Lundi
30
septembre
2019
de
Montellano
à
El Gastor
50
km
, durée
4
h 27
, Moyenne
11,24
km/h , Dénivelé
886
m
Le petit déjeuner de l’hostal
est vraiment très bon, nous en profitons à plein avant de repartir
en direction de la montagne.
A Coripe, nous prenons la via
verde : il s’agit d’une voie verte faite sur une ligne de
train désaffectée. Nous empruntons une dizaine de tunnels.
On est à présent dans la
montagne. Les villages sont tout blancs, maisons blanches aux toits
de tuiles rouges, très groupés autour d’une église. El Gastor
est perché très haut,
nous y arrivons vers 16 h et nous mangeons sur la place de l’église.
nous y arrivons vers 16 h et nous mangeons sur la place de l’église.
Sérafin et Marlène doivent
nous y retrouver, et nous emmener chez les parents de Marlène pour
que nous puissions nous laver. de leur maison on surplombe EL Gastor
Oui, car chez Sérafin et
Marlène, qui habitent une maison perdue dans la montagne, il n’y a
ni eau ni électricité. Heureusement, les parents de Marlène louent
une maison dans le village et nous pourrons en profiter pour nous
laver et recharger la batterie et les téléphones.
Le soir, nous allons manger
des tapas sur la place du village,
puis nous montons en voiture jusqu’à la maison. Elle est en travaux, nous dormirons dans un petit chalet de bois, Serafin et Marlène dans une tente.
puis nous montons en voiture jusqu’à la maison. Elle est en travaux, nous dormirons dans un petit chalet de bois, Serafin et Marlène dans une tente.
Mardi
1er
octobre
2019
El Gastor
Au menu : participation
aux travaux. Un réservoir doit récupérer l’eau de pluie. Il a
été vidé et nettoyé, il est en train d’être repeint. Manfred,
le père de Marlène, fixe des gouttières qui amèneront l’eau de
pluie dans le réservoir.
Nous aidons Serafin à enlever
des saletés accumulées par le précédent propriétaire autour de
la maison. C’est impressionnant : plastiques, stores, jouets,
verre, tout a été jeté n’importe où.
On travaille toute la matinée,
repas puis retour chez les parents de Marlène, douche pour enlever
la poussière puis ils nous emmènent à travers la montagne, sur une
route magnifique pour arriver au col Puerto de las Palomas.
Superbes paysages de montagne.
On s’arrête en haut, et
Serafin nous fait entendre le brame du cerf. On voit de près les
grands vautours planer au dessus de nous. On continue et on voit au
bord de la route des chevreuils. On arrive à Grazalema où on
s’arrête pour manger des tapas au restaurant.
Mercredi
2
octobre
2019
de
El Gastor
à
Jimera de Libar
45 km
, durée 3 h 44 , Moyenne 12
km/h , Dénivelé 902 m
Après le petit déjeuner,
elle nous emmène récupérer nos vélos qui sont restés chez ses
parents.
Les adieux sont difficiles, comme toujours.
Nous quittons El Gastor.
La maison de Marlène et Serafin est juste en bas de ce gros rocher, de l'autre côté de la montagne.
Nous franchissons de
petits cols.
Le soir on s’arrête
dans un camping qui loue des ‘cabanas’, petites maisons en
rondins mais avec confort.
Jeudi
3
octobre
2019
de Jimera
de Libar à San
Pablo de Buceite
45,5 km
, durée 4 h 06
, Moyenne 11 km/h , Dénivelé
842 m
Au début, il est parfait.
Puis l’asphalte fait place à du béton strié, pas très agréable
pour rouler. Puis le béton strié devient du gravier. Enfin on doit
franchir une clôture. Et après la clôture, c’est impossible :
le chemin devient piétonnier, descend pour franchir un ruisseau,
remonte de l’autre côté entre cailloux et rochers… On fait
demi-tour et on reprend la route.
Nous
sommes reçus ce soir par Louise, une anglaise originale qui vit ici.
Elle ne fait pas de vélo, mais apprécie avoir de la visite et aime
la mentalité warmshower.
Ce
soir, elle reçoit son amie Ruth, une norvégienne qui a une maison
dans un village voisin. Nous mangeons un délicieux repas sur la
terrasse.
Vendredi
4
octobre
2019
de
San Pablo de
Buceite à la
Linea de la Conception
49 km
, durée 3 h 05 ,
Moyenne 13,74 km/h , Dénivelé
264 m
Nous prenons notre petit
déjeuner sur la terrasse de Louise, face aux champs d’orangers et
de mandariniers. Un tracteur se met en route et traite les arbres. Un
nuage de pesticides s’élève. 150 m de distance de sécurité ?ce que veulent certain maires .si le vent était vers nous ça serait insuffisant !
En avançant vers la mer, un
nuage d’oiseaux : des cigognes. Il y en a partout, elles
nichent ou se posent sur les poteaux électriques, les toits…
Nous traversons une immense
zone industrielle. Un très long mur a servi de support à des
artistes de rue, et l’effet est très joli.
Nous avons rendez-vous avec
Jesus et sa femme sur la place de Linea de la Conception. On est tout
près de Gibraltar !
agreable soirée passée avec jesus et sa femme, les vélos tapissent les pieces de l'appartement
vu sur gibraltar de l'appartement
vu sur gibraltar de l'appartement
Samedi
5
octobre
2019
de Linea
de la Conception à
Ksar Sghir (Maroc)
37 km
, durée 3 h , Moyenne 11,58
km/h , Dénivelé 230 m
Nous
allons de Linéa de la Conception à Algesiras.
Pour cela, il faut prendre l’autoroute ! Je ne suis pas rassurée, mais des cyclistes nous doublent : visiblement, c’est normal de faire du vélo sur cette autoroute.
Pour cela, il faut prendre l’autoroute ! Je ne suis pas rassurée, mais des cyclistes nous doublent : visiblement, c’est normal de faire du vélo sur cette autoroute.
Nous
achetons nos billets de ferrry, puis on attend dans le terminal.
Pierre écrit un mail, qui ne part pas. Puis on sort du terminal et
on se trompe de route : les explications ne sont vraiment pas
claires : pourquoi dire de tourner à droite alors qu’il faut
d’abord tourner à gauche ? Nous serons les derniers à entrer
dans le ferry.
Une
heure et demi plus tard, arrivée à Tanger Med.
Je veux acheter mon billet pour le ferry Tanger Med – Sète qui part le lendemain. On a bien du mal à comprendre ce qu’il faut faire, mais on finit par y arriver. A la douane, un policier veut faire passer nos vélos DANS l’appareil à rayons X pour les bagages ! C’est impossible, il finit par renoncer, ouf. Il tapote soigneusement le vélo de Pierre pour vérifier que rien n’a été caché dans les tubes. Pendant ce temps, mon vélo suit sans aucun contrôle.
Je veux acheter mon billet pour le ferry Tanger Med – Sète qui part le lendemain. On a bien du mal à comprendre ce qu’il faut faire, mais on finit par y arriver. A la douane, un policier veut faire passer nos vélos DANS l’appareil à rayons X pour les bagages ! C’est impossible, il finit par renoncer, ouf. Il tapote soigneusement le vélo de Pierre pour vérifier que rien n’a été caché dans les tubes. Pendant ce temps, mon vélo suit sans aucun contrôle.
Ensuit nous allons jusqu’à
Ksar Sghir trouver un lieu pour dormir : ce sera une maison
d’hôte très calme, tenue par des français. Nous prenons aussi le
repas du soir, délicieux.
je resors de l hotel pour voir le coucher du soleil sur la plage et le port mais un peu tard
Dimanche
6
octobre
2019
de
Ksar Sghir
à Tanger Med
puis
retour à
Ksar Sghir
jusqu’à un peu
aprés
Souk Kdim
48,5 km
, durée 3 h 1/2 ,
Moyenne 14,2 km/h , Dénivelé
565 m
Départ du port vers 16h heure
marocaine aprés les adieux à Danielle qui part rassurée, elle
avait peur que son billet soit faux,qu’elle ait à racheter un
billet, bref aprés avoir fait la queue à 15h pour un départ à 20h
elle récupére son ticket validé avec les tickets repas , tout est
bon et je peux partir tranquille aprés avoir partagé notre dernier
repas comme à l’habitude vers 15h
je repars à Ksar Sghir pour
récupérer la route de Tétouan par l’intérieur au plus court, je
rate la sortie de la 4 voies et me rend compte que je ne peux plus
sortir aprés, il y a un viaduc, j’ai une option , prendre un petit
chemin(Danielle aime ça) finalement pas trop pourri
je ne voulais pas faire demi
tour car je me suis rendu compte que le Maroc c’est pas plat et que
j’ai prés de 7000m de dénivelé sur 400km à faire en 5j maxi
pour avoir le ferry, c’est pas mieux que traverser les 500km du
Turkmenistan en 5jours où c’était plat
Aprés le sentier une petite
montée à 300m et une belle vue sur un lac à la descente
le soleil baisse déjà et
j’apprécie la lumiére rasante du soleil couchant
une fois le soleil couché je
m’arrete dans un petit village, je vais demander pour camper
,c’est une petite ferme mais là le probléme de langue pose
probléme, la dame ne comprend rien mais ne semble pas hostile puis
s’en va ,je la suis vers la prochaine maison puis elle disparaît
mais un jeune me fait signe et me propose de dormir dans une maison
en construction sécurisée c’est parfait
son cousin va venir aprés il
parle un peu espagnol,on verra ensuite que au moins dans cette région
on a plus de chance avec l’espagnol qu’avec le français, en fait
personne ne parle français à part un flic de temps en temps, en
général le français se limite à « bonjour ça va »
un peu plus tard aprés que je
sois endormi ils vont m’amener un plat de tomate avec un œuf et un
pain,du coup je remange une deuxiéme fois
Bon, j'espère que tout va bien et que Danielle ne tardera pas trop à retrouver la Normandie. Nous la verrons peut-être bientôt à une de nos sorties du lundi...
RépondreSupprimerQuant à toi, Pierre, bonne route pour de nouvelles aventures à travers le continent africain.
Bien amicalement
Bravo! I admire your courage to travel with bikes to Asian countries...(I am a Greek friend of Serafin and Marleen).
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