temps d'en profiter car la bonne route s'est transformé en piste
avec seulement de temps en temps quelques centaines de mètres goudronné pour nous rappeler comment ça fait de descendre sur du goudron,
ça fera 55km de descente non stop avec presque 3000m de dénivelé négatif, il faut tout de même faire un peu attention aux ravins, les barriéres de securité n'existant pas au Pérou au moins sur ce genre de route


on passe par la capitale du café organica de la région de piura : canchaque
A la tombée de la nuit
plusieurs refus, les gens veulent m'envoyer à un genre d'hôtel mais finalement le long de la grande route je suis bien reçu et invité à boire la chicha


Lundi 28 Septembre 2015 De Serran à Piura

119,83 km, 7h34 , moyenne 15,83km/h, maxi 30,4
Alt 164m, dénivelé 430m, maxi 393m, T° 28° Le soir

Départ à 7h , 6h aurait encore été mieux pour profiter de températures de 22°, mais c'est bien agréable au petit matin
mon hôte part en camion à 5h et m'a proposé de m'emmener à Piura mais bien sur j'ai refusé
à 8h , déjà 20km de fait sur un faux plat descendant et pas trop de vent contre, (19km/H de moyenne) les montagnes sont tjs proches de chaque coté, un beau cadre mais à plat
coup de fil au consulat de lima (puira ne répond pas) qui dit que c'est seulement à LIMA qu'on peut refaire le passeport
le détour par puira ne servira qu'à régler mes problèmes de freins si je trouve le bon magasin pour changer les plaquettes
à la pause de 10 h , je vois arriver un mec qui me pose direct la question rituelle, d'où je viensÇa commence à m'agacer et je ne suis pas trop aimable, il commence m'expliquer qu'il est flic et qu'il patrouille en civil et sort sa carte de flic, il prend mon vélo en photo avec son portable et moi aussi je crois, il discute un moment et fini par partir sans me demander mes papiers , ouf……..

à midi ceviche à nouveau mais il y a eu inflation ,on est passé de 2 soles à 5 soles

l'après midi on quitte les montagnes, on ondule sur un faux plat montant avec un bon vent dans le nez qui va faire chuter la moyenne, la route est assez pénible, le paysage devient de plus en plus désertique et me rappelle les abords de la nullarbor plain en Australie
Seul les plastiques ont l'air de prospérer dans ces conditions climatiques

20 km avant Piura ça commence déjà à être la banlieue, il faudrait s'arrêter là pour trouver à camper mais il n'est que 5h, je continue dans cette interminable banlieue, je tente à un garage sans succès mais m'indique où trouver un magasin de vélo, refait deux tentatives mais en pleine ville pas facile,je trouve l'endroit indiqué pour le vélo qui est fermé, je discute avec une maison voisine qui me propose le trottoir et mettre le vélo à l'abri,ça ne me tente pas trop, le marchand de légumes à coté propose un espace entre sa camionnette et un tas de bois dans la rue aussitôt
c'est alors que type du vélo sort de chez lui les autres lui font signe , il vient voir le vélo, on met le vélo chez lui, il y a plein de place, j'insiste un peu pour essayer de loger là auprès de son frère, lui a disparu, qui doit demander à son père qui est le dueno comme il dit (le propriétaire)
finalement il me propose un matelas au 2eme étage avec la douche et la machine à laver
(je lave tout je ne garde que mon maillot de bain et un teeshirt) il me propose café et foie de bœuf et yuca.
Je ne voyait pas ça clair de trouver quelque chose dans cette ville mais il faut tjs tenter, j'avais de toute façon l'hôtel au cas où
maintenant reste à voir si je vais pouvoir changer les plaquettes de frein
si ça ne marche pas je n'ai que du plat jusqu'à lima, il faut absolument que j'apprenne à changer çà et avoir deux jeux de rechange


Mardi 29 septembre 2015 de piura à 60km dans le desert

61km, 4h19, moyenne 14,09km/h, maxi 24,91
alt 171m, Dénivelé 164m, maxi 205m, T° 25° le matin

départ vers 11h après un bon petit déjeuner et une bataille avec internet pour faire passer un mail à Danielle, Pour les freins c'est un coup d'épée dans l'eau, il m'a réglé les freins et prétend que tout va bien comme ça, c'est vrai que c'est réglé mais ça ne veut pas dire que les plaquettes sont encore bonnes, je n'ai rien vu qui ressemblait à un vrai magasin de vélo, mais ça ne m'a rien couté non plus
je n'ai pas envie de trainer plus longtemps dans cette ville, à la sortie des rizières à perte de vue d'un coté, les bananiers de l'autre,
la route est d'une platitude presque parfaite et très vite c'est le désert


même sur les routes toutes droites il y a des problémes
le vent 3/4 devant chasse le sable et la route devient pénible
Pause ceviche à nouveau mais cette fois pour 10 soles, il faut dire qu'il y a de plus en plus de poisson, ça devient le menu quotidien
Ensuite il n'y a vraiment plus rien pendant des km,


au premier restaurant qui se pointe, ils ont même du vrai jus de fruit de maracuya, il fait presque nuit et je n'ai pas envie de planter la tente en plein désert, après avoir demandé à un réparateur de pneu à coté du restau , je trouve un coin bien à l'abri du vent mais d'autres y ont pensé avant moi pour autre choses, après un petit nettoyage je maintiens mon choix
le problème est plus le groupe électrogène qui tourne une bonne partie de la nuit
le matin je lève le camp assez tôt pour partir vers 7h


Mercredi 30 septembre 2015 du désert à morrope

118,67km, 8h40, moyenne 13,68km/h, maxi 23,48
alt 132m, Dénivelé 150m, maxi 165m, T° 26° le soir
Départ avant 7h pour profiter du matin sans trop de vent, c'est d'abord le desert intégral pendant la premiére moitié de la matinée,
je vois un mirage, je crois même voir les arbres se refléter dans l'eau mais aprés je crois voir de l'eau sur la route et ça c'est vraiment pas possible
ensuite soit le le désert totalement plat ou les dunes pour agrémenter le paysage, difficile de trouver plus plat mais pourtant la route reste pénible l'après midi tjs à cause du vent

ensuite quelques restaurants perdus dans le désert comme au croisement de bayevar particulièrement bon et pas cher deux rations de riz lentilles platano pour 5 soles, en plus des fruits sont disponibles à un prix normal de quoi se ravitailler pour la journée

le soleil se couche avant d'arriver à morrope
, je suis étonné d'avoir un refus par une maison encore dans le désert avec toute la place qu'on veut , deuxième refus dans une maison un peu éloignée de la route idéale également
je suis récompensé la troisième fois, il fait pourtant déjà nuit et on est déjà dans la banlieue de morope

la tente bien placée tout prés de la maison et le vélo à l'intérieur


, invitation pour le soir et le petit déjeuner, je serais bien allé aux champs avec eux


si je n'était pas pressé par le passeport et l'arrivée de Danielle

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