jeudi 12 avril 2018

blog 43 Asie Turkmenistan/Uzbekistan


J’ai eu mon visa de transit pour le turkmenistan,j’ai gagné à la loterie
je suis arrivé à la mi journée à sarak le 1er Aout mais mon visa de transit de 5 j ne commence que le 2 Aout, je suis dans les starting block car je n’ai que 5j pour faire les 500 km de désert et le vent n’est à priori pas favorable
je passe le portail à 7h à l’heure d’ouverture mais les bureaux de contrôle n’ouvrent qu’à 9h, pendant l’attente un autre cyclo arrive, un allemand Lars
on décide de faire la traversée du désert ensemble
il faudra toute la matinée pour passer la frontiére : tout déballer ,tout remballer deux fois, le temps de trouver de la monnaie locale au premier village,

les turkemens ont un look compétement différent des iraniens, un mélange de russe et de chinois , les femmes sont voilées mais avec des foulars multicolors ,pas en noir et nous font des bonjours du bord de la route

on se lance dans le désert qu’en début d’aprés midi avec un vent du diable dans le nez, un vent de sable
et une route avec des trous énormes,c’est les montagnes russes, au coucher du soleil on a fait que 70 km,je roule la plus part du temps dans la roue de lars un peu protégé du vent

le lendemain on part tôt vers 6h pour avoir moins de vent puis la route change de direction et on va avoir le vent favorable pour la journée,on fait 145 km malgré un coup de barre de Lars en fin d’aprés midi ,il frise le malaise,on est obligé de s’arrêter
j’aurai bien fait plus sans m’arréter, le vieux est finalement plus résistant que le jeune frimeur
les jours suivants le vent de nord est est défavorable mais pas trop fort mais la route n'est pas des meilleures

ça ne sera pratiquement que du desert jusqu'à la frontiére


 le 3 eme jour on est rassuré, il reste 150 km pour deux jours, on sera dans les temps

je passe les 8000km à l'approche de la frontiére, des files de camions à la frontiére,nous on passe beaucoup plus facilement

Uzbekistan


premiére étape Boukara ville historique que je découvre en arrivant

Peu aprés avoir quitté Boukhara 1ere crevaison, l’assistance ne manque pas, pour démonter,trouver l’épine,regonfler, les gens se succédent

je suis le gps qui m’emméne dans des escaliers, on m’aide et on me propose même de faire étape mais il n’est pas encore midi,dommage mais il faut tout de même rouler un peu

direction tadgikistan sous un soleil de plomb 42°/43° à l’ombre, 47° sur le thermométre du vélo, il y a même des stands le long de la route qui ne vendent que des bouteilles d'eau







les enfants vendent des pommes au bord de la route



rencontre de Jamie, il n’a pas l’habitude de demander pour camper mais reconnaît que c’est bien sympa une soirée avec les bergers





ensuite ce sera dans un champs de coton , un campement sur une plateorme en hauteur,j’aurai bien monté la tente pour les moustiques mais un travailleur dort aussi avec nous ,alors là pas place pour dresser la tente



les enfants des écoles participent au travail dans les champs de coton, mais tous les adultes ont également un quota de coton à ramasser sous peine d’amende
l’uzbekistan est le deuxiéme exportateur mondial de coton, c’est un sport national
 

Avant de quitter l’uzbekistan je veux liquider la monnaie locale mais on me fait cadeau du pain,ensuite à l’épicerie c’est les fruits secs et sur le long de la route c’est des fruits qu’on refuse que je paye
 à la frontiére se profile les montagnes du Pamir



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