mardi 10 septembre 2019

De Pamplune à Aranda


De Pamplune à Aranda

Lundi 9 septembre 2019 Pamplune

Repos à Pamplune, avec les adorables Martha et Coco.
On en profite pour faire réviser nos vélos : chaînes et freins. Les miens faisaient un bruit inquiétant dans les descentes, je n’osais plus descendre à fond.




Mardi 10 septembre 2019 Pamplune 6km pour réviser les vélos

repos à Pamplune, on fait les courses dans un magasin associatif bio avec des prix !!!!!!
le raisin à 2euros etc.….

on leur offre une biére pour notre départ mais Coco régle l addition derriére notre dos










Mercredi 11 septembre 2019 de Pamplune à Calahorra

84 km , durée 6h40 , Moyenne 13,43 km/h , Dénivelé 996 m

Martha et Coco sont partis travailler depuis longtemps lorsque nous réussissons enfin à partir de leur appartement à 11h1/2
Le paysage change. Nous ne sommes plus dans les Pyrénées, mais dans des collines , dans un paysage assez sec de champs moissonnés.

Il y a aussi des champs d’éoliennes qui tournent à fond

En effet il y a un vent du diable qui pour une fois nous est favorable .Du vent digne de la Patagonie ,sur un pont le vent était latéral et c’était difficile de rester sur le vélo sans chuter


On mange le midi (comprendre : à 16 h) dans la très jolie petite ville de Larin perchée sur un piton rocheux




Au village suivant ,à Andosilla la route est barrée, on pense qu’à vélo ça passe tjs mais là non c’est la corrida et les taureaux sont lachés dans les rues barricadées
Tout le monde est habillé en blanc, avec foulard ou ceinture rouge, ou même tee shirt rouge.
Les jeunes excitent le taureau, qui ne demande pas son reste quand on lui ouvre une porte pour sortir de là.

quand le taureau arrive, il faut courir vite et escalader une clôture...

Le soir, c’est plus plat, on arrive dans les champs d’oliviers et les vignes.



On a rendez-vous à Calahorra à 21 h avec un warm shower, il n’est pas libre avant.
On prend un chocolat chaud très épais comme savent le faire les Espagnols
Marcos nous appelle quand il est arrivé chez lui, très bon accueil bien qu’il retravaille le lendemain à 7h1/2 (7h1/2 matin à 9h le soir c’est pas mal, il est ingénieur dans une usine et il y a bp de boulot en ce moment)

le matin on traine un peu aprés son départ ,Danielle a pris un coup de froid et n’est pas très en forme
On deux trajets possibles : soit par la montagne avec deux cols et 2800m de dénivelé sur 2/3 jours ou par les collines 1200m de dénivelé en 2 jours Danielle va choisir




Jeudi 12 septembre 2019 de Calahorra à Yanguas


54,5 km , durée 4h 35 , Moyenne 11,86 km/h , Dénivelé 822 m

Nous partons tard de Calahorra.comme hier à 11h1/2 et on choisi la route la plus directe pour Soria mais on a tout de même un petit col à 1500m , par contre on n’a pas à remonter contre le vent 50km même si au final le vent est tombé aujourd’hui



Pendant une trentaine de km, on suit une piste cyclable, la via verde de Calahorra à Arnedo, une ancienne voie ferrée qui monte gentiment entre 1 % et 2 %. Par endroit, elle n’est pas très roulante : trop de gravillons, mais c’est tout de même mieux qu’être sur la route avec toutes les voitures !
Aujourd’hui le vent s’est calmé tout en étant plutot favorable

En approchant d’Arnedo ,on arrive près des montagnes : Les paysages sont superbes,on traverse deux fois les montagnes par un tunnel , ça me rappelle la via alta prés de Valencia mais tout de même en un peu moins bien ;



la falaise est toute creusée par des maisons troglodytes. On voit planer de grands rapaces qui nichent près de là, mais je ne sais pas les reconnaître .



Ensuite, on repart sur la route et ça monte assez fort. Au premier village traversé, Enciso, on s’arrête pour manger notre repas de midi, non : quatre heure et recharger la batterie dans un petit café.



Aprés le repas une bonne petite montée plus forte que ce à quoi on s'était habituée aujourd'hui pour passer au dessus d'un barrage



On s’arrête pour la nuit au village suivant, Yanguas, à presque 7 h. Il commence à faire frais et je me remets à tousser. Ce sera une nuit dans un hôtel rural dans un petit village très joli avec vue plongeante sur la route d'où on vient,il a fallu grimper dur pour arriver au sommet du village
vue de notre chambre d hotel
Aprés la douche je fait le tour du village vers 20h, il n'y a pas un chat mais je fait mon devoir de touriste et je prends en photo l'église et le chateau







Vendredi 13 septembre 2019 de Yunguas à   Villaverde del monte
col Puerto de Oncalla, 1453 m



72 km , durée , Moyenne km/h , Dénivelé environ 1000 m

On part vers 10 h de Yunguas, et on monte vers le col.

Régulièrement, des panneaux "attention aux cyclistes"

Le paysage est aride avec peu de végétation. Presque pas de villages, l’un d’eux n’est plus qu’un souvenir : Villasecas, oui ce devait être vraiment très sec...


Ce devrait être notre dernier col, aussi j’en profite pour parler de la malignité des bornes et des compteurs kilométriques dans les cols. On grimpe, on grimpe, il devrait y avoir une borne tous les kilomètres, mais voilà, elle n’arrive pas. Pourtant, on a déjà beaucoup grimpé ! Pas grave, on a dû la louper, on va voir la suivante… sauf que le compteur n’a pas tourné non plus. Et il faut encore un bon moment pour voir arriver la borne et que le compteur se décide à tourner ! On croise des cyclos, qui, contrairement à tous les usages entre cyclos, ne vous font pas un signe de tête ou de main, non rien, ils vous ignorent superbement, les !!!?!
Ensuite, on arrive au col, puis on entame la descente. Et là, tout est oublié, le compteur remarche, il se met à tourner très vite, et les bornes passent à rythme accéléré. On croise de pauvres cyclistes qui peinent à la montée, mais on ne peut pas leur faire signe, à cette vitesse là il faut garder les mains sur le guidon et les yeux sur la route…

Pas trop de difficultés avec le vent, qui se lève après le passage du col. 






De nouveau, beaucoup d'éoliennes en hauteur.


Puis on arrive à Garray puis Soria, où on est pris par une petite averse : on se protège de la pluie dans un abribus pour manger notre repas. On a ensuite le temps de visiter la ville, les warmshowers chez qui on va ce soir, Fernando et Gemma, ne sont pas là avant 9h.





On se dirige ensuite vers Villaverde del monte, où ils habitent avec leur fils Luca de 2ans et demi.
Gemma parle très bien français, beaucoup mieux que nous espagnol ! Ils ont fait un grand voyage en vélo au Japon, avant la naissance de Luca.




chez Fernando et Gemma

Samedi 14 septembre 2019 Villaverde del monte
23,33 km , durée 1 h 26 , Moyenne 16,26 km/h , Dénivelé 156 m

Cette fois, c’est Pierre qui nous arrête : il a mal aux dents.
Au mois d’août, il avait eu mal sous une couronne. Évidemment, notre dentiste n’était pas là, et trouver un dentiste qui vous prenne à Evreux au mois d’août, c’est mission quasi impossible. Pierre a fini par trouver, mais le dentiste lui a expliqué qu’il s’agissait d’une carie sous une couronne, et qu’il fallait environ 1 mois pour la soigner (déposer la couronne, soigner la carie, prendre une empreinte, remettre une autre couronne…)
Comme on partait le 10, ce n’était pas possible.
Au milieu de la nuit, il a pris un clou de girofle, et ça a bien calmé la douleur.
Fernando l’emmène très gentiment chez un dentiste qu’il connaît, et qui prend Pierre même si c’est samedi. Mais là aussi, il faudrait rester sur place encore jusqu’à minimum fin septembre… Tant pis, il espère que ça va tenir jusqu’à Séville. Pierre rentre en vélo, la petite famille va à un anniversaire.
Mais le temps de rentrer en vélo, il est bien tard, beaucoup trop tard pour partir.



Dimanche 16 septembre 2019 de Villaverde del monte à Aranda de Duero

96 km , durée  , Moyenne  km/h , Dénivelé  m

Après un excellent petit déjeuner, nous quittons à regret nos nouveaux amis.

Recette pour petit déjeuner, à utiliser à la place de confiture : écraser une tomate bien mûre, en retirant la peau (sur une râpe par exemple) , ajouter de l’huile d’olive et un peu de sel. Mélanger et étaler sur le pain. C’est délicieux et typiquement espagnol, d’après Fernando.

On part sur la grand route en direction de Burgos, car aujourd’hui dimanche, il ne devrait pas y avoir trop de circulation. Un gros nuage noir qui nous suit nous oblige à mettre nos Kways ; c’est bien embêtant : avec, on a trop chaud et si on les enlève il repleut quelques gouttes.
On repasse par un col (mais pourquoi j’ai cru que j’en avais fini avec les cols?)

A San Leonardo de Yague, nous avons enfin devancé la pluie. On s’arrête pour acheter du pain.La boulangerie propose des gâteaux salés bien tentants, en pâte feuilletée fourrée au thon ou à la tomate. On en mange un tout de suite, c’est délicieux, je retourne en acheter 2 autres. Ce sera notre repas de midi.
On quitte la nationale à San Leonardo pour une route touristique qui nous emmène à Aranda de Duero, via Pananda de Duero. La route est très jolie et très agréable, on passe encore un col, et ensuite la route descend pendant des km ! Mais un gros nuage noir arrive vers nous. On entend le tonnerre avant de sentir les premières gouttes. On se fait bien mouiller avant d’arriver à Pananda de Duero, où nous trouvons vite un superbe abri, au sec avec des bancs.
La pluie tombe fort.


Nous mangeons, je me change, en mettant mes chaussures imperméables.
On repart sous la pluie, et je suis très vite trempée : j’ai oublié de mettre mon pantalon de Kway, tout est mouillé et je prends un bain de pied. Il reste 18 km pour Aranda de Duero, ils sont bien longs.
La pluie se calme en arrivant à Aranda, mais nous sommes tous les deux trempés et nous nous arrêtons là pour ce soir.
En arrivant dans la chambre, je vide mes chaussures dans le lavabo. Qui a dit qu'elles n'étaient pas étanches ? Une fois l'eau rentrée, elle ne peut plus sortir.

3 commentaires:

  1. Superbes paysages... supers cols aussi.... bonne continuation biz

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  2. Merci à vous deux pour nous faire partager ce beau voyage.

    Bises
    Joëlle

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  3. bonne route!
    bises
    Valérie

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