mercredi 2 octobre 2019

de Montellano à ...







De Montellano à ….  Tanger Med


Lundi 30 septembre 2019 de Montellano à El Gastor

50 km , durée 4 h 27 , Moyenne 11,24 km/h , Dénivelé 886 m

Le petit déjeuner de l’hostal est vraiment très bon, nous en profitons à plein avant de repartir en direction de la montagne.




A Coripe, nous prenons la via verde : il s’agit d’une voie verte faite sur une ligne de train désaffectée. Nous empruntons une dizaine de tunnels.





On est à présent dans la montagne. Les villages sont tout blancs, maisons blanches aux toits de tuiles rouges, très groupés autour d’une église. El Gastor est perché très haut,
nous y arrivons vers 16 h et nous mangeons sur la place de l’église.
Sérafin et Marlène doivent nous y retrouver, et nous emmener chez les parents de Marlène pour que nous puissions nous laver. de leur maison on surplombe EL Gastor

Oui, car chez Sérafin et Marlène, qui habitent une maison perdue dans la montagne, il n’y a ni eau ni électricité. Heureusement, les parents de Marlène louent une maison dans le village et nous pourrons en profiter pour nous laver et recharger la batterie et les téléphones.



Le soir, nous allons manger des tapas sur la place du village,

puis nous montons en voiture jusqu’à la maison. Elle est en travaux, nous dormirons dans un petit chalet de bois, Serafin et Marlène dans une tente.

Mardi 1er octobre 2019 El Gastor


Au menu : participation aux travaux. Un réservoir doit récupérer l’eau de pluie. Il a été vidé et nettoyé, il est en train d’être repeint. Manfred, le père de Marlène, fixe des gouttières qui amèneront l’eau de pluie dans le réservoir.
Nous aidons Serafin à enlever des saletés accumulées par le précédent propriétaire autour de la maison. C’est impressionnant : plastiques, stores, jouets, verre, tout a été jeté n’importe où.
On travaille toute la matinée, repas puis retour chez les parents de Marlène, douche pour enlever la poussière puis ils nous emmènent à travers la montagne, sur une route magnifique pour arriver au col Puerto de las Palomas.






Superbes paysages de montagne.
On s’arrête en haut, et Serafin nous fait entendre le brame du cerf. On voit de près les grands vautours planer au dessus de nous. On continue et on voit au bord de la route des chevreuils. On arrive à Grazalema où on s’arrête pour manger des tapas au restaurant.


Mercredi 2 octobre 2019 de El Gastor à Jimera de Libar

45 km , durée 3 h 44 , Moyenne 12 km/h , Dénivelé 902 m

Avant notre départ, Marlène nous montre dans la montagne ses parcelles d’oliviers.

Après le petit déjeuner, elle nous emmène récupérer nos vélos qui sont restés chez ses parents.

Les adieux sont difficiles, comme toujours.
Nous quittons El Gastor.


La maison de Marlène et Serafin est juste en bas de ce gros rocher, de l'autre côté de la montagne.

Des villages tout blancs sont perchés dans la montagne.


Nous franchissons de petits cols.


Le soir on s’arrête dans un camping qui loue des ‘cabanas’, petites maisons en rondins mais avec confort.




Jeudi 3 octobre 2019 de Jimera de Libar à San Pablo de Buceite

45,5 km , durée 4 h 06 , Moyenne 11 km/h , Dénivelé 842 m

Nous quittons les cabanas le matin
et partons pour un chemin qui va nous éviter la grand route.
Au début, il est parfait. Puis l’asphalte fait place à du béton strié, pas très agréable pour rouler. Puis le béton strié devient du gravier. Enfin on doit franchir une clôture. Et après la clôture, c’est impossible : le chemin devient piétonnier, descend pour franchir un ruisseau, remonte de l’autre côté entre cailloux et rochers… On fait demi-tour et on reprend la route.

Ce sont les dernières routes de montagne avant la mer.





Nous montons notre dernier col.


Une dernière descente et on quitte les montagnes. La chaleur nous prend à la gorge.





Nous sommes reçus ce soir par Louise, une anglaise originale qui vit ici. Elle ne fait pas de vélo, mais apprécie avoir de la visite et aime la mentalité warmshower.
Ce soir, elle reçoit son amie Ruth, une norvégienne qui a une maison dans un village voisin. Nous mangeons un délicieux repas sur la terrasse.





Vendredi 4 octobre 2019 de San Pablo de Buceite à la Linea de la Conception

49 km , durée 3 h 05 , Moyenne 13,74 km/h , Dénivelé 264 m

Nous prenons notre petit déjeuner sur la terrasse de Louise, face aux champs d’orangers et de mandariniers. Un tracteur se met en route et traite les arbres. Un nuage de pesticides s’élève. 150 m de distance de sécurité ?ce que veulent certain maires .si le vent était vers nous ça serait insuffisant !
Le superbe village de Jimena de la Frontera et son château.
Puis nous passons par Los Angelès !! Qui aurait cru que nous étions allé si loin !!
En avançant vers la mer, un nuage d’oiseaux : des cigognes. Il y en a partout, elles nichent ou se posent sur les poteaux électriques, les toits…
Gibraltar en vue !

Nous traversons une immense zone industrielle. Un très long mur a servi de support à des artistes de rue, et l’effet est très joli.
Nous avons rendez-vous avec Jesus et sa femme sur la place de Linea de la Conception. On est tout près de Gibraltar !
Et voici Jesus et son chat.

agreable soirée passée avec jesus et sa femme, les vélos tapissent les pieces de l'appartement


vu sur gibraltar de l'appartement


Samedi 5 octobre 2019 de Linea de la Conception à Ksar Sghir (Maroc)

37 km , durée 3 h , Moyenne 11,58 km/h , Dénivelé 230 m

Nous allons de Linéa de la Conception à Algesiras.

Pour cela, il faut prendre l’autoroute ! Je ne suis pas rassurée, mais des cyclistes nous doublent : visiblement, c’est normal de faire du vélo sur cette autoroute.


Nous achetons nos billets de ferrry, puis on attend dans le terminal. Pierre écrit un mail, qui ne part pas. Puis on sort du terminal et on se trompe de route : les explications ne sont vraiment pas claires : pourquoi dire de tourner à droite alors qu’il faut d’abord tourner à gauche ? Nous serons les derniers à entrer dans le ferry.
Une heure et demi plus tard, arrivée à Tanger Med.



Je veux acheter mon billet pour le ferry Tanger Med – Sète qui part le lendemain. On a bien du mal à comprendre ce qu’il faut faire, mais on finit par y arriver. A la douane, un policier veut faire passer nos vélos DANS l’appareil à rayons X pour les bagages ! C’est impossible, il finit par renoncer, ouf. Il tapote soigneusement le vélo de Pierre pour vérifier que rien n’a été caché dans les tubes. Pendant ce temps, mon vélo suit sans aucun contrôle.
Ensuit nous allons jusqu’à Ksar Sghir trouver un lieu pour dormir : ce sera une maison d’hôte très calme, tenue par des français. Nous prenons aussi le repas du soir, délicieux.

je resors de l hotel pour voir le coucher du soleil sur la plage et le port mais un peu tard




Dimanche 6 octobre 2019

de Ksar Sghir à Tanger Med
puis retour à Ksar Sghir jusqu’à un peu aprés Souk Kdim

48,5 km , durée 3 h 1/2 , Moyenne 14,2 km/h , Dénivelé 565 m


Départ du port vers 16h heure marocaine aprés les adieux à Danielle qui part rassurée, elle avait peur que son billet soit faux,qu’elle ait à racheter un billet, bref aprés avoir fait la queue à 15h pour un départ à 20h elle récupére son ticket validé avec les tickets repas , tout est bon et je peux partir tranquille aprés avoir partagé notre dernier repas comme à l’habitude vers 15h


je repars à Ksar Sghir pour récupérer la route de Tétouan par l’intérieur au plus court, je rate la sortie de la 4 voies et me rend compte que je ne peux plus sortir aprés, il y a un viaduc, j’ai une option , prendre un petit chemin(Danielle aime ça) finalement pas trop pourri
je ne voulais pas faire demi tour car je me suis rendu compte que le Maroc c’est pas plat et que j’ai prés de 7000m de dénivelé sur 400km à faire en 5j maxi pour avoir le ferry, c’est pas mieux que traverser les 500km du Turkmenistan en 5jours où c’était plat
Aprés le sentier une petite montée à 300m et une belle vue sur un lac à la descente


le soleil baisse déjà et j’apprécie la lumiére rasante du soleil couchant

une fois le soleil couché je m’arrete dans un petit village, je vais demander pour camper ,c’est une petite ferme mais là le probléme de langue pose probléme, la dame ne comprend rien mais ne semble pas hostile puis s’en va ,je la suis vers la prochaine maison puis elle disparaît mais un jeune me fait signe et me propose de dormir dans une maison en construction sécurisée c’est parfait

son cousin va venir aprés il parle un peu espagnol,on verra ensuite que au moins dans cette région on a plus de chance avec l’espagnol qu’avec le français, en fait personne ne parle français à part un flic de temps en temps, en général le français se limite à « bonjour ça va »
un peu plus tard aprés que je sois endormi ils vont m’amener un plat de tomate avec un œuf et un pain,du coup je remange une deuxiéme fois

2 commentaires:

  1. Bon, j'espère que tout va bien et que Danielle ne tardera pas trop à retrouver la Normandie. Nous la verrons peut-être bientôt à une de nos sorties du lundi...
    Quant à toi, Pierre, bonne route pour de nouvelles aventures à travers le continent africain.
    Bien amicalement

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  2. Bravo! I admire your courage to travel with bikes to Asian countries...(I am a Greek friend of Serafin and Marleen).

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