jeudi 19 septembre 2019

de Aranda à Plasencia

De Aranda à Plasencia

Lundi 16 septembre 2019 de Aranda à Valladolid

102 km , durée h , Moyenne km/h , Dénivelé m

Pierre a eu de nouveau mal aux dents cette nuit. Il ne prend pas de petit déjeuner.
Nous partons vers 10 h, une heure en retard sur ce que nous avions programmé.
Nous suivons la ruta de Duero, une route du vin qui suit la rivière de Duero. Beaucoup de vignes, bien sûr, et de « boletas », des caves où l’on vend du vin. La route est sympa, pas trop de voitures. En changeant de région, nous rencontrons d’autres panneaux de signalisation.


À Roa, des monticules étranges à côté de chaque maison ou presque : des puits, sans doute.


la vigne autour du village

un puits

Nous quittons la ruta de Duero à Olivares de Duero, on a une bonne côte à monter. Un gros nuage menaçant arrive sur le côté. Est ce que l’orage va éclater sur nous comme hier ?
Nous descendons rapidement la côte vers Villabanez. Moins de chance qu’hier : les bancs près de l’église ne sont pas à l’abri, tant pis. Heureusement, le nuage passe plutôt à côté de nous, en lâchant à peine quelques gouttes.
Il nous reste à peine 20 km pour arriver à Valladolid.
Dans Valladolid, on retrouve Carlos et Christina, on fait avec eux un petit tour en vélo dans la ville.
Eglise très jolie et originale.







Mardi 17 septembre 2019 de Valadolid à Horcajo de la Torrès

86 km , durée 6h , Moyenne 14,21 km/h , Dénivelé 388 m


Nous partons de Valadolid.
De magnifiques pins, au tronc bicolore on et noir très droit surmonté d’une boule de feuillage.

Nous prenons une route forestière, qui est excellente, sans aucun trafic. Mais au bout d’un moment, ça se gâte. Le revêtement n’a pas été refait sur cette partie de la route et c’est une succession de trous dans la chaussée. Quel tape-cul ! 

Après un croisement, le revêtement est en gravillons, je n’aime pas non plus, ça secoue beaucoup. Dommage car nous rencontrons en tout et pour tout un camion, ce pourrait être un régal de tranquillité.
ensuite c'est la grande route.
 avec un paysage sans grand intérêt


Aujourd’hui, nous devons faire un petite étape, dans les 70 km. Nous mangeons à Médina del Campo, il est tôt mais la route dans la forêt m’a fatiguée.






On va à l’office de tourisme, pour réserver une chambre à Madrigal de las Altas Torres, où nous serons ce soir. Mais à Madrigal, c’est la fête, tout est plein !
Bon, tant pis, on y va quand même, quelqu’un peut s’être désisté… Au pire, on plantera la tente, par exemple dans un bouquet de pins…

A Madrigal, personne dans les rues, tout le monde est à la Corrida : on voit les gradins et on entend les cris de la foule. On trouve l’ »hostal », mais il est complet. Un consommateur téléphone pour nous très gentiment à tout ce qui est possible dans les 10 km, mais rien. Tant pis, on va camper.
Mais quand on ressort de l’hostal, ouh la la : un énorme nuage noir arrive… 

On part pour le village suivant, à 9 km, , et on doit lutter contre le vent. La tempête arrive, avec éclairs, tonnerre, bourrasques…



Au village suivant, la casa rural est fermée. Une dame arrive en voiture et nous renseigne. Elle a l’air concernée. Pierre lui explique que nous avons tout ce qu’il faut pour dormir, mais qu’on ne peut pas dormir dehors par ce temps. Il nous faudrait juste un petit coin à l’abri pour poser nos matelas gonflables… Elle nous indique un bar et une autre casa rurale.
Au bar, un monsieur vient nous montrer l’autre casa rurale : on était passé devant sans la voir, tout est fermé. Pierre a beau sonner, frapper, crier, rien ne bouge. En désespoir de cause, Pierre va voir si on pourrait se réfugier dans l’église : y a t’il une porte ouverte, un porche, un caquetoire… Pendant ce temps, je repère un abribus.
Rien à l’église, à part quelques arbres qui pourraient protéger un peu du vent. Mais l’abribus est bien : il est en longueur, fermé sur ses deux longs côtés, avec une grande porte sur un petit côté, et malheureusement une grande fenêtre (sans carreau) sur l’autre petit côté.
l'abri-bus, le lendemain


 La pluie commence à tomber. On va s’installer pour la nuit, quand une voiture arrive : c’est la dame qui nous cherchait : elle ne pouvait pas nous laisser dormir dehors, pas avec ce temps. Elle nous propose une petit coin dans sa véranda.
On est ravis, bien sûr !
La nuit n’est pas très confortable, mais on est à l’abri, sains et saufs, et au sec !


l
le campement dans la véranda


les braves gens qui nous ont hébergés





Mercredi 18 septembre 2019 de Horcajo de la Torrès à Salamanque

 59 km, durée 3 h 44 , Moyenne 15,5 km/h , Dénivelé 225 m

Le bar est ouvert à 7 h et demi, je prends mon petit déjeuner, Pierre une tisane sans sucre, on reprend nos vélos, et c’est reparti. La région n’est pas très touristique, la campagne sans grand intérêt.





On arrive de bonne heure à Salamanque, où nous attend une amie de Christina, qui a pris deux rendez-vous pour Pierre chez le dentiste, l’un ce soir à 8h et l’autre demain matin.
Consuelo nous accueille à bras ouverts car nous sommes des amis de Chritina, Andrès son mari aussi.

Ils nous emmènent faire un grand tour à Salamanque, ville magnifique où les étudiants sont en pleine « intégration » (autrefois on disait bizutage).
beaucoup de monde et de cris
On poursuit la visite par le centre historique

Ajouter une légendel'université antique qui fête ses 800 ans


Pierre ne sait plus où se tourner prendre des photos tant tout est beau., encore d'autres bâtiments de l'université


 et la plazza mayor avec Consuela, Danielle et Andres



Sur la place de l’hôtel de ville, des tambours jouent une cavalcade entraînante.





Jeudi 19 septembre 2019 Salamanque


Pierre reste 2 heures sur le fauteuil du dentiste, pour se faire dévitaliser la dent : c’est une molaire à 3 racines. Il n’est vraiment pas en forme pour faire du vélo. Il a rendez-vous demain pour remettre la couronne. On repart demain, après le dentiste, sur la via de la Plata.

 J'avais jeûné 22h Dimanche et lundi , ça a calmé le jeu mais ça a recommencé mardi soir et là j'ai jeûné encore 36h avant le dentiste ,la douleur s'est calmé aprés 14h et ça m'a permis d'avoir moins mal chez le dentiste qui utilise les anesthésiants avec parcimonie ,il est pour utiliser le moins de drogue possible , je ne peux pas me plaindre. Il me demande de lever la main si j'ai mal mais ne s’arrête pas pour autant, il dit simplement "un poco"
il ne parlait pas un mot de français ni d'anglais ça fait progresser mon espagnol
il m'a tout de même conseillé de prendre du doliprane mais avec le jeûne je n'en ai pas pris et ça va plûtot bien,un peu étourdi tout de même, 2h sur le fauteuil de plus trés inconfortable je crois que je n'avais pas encore fait ça



Vendredi 20 septembre 2019 Salamanque à nouveau

Rebelote ce matin pour le dentiste mais ,aprés une heure il a fini la molaire qu’il a dévitalisé la veille et me propose de faire la deuxiéme, je suis surpris qu’il ait encore du temps mais j’accepte car c’est pas sûr qu’elle tienne jusqu’à mon retour. Danielle et Consuelo viennent me chercher et n’ont plus qu’à repartir. j’ai un peu moins mal au dos que la veille sur ce siége inconfortable et bien qu’il ait mis la même dose d’anesthesiant il ne me fait pas mal c’est peut être l’effet du jeûne
je vais rester 4 heures cette fois le record d’une séance chez le dentiste est battu à coup sûr

Consuelo qui a reussi à m'obtenir ce rendez vous de 6h



Je ressort à 14h30 mais je ne suis pas trop en forme pour repartir tout de suite,je vais faire la siéste
Consuelo et Andres doivent partir voir leur fille ce soir ou demain, s’ils partent ce soir il nous faut partir aussi,on peut faire 20 km et aller à la premiére auberge sur la via de la plata d’autant que demain c’est la pluie pour toutes les météo
finalement ils restent et nous aussi ,
le départ sera tôt demain matin !!!!! avant la pluie




Samedi 21 septembre 2019 de Salamanque à Bejar

76 km , durée 7 h , Moyenne 10,76 km/h , Dénivelé 1058 m


On arrive tout de même à partir à 8h 1/2 c’est les adieux même à Trasco leur petit chien qui aboyait aussi tôt que je descendait l’escalier


un rayon de soleil pour notre départ ça sera le seul de la journée
Pour la matinée c ’est 30km de montée presque ininterrompue souvent pas plus de 1 % mais avec un vent soutenu en pleine face c’est guère plus de 8km/h
Pour mon 4eme jour de jeûne c’est pas trop sympa
La pluie commence à 9h1/2 et jusqu’à midi mais c’est plutôt de la bruine pas trop gênante, on croise des pelerins qui font la via de la plata à pied


les paysages changent , les prairies sont entourées de murets comme en bretagne et beaucoup d’arbres ont été laissé , d’ailleurs l’herbe est encore un peu verte sous les arbres ailleurs tout est grillé
et on voit des bovins qui mangent de l’herbe en liberté
jusqu’alors on voyait surtout des usines à viande (porcs,volailles,vaches à lait) où les bêtes sont parquées à vie et nous on respire agréablement le lisier


Aprés ce vent du diable on s’arrête dans restaurant bondé et terriblement bruyant,c’est pour recharger la batterie ,Danielle a tjs peur de tomber en panne
Aprés cette pause on approche des montagnes , mais ça monte moins et le vent s’est calmé, la pluie recommence à 4h doucement

On arrive à Bejar à 18h30, on a été plus loin que prévu avec plus de 1000m de dénivelé
Aprés avoir trouvé un petit hostal sympa et pas cher la pluie s’y met pour de bon
finalement pour une journée de pluie on s’en est bien tiré
le gérant de l'hotel est français et trés sympa, le petit déjeuner royal 


Dimanche 22 septembre 2019 de Bejar à Plasencia
74 km , durée 5 h 34 , Moyenne 143,25 km/h , Dénivelé 759 m

Le petit déjeuner de l’hostal est compris dans le prix, et très complet, en libre service, avec pain fromage, gâteaux etc. à volonté.

Fabrice et sa femme Isabel sont très accueillants, très sympas. Nous repartons revigorés.

Nous suivons de loin la via de la plata, en prenant des routes pour cyclistes beaucoup plus roulantes que le chemin de St Jacques et malgré tout très tranquilles.

A Bejar, on commence par acheter du pain. Le boulanger ajoute gratuitement des petits gâteaux ! C’est vraiment sympa.
Ensuite on part et la route monte tout de suite beaucoup, 8 à 9 %, mais au bout de quelques km ça se calme, la montée n’est plus qu’à 3 - 4 %
Nous arrivons à Candellario, très joli village dans la montagne. Des rues étroites pavées et beaucoup de balcons.
Puis la deuxiéme partie du col


et ensuite descente sur le prochain village Herveas qu'on aperçoit au fond

on est tjs surpri au détour d'un lacet  par de magnifiques vues

Le temps est beau, mais des nuages s’accrochent au flanc des montagnes.
Puis à Herveas, autre village dans la montagne. Un très joli petit pont de pierre à l’entrée du village .


Nous redescendons dans la plaine et roulons entre des pâturages cernés de murets de pierres. Les vaches sont très belles, avec de superbes cornes, mais on se demande ce qu’elles peuvent bien trouver à manger dans ces pâtures desséchées. tjs les prairies où bp de chênes verts ont été présevé et où sous les chênes il reste encore un peu de vert

En Espagne le taureau est tjs présent

Le soir, nous arrivons à Plasencia, où nous trouvons rapidement un hostal.

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