mercredi 4 septembre 2019

d'Avezac à Pamplune

D’Avezac à Pamplune

Lundi 2 septembre 2019 Avezac - Campan

58 km , durée ,Moyenne , Maxi ,Altitude m , Denivelé m, maxi m

aujourd’hui nous franchissons le col d’Aspin. 20 km pour y arriver.

Sur la route, de grosses touffes de renouée du Japon. Nous voyons cette plante invasive au bord des routes depuis Poitiers. Le lycée agricole de Chambray (Gouville, 27) a mis des explications à ce sujet : il ne faut pas la couper, car chaque parcelle de plan repousse et en redonne une. L’arracher donne le même résultat : tous les petits éclats de racines redonnent une plante. Liv dit qu’il faut désinfecter le sécateur si on la coupe, sa sève pouvant infecter d’autres plantes. Le lycée essaye de s’en débarrasser en la couvrant de plastique noir, pour la priver de lumière. On en avait vu à Aix les Bains, tout aussi invasive.



Avant de démarrer la montée du col, nous avons 20 km à faire. Nous passons par un village où nous trouvons un petit magasin bio. On fait le plein : fruits, tomates, fruits secs et chocolat.

J’ai très peur de ne pas réussir à monter, aussi je vais à toute allure. J’attends Pierre plus d’une heure en haut, en me gelant. Le temps est loin d’être beau. Je n’ai presque plus de batterie, ayant tout monté avec le maximum d’asssistance.

Pierre se fait applaudir par un groupe de cycliste qui l’ont doublé dans la montée. Eux avaient des vélos légers sans bagages !

Le soir nous arrivons chez Thomas, Nathalie et Lily, un jeune couple qui rénovent leur maison.
Lily a 2 ans et est très délurée. Elle me montre ses jouets, je lui lis des livres. Pierre dit que mes petits-enfants me manquent.


Nathalie nous prépare une assiette repas, très bonne et originale, avec des beignets de courgette-aubergine-oignons. C'est très bon.


Mardi 3 septembre 2019 Campan – Luz Saint Sauveur

39 km , durée ,Moyenne , Maxi ,Altitude m , Denivelé m, maxi m

Au menu aujourd’hui, le col du Tourmalet ! adieux à thomas,nathalie et lily


Il est beaucoup plus long que le col d’Aspin, j’ai peur de ne pas avoir assez de batterie, aussi je la ménage. Je fais le maximum en petite vitesse. 

Du coup, nous faisons la montée ensemble   : je monte à 5 km/h, Pierre n'est pas loin. Tous les 2 km, pause : eau, chocolat (merci Hubert de tes bons conseils !)




rencontre insolite

La route est très fréquentée ; beaucoup de voitures et de très nombreux vélos. Pierre en compte 40 en 1/2 h. Mais dans toute la journée, nous comptons seulement 3 vélos avec bagages, et encore ce sont des vélos de route et pas des randonneurs comme nous.

Les 4 derniers km sont plus raides, on fait une pause tous les km.
On va manger au col, pour ne pas se couper les jambes. Il est 16 h quand on y arrive,


et l'endroit n'est vraiment pas favorable à un pique-nique : beaucoup trop de monde ! Pas le moindre petit coin tranquille. Je crève de faim, mais tant pis : on mangera dans la descente, dans un petit coin tranquille près des vaches. Un petit coin de paradis !

Après cette grande montée, une très très grande descente. A plus de 50 km/h, mon casque menace de s'envoler !


Le soir, on arrive chez Vincent, et c'est très tranquille aussi.  Quel repos ! Je suis exténuée.
Vincent a beaucoup voyagé : Europe, Amérique du Sud, Asie , avec ou sans vélo.



en arrivant on voit un chapeau kirghise  il a été recemment au kirgistan en vélo

Mercredi 4 septembre 2019 de Luz Saint Sauveur à Aucun

29 km , durée 2 h 35 , Moyenne 11,19 km/h , Dénivelé 519 m
vincent travaille à EDF dans les barrages avant qu'ils soient privatisés

De chez Vincent, nous démarrons la montée vers le col d’Aubisque.
On passe par Argelès, puis on entame la montée. Il fait très beau, les paysages des Pyrénées sont magnifiques, on en prend plein les yeux !

Après 500 m de montée, on s’arrête à Aucun pour prendre notre repas de midi
aprés cette grosse journée de 29 km, on passe le restant de l'aprés midi dans ce jolie petit village en attendant que Gwenaëlle, qui sera pour l’instant notre dernière « warmshower » soit disponible vers 18h, elle travaille à la LPO
Gros échanges sur les voyages faits ou prévus. Gwenaëlle revient d’un voyage en Grèce, et projette la Turquie pour l’an prochain. L’Asie la fait rêver ! Ce sera pour un peu plus tard...



Jeudi 5 septembre 2019 d’Aucun à Louvie Juzon


50 km , durée , Moyenne km/h , Dénivelé m

Nous quittons Gwenaëlle,
et c’est parti pour le col du Soulor. Le temps est gris, le nuage n’est pas loin, il ne fait pas chaud !
Les chevaux sont en liberté et portent des cloches comme les vaches.

 Arrivée au Soulor un petit col à 1500m plus agréable que le Tourmalet mais tout de même souvent à 8% /8,5%





On prend un, puis deux chocolats chauds au Soulor pendant que la batterie recharge. Ça fait du bien !
On repart, chaudement habillés car après le Soulor, il y a quelques km de descente.
une très jolie vache dédiée à Josette
Et ça remonte pour le col d’Aubisque. Le temps se lève,les paysages sont magnifiques entre les deux cols




.



ce cheval assis prend la pose
En haut, il ne fait pas très chaud : rien d’étonnant à 1700 m !Arrivée au col d'Aubisque





Des cyclistes montent en voiture, et redescendent en vélo : les tricheurs !
oui, les vélos sont sur le toit de la camionnette !

On redescend ensuite, et là nous avons très froid !
Nous passons par la ville d'Eaux Bonnes et évitons Eaux Chaudes ! puis arrivons à Laruns

On trouve une chambre d’hôtes à Louvie Juzon, au moment où on commence à chercher quelque chose pour la nuit. Elle est dédiée aux cyclistes, ça nous convient tout à fait !


Vendredi 6 septembre 2019 de Louvie Juzon à 3 km avant Larrau
                 col de la Marie Blanque


70 km , durée 5 h 37 , Moyenne 12,47 km/h , Dénivelé 1199 m

On part sur une piste cyclable assez sympa, puis on monte le col de la Marie Blanque. 

le départ

 
Sur la route, des vaches et des chevaux en liberté.



Grosse pente !





Arrivée au col. Le paysage n’est pas exceptionnel.









Nous continuons ensuite vers Larrau, où nous voulons passer la nuit, pour passer le lendemain un dernier col qui nous mènera en Espagne. Mais les hôtels et gîtes sont complets : demain, il y a le rallye des cimes. Un rallye qui regroupe des jeeps et 4x4 de partout.
On trouve un hébergement près de Larrau, au Logibar, gîte de groupe pour randonneurs. Il y a encore 2 lits disponibles dans une chambrée de 4, et on est bien contents de ne pas dormir dehors !




Samedi 7 septembre 2019 de 3 km avant Larrau à Jaurrieta


42,5 km , durée 4 h 48 , Moyenne 8,86 km/h , Dénivelé 1523 m


on part assez tôt de l’auberge 9h20, petit déjeuner, en principe pour randonneur, mais un peu limité.


on est au pied du col, le Port de Larrau, et ça démarre aussitôt à 9 % jusqu’à Larrau où on fait une pause pour acheter du fromage de brebis « ossau irati » dans un magasin de producteur (ce qu’on cherche depuis 3 jours). On discute un peu avec l’agricultrice et une dame venue acheter du fromage comme nous. Elles nous donnent des explications sur la route que l’on va faire : cela paraît vraiment très raide !

on repart ensuite pour 7 km de montée raide 10 %, 11 %, 11 ,5 %, 12 % et 5 de plus pour arriver tout en haut à 1585m
je (Pierre) monte moins vite que la dame qui a acheté du fromage en même temps que nous et qui est à pied.
au bout de 2km elle est arrivée à la maison où elle loge, nous on fait une pause et elle nous fait signe pour boire un verre. On reste une heure là et on boit le café sans le refuser, il ne me paraît pas si mauvais et ça va doper le reste du col. Le propriétaire qui a mon age est très intéressé par ce qu’on fait, je lui conseille de s’inscrire sur warm shower.
Encore une rencontre inattendue et sympa !


arrivé au bout des 7km le paysage est magnifique avec des brebis laitières

pente à 14%

les brebis laitières ont de drôles de cornes

le reste des 5km est plus agréable sauf quelques centaines de mètres pour arriver au col à 14 %
on se trouve mêlés à une course de vélo, en général on se fait doubler.




En haut, ça y est on est arrivés en ESPAGNE !

On redescend avec des pointes à plus de 50 km/h.
Mais j’ai usé beaucoup de batterie pour pouvoir monter, et il faut recharger au premier village, qui est assez loin du col. Le village est en fête : tout le monde porte des foulards, de 2 sortes, soit unis rouges, soit imprimés noir sur fond blanc. Des groupes se forment et chantent appuyés par des instruments de musique, guitares, accordéon, violon… Nous nous installons à une terrasse et pour une fois, nous mangeons au restaurant, pendant que la batterie recharge.







Nous repartons vers 17 h, elle n’est toujours pas pleine.
Nous voulons faire encore 13 km, pour raccourcir l’étape du lendemain.
Et là, Pierre me propose de prendre une petite route au lieu de la grosse route surpeuplée. Et je fais la bêtise de dire oui.
Aussitôt prise, cette petite route monte très raide, avec un revêtement inhabituel, genre béton pas lisse tôle ondulée. Grosse montée pas agréable qui secoue dans tous les sens. En haut, c’est plus plat, ça descend même un peu... pour arriver à un grillage qui barre la route. On a loupé un embranchement, en haut de la côte, il fallait prendre un chemin… Le chemin est tout simplement horrible : « bien empierré » a dit Pierre. Il est plein de cailloux, des gros cailloux qui déséquilibrent et des petits cailloux qui font déraper. Le tout avec une pente à 12 % !



Je ne peux pas rouler, je pousse mon vélo avec beaucoup de peine. Je suis fatiguée du col fait le matin, ça en plus c’est trop. Pierre vient m’aider à pousser le vélo qui doit faire dans les 50 kg.
On finit par rejoindre une petite route, qui nous ramène sur la grosse route. On s’arrête à Jaurrieta, bien avant ce qu’on avait prévu, mais on trouve un hôtel et il n’est pas question que je continue.




Dimanche 8 septembre 2019 de Jaurrieta à Pamplune

75 km , durée 5 h 21 , Moyenne 14 km/h , Dénivelé 868 m

De Jaurietta, nous prenons la grosse route qui est bien tranquille, peut être parce que c’est dimanche ?
A Aribe, nous nous arrêtons dans une station service pour faire le plein… de pain ! On en profite pour faire un petit stop et boire un chocolat chaud. Puis nous prenons une route plus petite qui nous emmène à travers champs moissonnés vers Nagore puis Urroz. On rejoint une grosse route à Ekai de Longuida où nous mangeons. Et nous reprenons la route vers Pamplona.
Traversée de Pamplune, très jolie ville aux remparts impressionnants.
Et nous rejoignons Martha et Coco, des cyclistes que Pierre a rencontré au Kirghisistan.

Pierre a retrouvé des photos du Kirghisistan :

koko aide Pierre a changer des plaquettes de frein qui sont sur la ferraille

koko et Pierre au kirgisitan


Pierre( photo de koko)

marta au kirgistan


Marta pushing her bike  kirgistan


1 commentaire:

  1. Dur dur les cols..... Faire Aspin Tourmalet Soulor Aubisque chapeau....Fan du Tour de France nous aussi on applaudit et on apprécie vos exploits. biz

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