vendredi 20 avril 2018

Blog 47 Bulgarie/Espagne

Aprés deux semaines et demi d’attente on fini par embarquer sur le ferry au petit matin,on a attendu presque toute la nuit dans le port
comme prévu le lendemain matin on est au large de Bakou mais on passe la journée en attente de je ne sais quoi pour finalement débarquer à la nuit
vu le temps perdu je prends un taxi pour bakou pour attrapper un train de nuit pour tbilissi, complications ils ne veulent pas du vélo,il faut le démonter
arrivé en georgie il n’y aurait qu’un train de nuit pour Poti,ça n’a pas d’intérêt je fini par prendre un petit bus,l’ambiance est désagreable,porteurs de bagages pour les touriste à l’affut d’une bonne affaire,rien à voir avec les derniers 6 mois de voyage
arrivé à 15 km de Poti le bus me large en pleine campagne,il fait déjà nuit, car lui finalement va à Batumi
je vais jusqu’au port, demain c’est dimanche mais s’il y a un ferry ça sera ouvert
je croise la police qui va m’emmener au quartier général de la police où je peux camper sur leur parking
le lendemain c’est bien ouvert mais avec un ferry que pour l’ukraine
je repars en vélo cette fois pour Batumi à 60 km de là,il fait un temps estival surprenant pour mi décembre, j’espére trouver un ferry pour la bulgarie, cette fois coup de chance un ferry part le soir même pour Burghas
2 jours de ferry,il n’y a pratiquement que des chauffeurs de camions et j’en ai un avec qui je partage la cabine qui ronfle comme pas possible mais il faut s’adapter

Pendant la traversée le temps change et se met au froid, pour aller en turquie on monte à 600m ,je trouve froid et neige, je traverse un village fantôme , il ne reste qu’une dizaine d’habitants dans un village avec plus d’une centaine de maisons (ça a été déserté aprés la chute du mur 1989) mais je suis bien accueilli dans une petite caravane chauffée, par ce temps glacial c’est bienvenu

Passage en Turquie ça change, les petits villages grouillent de monde, pour Noël je suis invité au restau et j’ai aussi des petits cadeaux teeshirt et sirop de betterave fait maison
je regagne istambul ,je suis bloqué par la police , c’est interdit de prendre le pont à vélo, une dépanneuse venue chercher une voiture m’emméne
je passe dire un bonjour au patron du restau qui m’avait ouvert sa portiére, je crois qu’il m’invite à manger mais non ,il veut que je régle l’addition , il attend encore
je retourne à l’hostel bien sympa, passe dire bonjour à mon réparateur de vélo et trouve un warmshower pour le soir, je vais fêter le nouvel an avec eux,j’en ai même un deuxiéme qui était prêt à me laisser sa maison pour le weekend mais on ne peut pas être partout
le 2 janvier je pars en cargo,plusieures étapes dans des ports turcs, puis Malte et valencia en Espagne, je suis le seul passager sur le cargo, l’équipage est polonais,pas trop sympa sauf un slovaque très sympa,c’est un des pilotes

l’Espagne c’est la bonne surprise,beau temps sec et pas trop froid,des pistes cyclables partout et je recommande en particulier «  la via verde de la tierra alta » avec de nombreux tunnels à travers la montagne,
des automobilistes d’une grande civilité quand on est pas sur une piste cyclable,
des champs d’orangers et même des orangers sauvages ,on peut se servir c’est la capacité des sacoches le facteur limitant
des champs d’oliviers où le terrain est parfaitement plat pour faciliter la cueillette et du coup terrain de camping idéal
un paysan sympa bien qu’il aime sa centrale nucléaire chez qui j’ai fait halte

par contre les warmshowers ne repondent pas souvent positivement

mardi 17 avril 2018

blog 46 Asie Kazakstan/Uzbekistan

Départ le 21 Octobre de Biskek , direction France au plus vite ,au plus direct car l’hiver approche,j’ai racheté une doudoune et des gants extra chaud mais il ne va pas falloir aller bien haut en altitude pour trouver la neige
je repasse à bielovodskoie voir mes amis Aztek et Rosa mais fait simplement ma pause déjeuner malgré leur insistance pour passer la nuit
le soir je suis à la frontiére kazak
l’accueil au kazakstan est excellent , le niveau de vie est nettement supérieur au kirgistan,il y a souvent des douches dans les maisons
c’est des grandes plaines plates,le vent est plutôt favorable,170 km la premiére journée , on peut voir les énormes tracteurs de l’époque soviétique
en 4 jours j’ai traversé le petit bout de kazakstan et j’arrive à Tashkent
c’est la galére pour trouver de l argent mais un passant m’emmene dans une banque bien cachée ,encore ouverte à 8 h du soir,une fille parle anglais , me donne de l’argent avec ma carte, me recharge de l’internet sur mon portable gratos et me fait amener des sandwichs, c’est bien la premiére fois que je suis accueilli ainsi dans une banque

à la 2eme semaine de mon retour ,àprés Taschkent je rencontre serafin et marléne,je vais rouler une semaine avec eux ,on évite la grosse route très monotone qui va à samarcan,c’est d’abord des champs de coton irrigués à perte de vue,c’est la fin de la recolte de coton, il semble qu’avec le nouveau dictateur les enfants ne sont plus obligés à cueillir le coton mais les adulte oui, et s’ils ne cueillent pas leur contingrent ils doivent payer une amende
puis on prend des petites routes dans le desert un peu plus variées avec un accueil exceptionnel pratiquement tous les soirs

nos routes se séparent,à nouveau champs de coton et de riz puis c’est le premier desert à traverser

une halte à khiva et même un détour d’une journée pour visiter cette ville historique
puis une halte à noukus avant d’attaquer le plus grand desert qui s’étend jusqu’au kazakstan
en plein desert un warmshower dans un hotel restaurant isolé en plein désert àplus de 100 km du prochain village

Au Kazakstan beaucoup plus d’animaux qu’en uzbekistan et en particulier des chameaux et dromadaires dans les petis villages tous les 50/60 km
je peux même assister à la traite de dromadaire et de gouter au lait de dromadaires
sur la route des voitures s’arretent et me donnent des provision
l’un d’eux m’invite à venir chez lui à Aktaou

j’arrive un soir à aktaou,je l’appelle et je tombe en plein festin d’anniversaire

ensuite je vais à avoir à attendre 2 semaines et 1/2 pour avoir un ferry pour traverser la mer caspienne, c’est la fin du voyage 100 % vélo mise à part les deux traversées de tunnel

vendredi 13 avril 2018

blog 45 Asie Kiigizistan

Aprés la Frontiére descente sur Sary tash ,je retrouve le Français Elie, on quitte la neige ,
j’espérais qu’il allait faire plus chaud mais il y a encore de la glace sur la tente le matin, on campe ensemble à sarytasch,


on fait des courses,ici dans les petites épiceries on vend la vodka au verre, un gars boit un coup pendant qu’on fait les courses ; en sortant on voit notre gars parterre ivre mort,quelqun essaye de le réanimer,une ambulance arrive et l’emmène,il semble que le scénario soit habituel
la religion musulmane a tout de même du bon

des petits cols au programme avec des super lacets comme j’aime pour la descente

les yourtes font leur apparition qu’on ne voyait guére au tadgikistan

les machines agricoles aussi
,le foin est stocké sur les habitations, c’est sans doute pour l’isolation,
 
on vient chercher l’eau en bidon,l’eau est courante mais ne court pas partout
je rejoins à nouveau Elie qui est avec 3 espagnols à la recherche d’un campement

l’un d’eux a un vélo très spécial sur haussé qu’il a fabriqué lui même copié sur un italien,je l’ai essayé, bien sur on domine ,on est à la hauteur des camions,mais bonjour quand il y a du vent, et sur les pistes si on doit s’arrêter brutalement il faut anticiper,mais pour faire le clown pourquoi pas,dans mon blog j’avais fait croire que j’avais changé de vélo ,certains l’on cru


je vais aller jusqu’à osch avec eux par la piste

ici le transport du foin en vrac prend souvent toute la largeur de la route



A Osch je renvoie mon passeport en france pour essayer d’avoir le visa chinois
je repars vers Biskek mais vu que j’ai le temps en attendant mon passeport je prends les chemins de traverse en direction du lac son koul
un peu de grand route au début où les troupeaux font la loi malgré tout

on alimente la mb à la main mais on fauche la luzerne avec une super andaineuse
puis de la petite route où on fait sécher le tournesol sur la route



un premier col pour arriver à kazarman avec partout des troupeaux de chevaux en total liberté qui ne nous quitterons plus jusqu’à biskek













mes freins donnent des signes de faiblesse,je cherche mes plaquettes de reserve, pas moyen de les trouver,je fulmine pendant que le gamin me regarde tranquillement
 

les chevaux sont elevés principalement pour la viande mais servent aussi comme principal moyen de transport surtout dans les montagnes,un petit essai pour la frime

les gens sont très sympa ici aussi, j’aurai une grande chambre pour moi seul



ensuite en route pour le lac son koul,encore un petit col,en haut je suis invité dans une yourt,je fais une distribution de dattes très appréciées






rencontre en bas de deux espagnols coco et martha, très sympa,sont cool, ne vont pas trop vite, ils campent même à 3h de l’aprés midi,c’est un peu tôt pour moi



je les laisse pour monter le dernier col avant son koul




descente de son koul








je rejoint sary bulak et prends à nouveau de la piste pour rejoindre issy koul,route conseillée par des cyclo allemands qui l’ont prise dans l’autre sens beaucoup plus difficile


tjs beaucoup de chevaux et aussi des yack














une route pas facile même en descendant et arrivée sur le lac issy






même en plaine les chevaux sont tjs là et en total liberté
mais sont aussi utiles pour le transport du fourrage

recolte ddes pommes de terre, labour en planche et fin de moisson



des convois impressionants de luzerne
invitation
aussi mais vent digne de la patagonie


puis descente sur biskek, les enfants qui vont à l’école me questionnent tjs bien sapés


à l’hostel à biskek,à nouveau repaire de cyclo,
c’est la premi ére fois que je trouve un cyclo sans réchaud et sans filtre à eau,lui il mange chou et oignon, je vais essayer ça l’hiver arrive ça va être de saison



En attendant mon visa et aprés 4 jours de pause à Biskek je fais un peu de tourisme au parc Alacha au sud de Biskek,le mauvais temps des jours précédents a laissé des traces(de la neige)







puis nouvelle pause à Biskek,
je jette l’éponge pour le visa chinois, Laure va me faire un visa Uzbek plus le temps de renvoyer le passeport,j’en ai pour une à deux semaines

j’en profite pour aller à la frontiére kazak par la montagne, l’idée est de prendre de l’avance et le jour j prendre un bus jusqu’à la frontiére

je suis coupé dans mon élan dés le deuxiéme jour par une invitation d’un cavalier
je suis d’abord invité à manger puis invité au marriage
le lendemain promenade à cheval, ils insistent pour que je reste encore, je leur promet que je m’arrete au retour, un petit coup de vdka pour la route,la bouteille y passe


la nuit avec un berger


puis un bon col m’attend qui se termine par un tunnel



aprés c’est de la steppe à plat

puis un deuxiéme col enneigé, les températures chutent sérieusement, heureusement il y a du soleil pour se réchauffer





on redescend ensuite dans la vallée,les écoliers tjs bien sapés

une surprise un grand lac de barrage
puis la frontiére kazak mais sans passeport il faut bien faire demi tour ,je n’aime pas prendre deux fois la même route mais il n’y a pas beaucoup de choix

je campe à nouveau dans la même ferme

avant de monter le col , fait un bonjour aux bergers qui m’avaient invité
un peu avant mon véritable retour pour la france je passe les 12000 km


et m’arrete à nouveau dans la ferme avec le cheval mais pas le temps de faire à nouveau une promenade à cheval,je récupére mon pantalon iranien qui s’est trouvé perdu avant que je parte

c'est le marché aux petits ballots de foin
je regagne biskek , mon passeport est tout juste arrivé
je dois faire encore en ligne le visa pour l’azerbaijan
un dernier au revoir à la ferme aux chevaux

puis c’est le vrai départ pour le retour en France