97,15km,
7h48 , moyenne 12,45 Km/h, maxi 57
alt
331m, Dénivelé 1360m, maxi 3197m, T° 30,2° le soir
Départ
à 7h45, aussitôt traversé le rio encore en ville, on s'élève
rapidement avec vue sur la ville
à
10h30 , la moitié de la montée est faite oh surprise c'est
goudronné avec des séquences de 7à 12 % mais une moyenne à
5 % ce qui rend la montée très agréable, bizarre des chausures accrochées au fils électrique et poulain qui tête à côté
petit
déjeuner ceviche, suivi d'une deuxième ceviche pour le repas de midi, c'est pas le souvenir mémorable de la ceviche d'il y a 40 ans
mais c'est très bon : riz, mais et poisson avec citron le tout
pour 2soles(60cts d'euro), par contre le poisson est coupé en petits
morceaux avec les arêtes mais ça le fait
ensuite
au cours du reste de la montée deux pauses bières, invité par des
gens à partager leur bière,
en
descendant sur huacabamba j'avais décliné une invitation à boire
et j'avais regretté après, je n'ai donc pas raté les invitations
cette fois
mais en arrivant sur l'autre versant, toutes les montagnes en contre jour sont d'un plus bel effet
et j'ai le temps d'en profiter car la bonne route s'est transformé en piste
avec seulement de temps en temps quelques centaines de mètres goudronné pour nous rappeler comment ça fait de descendre sur du goudron,
ça fera 55km de descente non stop avec presque 3000m de dénivelé négatif, il faut tout de même faire un peu attention aux ravins, les barriéres de securité n'existant pas au Pérou au moins sur ce genre de route
on
passe par la capitale du café organica de la région de piura :
canchaque
A la
tombée de la nuit
plusieurs refus, les gens veulent m'envoyer à un genre d'hôtel mais finalement le long de la grande route je suis bien reçu et invité à boire la chicha
plusieurs refus, les gens veulent m'envoyer à un genre d'hôtel mais finalement le long de la grande route je suis bien reçu et invité à boire la chicha
Lundi
28 Septembre 2015 De Serran à Piura
119,83
km, 7h34 , moyenne 15,83km/h, maxi 30,4
Alt
164m, dénivelé 430m, maxi 393m, T° 28° Le soir
Départ
à 7h , 6h aurait encore été mieux pour profiter de températures
de 22°, mais c'est bien agréable au petit matin
mon
hôte part en camion à 5h et m'a proposé de m'emmener à Piura mais
bien sur j'ai refusé
à 8h
, déjà 20km de fait sur un faux plat descendant et pas trop de vent
contre, (19km/H de moyenne) les montagnes sont tjs proches de chaque
coté, un beau cadre mais à plat
coup
de fil au consulat de lima (puira ne répond pas) qui dit que c'est
seulement à LIMA qu'on peut refaire le passeport
le
détour par puira ne servira qu'à régler mes problèmes de freins
si je trouve le bon magasin pour changer les plaquettes
à la
pause de 10 h , je vois arriver un mec qui me pose direct la
question rituelle, d'où je viensÇa commence à m'agacer et je ne
suis pas trop aimable, il commence m'expliquer qu'il est flic et
qu'il patrouille en civil et sort sa carte de flic, il prend mon vélo
en photo avec son portable et moi aussi je crois, il discute un
moment et fini par partir sans me demander mes papiers , ouf……..
à
midi ceviche à nouveau mais il y a eu inflation ,on est passé de 2
soles à 5 soles
l'après
midi on quitte les montagnes, on ondule sur un faux plat montant avec
un bon vent dans le nez qui va faire chuter la moyenne, la route est
assez pénible, le paysage devient de plus en plus désertique et me
rappelle les abords de la nullarbor plain en Australie
20 km
avant Piura ça commence déjà à être la banlieue, il faudrait
s'arrêter là pour trouver à camper mais il n'est que 5h, je
continue dans cette interminable banlieue, je tente à un garage sans
succès mais m'indique où trouver un magasin de vélo, refait deux
tentatives mais en pleine ville pas facile,je trouve l'endroit
indiqué pour le vélo qui est fermé, je discute avec une maison
voisine qui me propose le trottoir et mettre le vélo à l'abri,ça
ne me tente pas trop, le marchand de légumes à coté propose un
espace entre sa camionnette et un tas de bois dans la rue aussitôt
c'est
alors que type du vélo sort de chez lui les autres lui font signe ,
il vient voir le vélo, on met le vélo chez lui, il y a plein de
place, j'insiste un peu pour essayer de loger là auprès de son
frère, lui a disparu, qui doit demander à son père qui est le
dueno comme il dit (le propriétaire)
finalement
il me propose un matelas au 2eme étage avec la douche et la machine
à laver
(je lave tout je ne garde que mon maillot de bain et un teeshirt) il me propose café et foie de bœuf et yuca.
(je lave tout je ne garde que mon maillot de bain et un teeshirt) il me propose café et foie de bœuf et yuca.
Je ne
voyait pas ça clair de trouver quelque chose dans cette ville mais
il faut tjs tenter, j'avais de toute façon l'hôtel au cas où
maintenant
reste à voir si je vais pouvoir changer les plaquettes de frein
si ça
ne marche pas je n'ai que du plat jusqu'à lima, il faut absolument
que j'apprenne à changer çà et avoir deux jeux de rechange
Mardi
29 septembre 2015 de piura à 60km dans le desert
61km,
4h19, moyenne 14,09km/h, maxi 24,91
alt
171m, Dénivelé 164m, maxi 205m, T° 25° le matin
départ
vers 11h après un bon petit déjeuner et une bataille avec internet
pour faire passer un mail à Danielle, Pour les freins c'est un coup
d'épée dans l'eau, il m'a réglé les freins et prétend que tout
va bien comme ça, c'est vrai que c'est réglé mais ça ne veut pas
dire que les plaquettes sont encore bonnes, je n'ai rien vu qui
ressemblait à un vrai magasin de vélo, mais ça ne m'a rien couté
non plus
je
n'ai pas envie de trainer plus longtemps dans cette ville, à la
sortie des rizières à perte de vue d'un coté, les bananiers de
l'autre,
la route est d'une platitude presque parfaite et très vite c'est le désert
la route est d'une platitude presque parfaite et très vite c'est le désert
même sur les routes toutes droites il y a des problémes |
Pause
ceviche à nouveau mais cette fois pour 10 soles, il faut dire qu'il
y a de plus en plus de poisson, ça devient le menu quotidien
Ensuite
il n'y a vraiment plus rien pendant des km,
au premier restaurant qui se pointe, ils ont même du vrai jus de fruit de maracuya, il fait presque nuit et je n'ai pas envie de planter la tente en plein désert, après avoir demandé à un réparateur de pneu à coté du restau , je trouve un coin bien à l'abri du vent mais d'autres y ont pensé avant moi pour autre choses, après un petit nettoyage je maintiens mon choix
au premier restaurant qui se pointe, ils ont même du vrai jus de fruit de maracuya, il fait presque nuit et je n'ai pas envie de planter la tente en plein désert, après avoir demandé à un réparateur de pneu à coté du restau , je trouve un coin bien à l'abri du vent mais d'autres y ont pensé avant moi pour autre choses, après un petit nettoyage je maintiens mon choix
le
problème est plus le groupe électrogène qui tourne une bonne
partie de la nuit
le matin je lève le camp assez tôt pour partir vers 7h
Mercredi
30 septembre 2015 du désert à morrope
118,67km,
8h40, moyenne 13,68km/h, maxi 23,48
alt
132m, Dénivelé 150m, maxi 165m, T° 26° le soir
Départ avant 7h pour profiter
du matin sans trop de vent, c'est d'abord le desert intégral pendant
la premiére moitié de la matinée,
je vois un mirage, je crois
même voir les arbres se refléter dans l'eau mais aprés je crois
voir de l'eau sur la route et ça c'est vraiment pas possible
ensuite
soit le le désert totalement plat ou les dunes pour agrémenter le
paysage, difficile de trouver plus plat mais pourtant la route reste
pénible l'après midi tjs à cause du vent
ensuite
quelques restaurants perdus dans le désert comme au croisement de
bayevar particulièrement bon et pas cher deux rations de riz
lentilles platano pour 5 soles, en plus des fruits sont disponibles à
un prix normal de quoi se ravitailler pour la journée
le
soleil se couche avant d'arriver à morrope
, je suis étonné d'avoir un refus par une maison encore dans le désert avec toute la place qu'on veut , deuxième refus dans une maison un peu éloignée de la route idéale également
, je suis étonné d'avoir un refus par une maison encore dans le désert avec toute la place qu'on veut , deuxième refus dans une maison un peu éloignée de la route idéale également
je
suis récompensé la troisième fois, il fait pourtant déjà nuit et
on est déjà dans la banlieue de morope
, invitation pour le soir et le petit déjeuner, je serais bien allé aux champs avec eux
si je n'était pas pressé par le passeport et l'arrivée de Danielle
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