jeudi 30 juillet 2015

mercredi 29 Juillet 2015 : de Raquira à Villa de Leyva

35km,11,5km/h, maxi 44km/h, dénivelé 378m, Alt 2133, alt maxi 2304m

vu par Pierre
le GPS nous indique 15km pour villa de Leyva, je propose à Danielle d'aller voir un monastère dans le désert de la candelaria,il paraît que ça ne monte pas beaucoup, il faut repasser par Raquira ensuite
et il est déjà 11H, Danielle n'est pas très partante ;
On y va tout de même car on fait toujours ce que je décide !! mais après 3km de montée et 200m de dénivelé, mon GPS n'indiquant que 1km et demi, une grande descente se profile qu'il faudra remonter et un gros doute sur la distance pour villa de Leyva (en fait il y aura 30km et pas 15, il va falloir interpréter le GPS qui dit parfois vrai mais pas toujours)
on décide donc de rebrousser chemin, on aura fait la montée pour le plaisir de redescendre cette fois sur une bonne route.
Cette fois on prend la route de villa de Leyva qui commence par une descente douce sur une belle route, on a récupéré une carte que nous ont donné des danois mais qui n'est pas beaucoup plus précise que le GPS, à l'aide des deux on prend tout de même des chemins de terre et un raccourci qui cette fois est vraiment plus plat que la route principale (on est pas encore tout à fait vacciné)
on arrive à villa de Leyva à 16h30 , on est attendu par un warmshower
il fait beau 27 /28°, Danielle commence à trouver qu'il fait trop chaud, le climat de la Bretagne lui convient mieux

vu par Danielle

Raquira est une très jolie petite ville touristique, aux maisons très colorées.

Mais à 10h il fait déjà chaud, on voit qu'on est remonté vers le nord ! Le paysage devient un peu désertique.


Pierre veut absolument aller voir un monastère, sûrement très beau, car autrement on ne fera que 15 km, ce n'est vraiment pas assez pour la journée, on y sera dans une heure !
mais je ne suis pas emballée : il fait déjà chaud et il va y avoir des montées...

Des beaux paysages, des jolies fleurs,

un gros oiseau (condor?) nous survole ….

el condor pasa
A bout de 3,5 km le GPS indique que Raquira est à 1 km ! De quoi nous inquiéter pour la suite. On redescend et on prend la route de Villa de Leyva. La route est super, goudronnée, quel plaisir !
A Marchandeuse on mange des petites patates colombiennes grillées et de la saucisse, des bananes plantains et du yucca. Très bon.
Mais après, la route bifurque, nous laissons la grande route pour prendre encore une petite route en tôle ondulée. Ce n'est pas drôle de se faire secouer ainsi juste après le repas.
Puis un petit raccourci, mais plat cette fois, et nous arrivons a Villa de Leyva, très jolie ville mais pavée.


Ce soir, nous sommes logés chez la grand-mère de Duvan, les conversations sont difficiles et toujours pas d'internet !


la grand mère de Duvan devant une tapisserie représentant sa ferme




Mardi 28 juillet 2015 : lenguazaque à Raquira

42km, 10,6km/h, max 39,8, dénivelé 538m ,Alt 2128m, Alt maxi

Vu par Pierre

Danielle vient de m'effacer mon compte rendu de la journée pour séparer le mardi et le mercredi et j'avais oublié d'enregistrer, alors je recommence

A la sortie de lenguazaque on prend une route avec beaucoup de cailloux qui ressortent de partout, un bon test pour voir si le vélo resiste et aussi si les fesses résistent, Danielle ne se plaint pas , elle doit commencer à se roder

départ vers Raquira
Après quelques montées on retrouve une bonne route, une descente et ensuite du faux plat descendant vraiment relax
Mais Danielle doit trouver ça un peu monotone car après avoir demandé sa route une fois de plus pour être sûre, un gamin lui indique un raccourci pour Raquira
On quitte la bonne route pour un chemin de terre plein de cailloux (nouveau test pour les fesses) qui monte raisonnablement mais fort longtemps ;
sur l'agréable raccourci
on répété régulièrement : « après le prochain virage ça va descendre » mais c'est comme »demain on rase gratis » c'est tjs le prochain virage et tjs le prochain, avec tout ça on prend plus de 200m de dénivelé





















la descente n'est pas pas meilleure, on descend à 8/10km/h et je n'arrive pas semer Danielle, elle descend aussi vite que moi, elle commence à prendre des risques,

















à un croisement Danielle reprend un nouveau raccourci et la route devient un chemin pour tracteur avec des pierres partout et des graviers glissants, Danielle jure qu'elle ne prendra plus de raccourcis( jusqu'à demain!)


on arrive à Raquira à 17h30, le temps de trouver un hôtel pas trop cher, après discutions 13 euros mais tjs pas d'internet.

Raquira, le pays de la poterie

une sainte bien hautaine

Vu par Danielle

Pierre a commencé à me dire « au prochain virage ça va descendre » le jour où nous avons mis toute la journée pour faire 11 km.
Et après le virage, « bon, là d'accord ça monte, mais tu verras, au prochain virage, ça va descendre ! »
C'est devenu un gag, qui marche toujours : « après le prochain virage, la route redevient bonne », ça nous fait toujours rire car évidemment, c'est au prochain virage, pas celui-là, le prochain…

En sortant de Raquira, nous mangeons notre pain blanc, 2 km de bonne route sans trop de pente. Puis on part sur une piste très fréquentée des camions, avec des usines de charbon ou autre, les camions nous envoient des nuages de poussière noire. Le soir je me sens crasseuse, tous mes vêtements sont imprégnés de cette poussière.
Ensuite de nouveau une bonne route, avec pas mal de trafic, mais à un croisement on se retrouve de nouveau sur une piste avec des cailloux.
Quand on prend le raccourci, c'est pire, et en plus il monte trop pour que je puisse pédaler. C'est long. Je jure de ne plus prendre de raccourci. Serment d'ivrogne ! rigole Pierre. De fait, quand on m'explique que ce petit chemin à droite est bien plus rapide que la route, qu'il mène à Raquira en rien de temps, je craque : allez, on le prend ! Sauf qu'il couvert de gros cailloux et qu'on a un mal fou à rouler là-dessus… Mais il est déjà 5h1/2, il faut se dépêcher pour ne pas être pris par la nuit, on prend des risques. Heureusement, on ne tombe pas.
En arrivant, des poteries.

Raquira est la villes des potiers et des poteries !

lundi 27 juillet : de Cucunuba à Lenguazaque

11km, 7km/h, vit maxi 24 ,5km/h, dénivelé 368m, alt maxi 2850m

La journée vue par Danielle

La journée commence mal : j'ai mal dormi, de plus j'ai un peu de diarrhée, pas grave mais fatigante comme toujours.
Pierre essaye de trouver une connexion internet, mais n'arrive pas à se connecter ni au blog, ni à Google.
On part à 10 h, les rues de Cucunuba sont trempées car il a bien plu pendant la nuit.

du soleil pour partir de Cucunuba
La route n'est qu'une piste. Au départ de Cucunuba, nous demandons à un homme notre chemin, et il nous explique qu'à droite, c'est une route très dure, et tout droit, c'est plus facile. On prend tout droit bien sûr !
Est-ce que c'était une (mauvaise) blague, ou est ce qu'on s'est trompé ? Ca commence par une bonne montée, qui n'est qu'un aperçu de ce qui nous attend.
La piste de terre est trempée, ça glisse, en général ça monte raide, voire très raide, mais quand ça descend c'est pas mieux.
Pierre met pied à terre pour pousser son vélo 4 ou 5 fois, d'habitude ça ne lui arrive pas ! Quant à moi, inutile de vous dire que je ne pédale pas beaucoup.
Peu de monde sur cette route : des motos et quelques voitures. Le temps n'est pas avec nous : il pleut, il fait froid puis le soleil arrive et on a trop chaud, on se déshabille et un quart d'heure après ça recommence. On n'arrête pas de se couvrir et se découvrir.

dans le nuage : la pluie commence

descente sur Languazaque sur la terre glissante



Mais les paysages sont de vraies récompenses quand on arrive en haut.

Au bout de 4 h on a fait 7,5 km, un record, non ? Et à ce moment, Pierre crève…

La réparation dure moins d'une heure. Un petit bout de fer s'est fiché dans le pneu arrière, comme pour mon pneu à l'arrivée à Bogotá.
Il nous reste encore 2,5 km , il est 3 h et on n'a pas encore mangé ! Dire que nous pensions arriver à Raquira ce soir !
En arrivant à Lenguazaque, nous entrons tout crottés dans une buvette, on discute bien en espagnol avec le patron et on mange avec grand plaisir des pommes de terre de Colombie, petites mais très goûteuses, et des sortes de saucisses : on a très faim, on en redemande ! Le patron nous montre une photo d'un gars qui s'est arrêté chez lui et qui venait d'Alaska, avec comme but l'Argentine. On parle du futur voyage de Pierre.
Quand on veut payer, il nous offre ce que nous avons mangé, et nous conseille un petit hôtel au centre ville.

L'hôtel n'est vraiment pas cher : 25 000 pesos pour la chambre, soit environ 8,5 euros. Mais il n'y a pas internet, et à la bibliothèque on n'arrive pas à se connecter au blog.

Vu par Pierre

oui c'est assez extraordinaire de faire 11km et d'avoir l'impression d'avoir fait une journée de vélo comme aller chez Sikko (60km), faire 7km/h , mais avec pauses et pannes on passe tout de même 5h1/2 sur la route je crois qu'on aura du mal à faire mieux(2km/h)
Tobago c'était du billard, cette fois j'ai poussé le vélo plusieurs fois, impossible de repartir dans des cotes à plus de 20 % sur de la terre glissante
je ne sais pas combien de km je ferais tout seul dans ces conditions ? 20 ou 30 peut être en allant jusqu'à la nuit
ici on passe vite de l’auto-pista (autoroute) à la pista con muy fuerte lomas (avec de fortes côtes)

à l'intention de Nathalie je peux encore prendre une bouteille d'un litre et demie avec ma main gauche, c'est un test pour voir l'évolution,
sinon ça n'a pas l'air de s'arranger et le traitement homeo de notre copain Luc n'a pas l'air de faire d'effet, j’espère que ça n'évoluera pas trop vite et que ça tiendra jusqu'à la terre de feu
mais maintenant j'ai la sainte vierge donnée par la mère de Léo dans ma sacoche de guidon
c'est la dernière tentative !
J'ai aussi une deuxième poignée sur le guidon pour étendre les doigts comme exercice ce qui me ralenti un peu et m'évite d'attendre Danielle

A l'intention de Romain,j'ai utilisé sa chambre à air aujourd'hui, j'espérais bien ne pas en avoir besoin avec mes pneus increvables(2ème crevaison en 1000km) , je n'en ai emmené qu'une sur les deux

Merci à ceux qui font des commentaires,c'est sympa

Dimanche 26 juillet 2015 : de Choconta à Cucunuba

27,5 km, 9,5 km/h, dénivelé 525 m, altitude maxi 2900 m, t° mini 14°


vu par Pierre

on démarre par 10km de montée pas trop raide mais vite sans goudron et beaucoup de nids de poules, Danielle fait presque tout en vélo, les paysages sont magnifiques
par contre sur ce genre de route on va à peine plus vite dans les descentes que dans les montées, quelques fois pas plus de 8km/h ce qui nous a fait guère plus de 8km/h sur les 20 premiers km sans compter les pauses mais on est en vacances, on s’arrête pour les photos
les paysans traitent toujours leurs patates avec des bidons sommaires sur le dos
le GPS nous indiquait hier 10km1/2 pour Cucunuba, ce matin 14 km, et google earth 27km
c'est google earth qui avait raison, on regarde régulièrement ce site depuis que Cristian de Bogota nous a montré comment ça marchait pour voir le profil de la route ce qui est vraiment utile pour savoir ce qui nous attend comme montées et quel %
Pour excuser le GPS on a sûrement pas pris le plus court mais déjà la route principale n'était pas fameuse alors les autres pistes ? Et les montées ?
Je ne maîtrise pas encore bien ce GPS mais il nous permet de nous situer et de voir si on est sur la bonne route quand il n'y a pas d'indications et surtout dans les villes quand on a une adresse précise où aller
on a terminé la journée par une belle descente de 7 km cette fois sur le goudron mais avec parfois la route très défoncée , il fallait être vigilant mais on pouvait aller jusqu'à un peu au-delà de 50km/h
Il était un peu plus de 15h, l'heure de chercher quelque chose pour la nuit : un hôtel deux fois plus cher qu'hier mais sans internet et sans clés pour sortir ni pour fermer la chambre, ça ne fait malgré tout que 25 euros.

vu par Danielle
Heureusement qu'hier j'ai résisté quand Pierre voulait faire encore 10 km pour aller à Cucunuba : les 10 km prévus se sont transformés en 27, et il nous a fallu 5 heures pour les parcourir : eh oui, les conditions ne sont pas faciles, faciles ! Mais heureusement il fait beau toute la journée.

La route s'est vite changée en piste, assez passagère et chaque camion qui passe nous couvre de poussière.
Des paysages magnifiques. On se croirait dans les Alpes : des montagnes, des prés, des vaches, des eucalyptus, des palmiers ! Ah non tiens, pas les eucalyptus ni les palmiers….
On s'arrête plusieurs fois pour demander notre chemin, on en profite pour manger. La réaction des gens qui nous demandent d'où l'on vient : « de Francia ? El Tour de France ! » Évidemment ici tout le monde suit de très près le Tour : « este uno Colombiano que este segundo !! Si !!! »
Moment surréaliste : en montagne, les sons portent loin. On entend tout à coup de la musique, venant d'on ne sait où. Et tout à coup, je reconnais l'air joué : c'est « ma petite est comme l'eau » de Guy Béart ! Et plus loin, au détour du chemin, on croise.. un marchand de glaces !
Cucunuba est une très jolie petite ville, où toutes les maisons sont vertes et blanches. Il y a beaucoup de boutiques d'artisanat où nous allons rêver le soir, en particulier sur les ponchos, certains sont magnifiques : mais pas question d'acheter quelque chose, après il faudrait le porter !
Un restaurant chic et cher, pas de petite cantine sympa comme celle où on a mangé de la soupe hier. En plus nous n'avons presque plus de pesos, et il n'y a pas de distributeur pour la carte bancaire. On finit par atterrir dans un petit boui-boui où on mange des frites et une part de pizza à l’ananas.

dimanche 26 juillet 2015

samedi 25 juillet : de Guatavita à Choconta

36 km, 13 km/h de moyenne, dénivelé 500 m, altitude maxi 2870 m

vu par Danielle

Le matin, grands adieux à Daniel et sa compagne, qui ont été des hôtes très agréables. Daniel propose même de m'emmener en voiture sur 17 km, car ils vont faire une sortie alpinisme là-bas. Je refuse, car ce sera la partie la plus agréable de la journée.

près de chez Daniel, des paysans récoltent les patates à la main

On part, la route pour descendre de chez Daniel est aussi impressionnante à la descente qu'à la montée, je la fais à pied.
en sortant de Guatavita, la route monte mais je réussis à la faire en vélo, même si le soufflet de forge est en route : je sais qu'elle n'est pas longue et après ça descend ! Pendant 10 km on longe le lac, la vue est magnifique.
17 km après, à Séquilé, changement de décor : on rejoint l'autoroute, sur laquelle on va faire une vingtaine de km, en utilisant les bas-côtés.
Le cadre est beaucoup moins agréable, beaucoup de trafic, dont beaucoup de camions, certains avec l'échappement très mal réglé qui vous arrosent de fumées au passage. La route monte longtemps, mais en pente douce et je réussis à (presque) tout monter en vélo, pour une fois !
oui, sur l'autoroute, attention aux arrêts de bus !

En arrivant à Choconta, des feux d'artifice, des pétards.
Le petit déjeuner est loin ! On s'installe dans une boulangerie et on déguste des petits pains fourrés avec des légumes et des fruits, très bons.
Pierre propose de continuer et d’aller jusqu'à la prochaine étape, car il est encore tôt. Mais je suis fatiguée et je préfère rester là.  On trouve un petit hôtel, on dort un peu, puis on se promène dans la petite ville. Beaucoup de gens, de tous âge, en poncho, certains avec un feutre sur la tête. ça me donne envie d'en acheter, mais Pierre est intraitable : trop lourd !
On grimpe un peu, ce qui nous permet d'admirer d'une colline le feu d'articice. Quand on descend, la nuit est tombée, sur la place devant l'église grosse procession de camions, voitures, motos, ornés de ballons blancs et bleus : la statue de la vierge est sortie, et deux prêtres bénissent chaque véhicule, le tout dans un concert de klaxons.

On mange une succulente soupe de légumes et des bananes plantains grillées dans un petit resto : succulent. J'en avais assez de manger du pain !

Puis on retourne à l'hôtel, où la chambre nous coûte 40 000 pesos ! outch ! mais en fait ça ne fait qu'un peu plus de 10 euros, pas facile de s'habituer à cette monnaie...
Les feux d’artifice et les pétards reprennent, jusqu'à 9 h du soir. Et recommencent à 5 h du matin !

samedi 25 juillet 2015

vendredi 24 juillet : Guatavita -la Calera - Guatavita


vu par Pierre
74km ,  19km/h ,vitesse max 58km/h  ,890m de dénivelé
sans les bagages c'est nettement plus agréable et les côtes se montent facilement même si on ressent bien un peu d'oppression et le souffle qui manque un peu
le paysage  compense mais j'ai hate de monter plus haut vers 4000m ou le paysage change encore, est encore plus grandiose
Claire nous donne le conseil d'aller faire du ski avant de partir pour nous acclimater à l'altitude mais elle oublie que pour le ski il y a les tire fesses pour les montées et on ne fait que les descentes
Danielle n'a pas de problémes pour les descentes (sauf pour les routes en terre glissantes) mais elle ferait bien de s'entrainer à faire de la marche en montagne pour travailler son souffle
Marie laure aura encore loisir de maintenir Danielle à niveau en faisant la haute croisille et autres
je mets 1h45 à faire les 35 km qui nous séparent de la calera, je rencontre à nouveau Léo et ses parents, son pére a ramassé ma pochette en revenant du travail sur le début de la petite route en terre,
il faut dire qu'aprés avoir mangé les arepas j'ai glissé ma pochette dans mon blouson de vélo qui serre assez bien mais pas assez, quand Danielle a mis pied à terre, j'en ai profité pour me soulager et j'ai du laisser glisser la pochette; tout ça met un peu de piment dans le voyage
Donc 24h aprés que je l'ai perdu,son pére retrouve ma pochette, c'est assez surréaliste  de retrouver tout, pas un centime qui manque ; dommage qu'on ai déja fait oppostion pour la carte
j'espérais un peu que le passeport soit ramené à la police mais là!!!!!
Pour les remercier je leur donne un paquet de café à la noix de coco acheté à trinidad prévu pour faire un cadeau et lui paye deux pneus (il avait éclaté son pneu en nous enmenant chez lui)
Sa mére me donne une belle photo de la sainte vierge pour me protéger durant mon voyage, donc maintenant plus de soucis
le vénezuela, c'est peut être dangereux mais la colombie c'est vraiment le top

vu par Danielle

pendant ce temps je me repose et me balade dans Guatavita, magnifique bourgade aux maisons peintes en blanc, et aux toits rouges. Superbe.

je n'ai pas le temps tout de suite de trier les images. ce sera fait à la prochaine connection internet !

le cheval est pour Josette !  ;-)













vendredi 24 juillet 2015

jeudi 23 juillet : de la Calera à Guatavita

37 km, vitesse moyenne 12,5 km/h, dénivelé :497 m, altitude maxi 2800 m

Vu par Danielle

On part vers 9h de la maison de Léo. Le paysage est magnifique. Les voisins de Léo sont là pour nous dire au revoir.
Que la montagne est belle !

En passant, une verrue dans ce beau paysage, une usine de ciment désaffectée.

La descente en partant de chez Léo, pente raide sur une route en terre trempée, fait plus de 2 km. Pas étonnant que j'ai trouvé ça si dur hier soir !

Toutes les montées sont vraiment difficiles : ici bien sûr ce n'est pas la chaleur qui pose problème, c'est l'altitude. Je m'essouffle très vite, et après la récupération est très longue.





Il pleut, on n'a pas chaud. Les affaires de pluie sont de sortie .

La route passe devant un centre commercial, on s'arrête pour faire des courses pour les repas. Quand on veut repartir, il pleut à torrents : il est midi, on va manger dans un petit restaurant dont on a rencontré le patron en arrivant, très sympa. On mange une soupe et du riz : c'est assez chic mais très bon.
Au moment de payer, c'est Pierre qui paye. Sauf que... "Où est ma pochette ? " Pas de pochette, ni sur lui, ni dans sa sacochette de guidon, ni ailleurs...
Il a donc perdu sa pochette avec son argent, mais aussi sa carte bancaire et son passeport...

Il l'a utilisée pour la dernière fois hier à la Calera, et pas sûr qu'il l'ait bien rangée...

Pierre envoie un mail à Léo, au cas où il la retrouve dans la maison, mais on n'y croit pas. On a bien regardé dans la maison, on n'a rien laissé. Elle a dû tomber dans la rue.

On essaye de téléphoner en France pour bloquer la carte bancaire, le téléphone de Pierre ne veut rien savoir. Il ne veut pas appeler Thomas non plus.
Le monsieur (propriétaire du restaurant) si gentil nous indique où appeler pour l'international, et nous propose de payer à notre place si on n'a plus d'argent ! Mais heureusement j'ai une carte aussi, donc pas de problème de ce côté là.

On essaye d'appeler l'ambassade de France pour le passeport, ça ne répond pas au téléphone, Pierre envoie un mail.


Je vais chercher de l'argent au distributeur, je reviens car j'ai tout oublié, le montant qu'on a pensé prendre : 300 000 pesos, sachant que 3 000 pesos colombiens valent 1 euro, et aussi mon code de carte bancaire !  Preuve que je suis un peu bouleversée, même si je fais semblant de prendre ça de façon détachée.

On repart, ça monte bien pendant 3 à 4 km (... à pied...) puis c'est le rêve : même si la route est très très passsante, avec de gros camions qui doublent dangereusement, elle est plate, ou avec de faibles montées et descentes, plus besoin de mettre pied à terre, si ce n'est pour enlever nos habits de pluie.
la détente d'une route plus facile après la montée

Après une bifurcation, beaucoup  moins de trafic. Mais les montées sont de nouveau difficiles.
On arrive près du lac


Puis enfin, vers 6 h nous retrouvons à Guatavita Daniel, le warmshower qui nous  héberge  ce soir. Une très grosse montée plus tard, nous voilà chez lui d'où on a une vue extraordinaire sur le lac.

Et là, un coup de  fil : c'est Léo. Par un hasard extraordinaire, son père a trouvé un "truc" dans la rue et lui a amené.
Et en ouvrant ce "truc", Léo a trouvé  le passeport de Pierre ! Soulagement.
Du coup, nous restons à Guatavita un jour de plus. Demain vendredi, Pierre retourne à la Calcera chercher sa pochette, pendant que je me promène dans les environs.

mercredi 22 juillet : de Bogota à la Calera

39km, 11km/h, dénivelé 727m, altitude maxi 3027, t° mini 13°


vu par Pierre

l'altiplano pas si plano que ça
après avoir tenté quelques courses à Bogota, chargé le téléphone, mon numéro pour la Colombie est le : (57) 322 331 5523 au cas où, cherché un rétroviseur que j'ai cassé grâce aux pédales automatiques mais pas trouvé, 
Avec Alfredo devant la boutique de vélo

Alfredo chez qui on loge depuis deux jours dans son appartement de luxe nous accompagne jusqu'à la sortie de Bogota
Danielle manque de souffle dans la montée de 7 km pour sortir de Bogota,c'est pourtant elle qui a choisi la sortie de Bogota la plus difficile
sur la route, panorama sur Bogota. On a déjà bien monté !

on arrive à la Calera à 4h on téléphone à un warm shower qui nous fait faux bond (on avait envoyé un mail que la veille au soir) mais on commence à discuter avec un type (Leo) qui très vite nous invite à dormir chez lui, sa maison est à 3/4 km, il ferme sa boutique, revient en tenue de vélo avec son vtt, un pneu est dégonflé, on regonfle ,on fait 50m le pneu éclate, il va rechercher un autre vélo, pendant ce temps là on mange deux arepas au fromage délicieuses puis on y va
toute la discussion c'est en espagnol, j'avais bien compris que c'était sur la droite pas sur la route principale, les 3km c'était plutôt 6 et pour le bonheur de Danielle c'était pas tout à fait plat !!!!!!!
mais Danielle souffre en silence et on fini par arriver à la maison perdue dans la montagne au milieu d'un parc naturel

Après nous avoir fait un petit feu dans la cheminée Leo repart à la ville dans la nuit et nous laisse la
maison bien agréable même si le confort est sommaire, un silence absolu pour dormir, ça change bien de trinidad

Léo repart en nous laissant sa maison !