mardi 20 juin 2017

Semaine 7 Asie Turquie2

 
Semaine 7

610,2 Km , 40,29 h , Dénivelé 6615 m
87,17 km/jours

total : 4506km 300,49h, Dénivelé 27550m
92 km/j
Dépenses semaine 7
hotel :
bouffe : 120,90 TL
divers 25 TL
total semaine 7 : 145 ,90 TL soit 40 euros

Objets perdus : j’oublie la bouteille d’eau donnée par Marie Chantal,(elle avait fait son temps) le jeudi matin ; le lundi j’ai failli perdre mon porte monnaie au comptoir de la 2éme station service, un gars me l’a redonné pendant que je me séchait au radiateur électrique





Lundi 19 Juin de Yumrukala (Bolu) à Akcabey (Gerede)

77,5km, Durée 5h14, Moyenne 14,37, Maxi 50,77, Altitude 1330 m, Denivelé 984 m, max1350m

Départ 9h15, 

Une vingtaine de km sans pluie et sans trop de côtes, deux ou trois gros marchands de tracteurs, on devrait être moins enfermé entre villes et montagnes, ma chère 4 voies, qui s’appelle la D100, n’est pas trop chargée et a une bonne bande d’arrêt d’urgence ce qui m’incite à rester dessus (le gps proposait un détour).

A 10h30, la pluie commence, je me réfugie dans une station service, très accueillants ils me proposent un siège et un thé, du coup j’écris mon dernier jour de blog et j’expérimente l’utilisation de la connexion internet du portable et ça a l’air de marcher mais il est déjà 13h et ils commencent à trouver que je m’incruste un peu trop, de plus la pluie s’est calmée.
l’allemand m’avais dit que ça ne montait pas aujourd’hui,ce n’est pas ce que dit mon gps ni mes jambes, on remonte par deux fois à 1300m, ça fera tout de même 1000m de dénivelé pour 75km
arrivé au col c’est l’herbe rase comme j’aime au milieu des nuages.


Et on a quelques beaux points de vues,il y a même un rayon de soleil entre les nuages mais pas dans ma direction.

Il y a aussi des vaches qui entretiennent la montagne.


A Gerede, la pluie recommence nouvel arrêt dans une station service pendant deux heures, c’est moins confortable mais je séche mes habits auprés d’un radiateur électrique;pluie ou transpiration ; je peux repartir bien sec.
La pluie ne cesse pas, je reconsulte les différentes météo, c’est vraiment pas brillant jusqu’à demain après midi mais ils prévoient une accalmie vers 21h. Je repars sous la pluie à 19h, il y aurait quelque chose à 10km.
La pluie se calme au bout d’une 1/2 heure, je me donne encore une heure à rouler, l’accalmie ne dure pas et la pluie redouble à nouveau (à 10 km il y avait un motel mais c’est passé et je vais bien trouver quelque chose) j’arrive en haut du deuxième col, la pluie se calme et il y a une petite route sur la droite. Cette fois je prends même s’il n’est que 20h, la route est encaissée entre deux grands talus, je ne devrais pas avoir trop de bruit.

Il y a un petit village à deux km mais aussitôt sur la petite route il y a une grande maison qu’on apercevait de l’autoroute. Les portes ont l’air d’être ouvertes, ça mérite d’aller voir.
En effet c’est abandonné, c’est vraiment parfait. 10 fois mieux que la veille, je prends une petite chambre coté jardin. J’entends à peine l’autoroute qui est plus bas, mais ils auraient pu laisser des carreaux aux fenêtres car il fait tout juste 10° et pied nu dans mes sandales et en short ça fait frisquet.




Ce matin j’innove en faisant tremper les raisins secs dans le rakia pour assaisonner les flocons à l’eau, c’est pas mal. J’avais proposé du rakia au gars de la carrière et aussi à l’allemand mais sans succés. Il n’y a eu qu’à l’auberge de jeunesse où ça eu du succès.
Sinon je suis à nouveau régulièrement aux sandwichs tomates oignons fromage.

La pluie a cessé dans la nuit, j’étais bien décidé à faire la grasse matinée mais la pluie ne se décide pas pour l’instant, elle attend peut être que je sois prêt.



 
M ardi 20 Juin de Ackabey à cukurca (aprés Kursunlu)

90,24 km ,Durée 4h48 ,Moyenne 18,75 , Maxi 52,95 ,Altitude 997m , Denivelé 683m ,max1314

Départ un peu avant midi, j’attendais la pluie de 9h qui n’est jamais venue.

vue sur jardin



Le vent est reparti au nord ouest mais vu que ça roule bien il doit être favorable,ça monte et descend mais plus gentiment,tjs sur la D100 mais pas trop de circulation et bande d’arret d’urgence.



Aprés 10km, je suis rattrapé par un anglais, un jeune qui fait Istanbul-Géorgie, il roule plus vite que moi mais cherche de la compagnie et se met à mon rythme.



il veut mettre son appareil pour nous photographier à deux


Pause restaurant assez longue à 15h30 jusqu’à presque18h, les jeunes du restau sont sympas, on trinque avec mon rakia, le niveau commence à être très bas.




On repart pour deux heures, mon gps m’indique de prendre une petite route sud est, c’est pas tout à fait sa route (à Luc) mais même s’il avait prévu de rester sur la D100 il me suit et on campe 30km. Les provisions sont au plus bas, petite pause ravitaillement à Kursunlu, ensuite c’est la petite route et aussitôt les montagnes russes.


Il y a eu encore une averse pendant le restau mais après ça s’est dégagé. On s’arrête prés d’une rivière, il lui faut des arbres car il dort dans un hamac en espérant qu’il ne pleuve pas (comme toujours en Turquie!!!)



Il prépare de la soupe et des pates, j’apporte pain, fromage et tomates.
Je suis bercé par la riviére toute la nuit, ça change de l’autoroute





Mercredi 21 Juin de Cukurca à

99,50 km, Durée 5, Moyenne 14,77, Maxi 68,27, Altitude 534m, Denivelé 874m, max 1461m

Départ 9h1/2 
Temps assez couvert encore des averses prévues, Luc qui dort dans un hamac n’émerge qu’à 8h, je suis plutôt en avance pour une fois.
Cette petite route est superbe, assez bonne et très peu de trafic, 12km de montée et cette fois on passe les 1500m ça commence à sentir la montagne.









Ca ne surprend pas que la Turquie ne soit pas plate, ce qui surprend plus par rapport à l’idée qu’on pourrait avoir c’est la pluie et le froid à cette époque de l’année.
Luc va rouler toute la journée avec moi en modifiant un peu son itinéraire, il est très content de cette petite route.
Superbe descente avec de la bonne roue et pas trop de lacets pour pulvériser mon record de ce voyage à 68 km/h.
En bas, petite pause mûrier, je n’avais pas compris que ça se mangeait, il y avait pas mal de mûriers déjà en Bulgarie si c’est bien le nom.



En début d’après midi, on reprend une plus grande route : pause casse-croûte forcée dans une station service la pluie recommence, au moment de repartir nouvelle averse.
Ensuite on prend sur 10km une petite route assez boueuse après la pluie.
On est tous les deux un peu à sec de provision mais on ne s’arrête pas à Cankiri : on a fait tout juste 10km depuis la pause. Mais ensuite plus de villages avec magasin.
Vers 18h, le ciel est tout noir dans notre direction, cette fois ça a l’air sérieux, on ressort les habits de pluie, la météo annonçait pourtant du beau temps à partir de la fin d’après midi.
A nouveau une route peu fréquentée dans une large vallée avec une lumiére de fin de journée superbe avec le soleil qui perce à travers les nuages qui sont encore bien sombres.






Le soleil baisse et toujours pas de villages en vue, il nous faut aller jusqu’à Kizilirmak si on veut acheter quelque chose à manger, Luc y tient pour nous préparer un super repas pour notre dernière soirée ensemble.
On arrive à la nuit tombante, qui tombe de plus en plus vite (un peu plus de 20h) et surprise il y a des champs de riz partout, ça c’est vraiment génial : du beau terrain bien plat, pas mouillé !! Et pas de moustiques.
A l’entrée de Kizilirmar : coup de chance, on trouve à l’entrée d’un corps de ferme sans personne un petit bâtiment abandonné avec au premier étage une pièce tout à fait correcte, là aussi il n’y a plus de portes et fenêtres cassées.

C’est repéré on va faire nos courses et on revient, on commence à s’installer mais des voisins nous repèrent (malgré la nuit il y a les lampadaires) et se mettent à geuler. Quelqu'un vient et ça s’arrange mais Luc tient à monter les vélos au premier étage.

Ensuite il nous prépare du thon grillé à la chandelle, 3 feuille de papiers sur la boite de thon, imbibées de l’huile de la boite, on met le feu et ça grille le thon, ça dure 20mn
tout ça avec pâtes, fromage, salade




Finalement le beau temps est arrivé avec la nuit mais aussi le brouillard ce matin.
On doit rouler encore 50km ensemble et ensuite nos chemins se séparent.

Jeudi 22 Juin de Kizilirmak à Kicili ( 10km de Alaca)
81,13 km ,Durée 5h55 ,Moyenne 13,69 , Maxi 55,54 ,Altitude 923m , Denivelé 951m, max 1048m

Départ vers 11h, mon coéquipier ne m’incite pas à partir très tôt.

Quelques photos de notre hôtel : chambre avec balcon




Beaucoup de cultures et de stations services qui vendent aussi le matériel agricole

un chien plutôt sympa
Un tracteur spécial riz

Pas mal de up and down à nouveau, mais paysage sympa
On en profite pour faire des séances photos, la route est assez grande mais peu fréquentée







On arrive à Sungurlu vers 15 h, une grande pause restau pour les adieux, notre route se sépare là (dans 10km), les gens du restau sont sympa et ne nous font payer que pour une personne ; ils nous proposent de rester pour la nuit mais on doit encore pédaler.



Dans la journée les gens sont souvent très sympa peut être par curiosité mais le résultat est là.

Luc a tripoté ma sonnette hier et l’a cassée, quand on repart, on voit un magasin de vélo, nouvelle pause pour racheter une sonnette, une qui sonne vraiment mais pèse plus lourd, ça sera pour les prochaines pistes cyclables allemandes et françaises mais ici aussi ça sert de temps en temps, un gars qui parle anglais se met à notre service et me déniche une vis, pas identique mais qui va, pour ma pédale automatique.

Ensuite guichet automautique pour reprendre 200 TL, tout va bien l’argent arrive et je touche un peu au dessus de là où arrivent les billets et tac les billets repartent d’où ils viennent et j’ai bien le ticket comme quoi j’ai bien pris les 200 TL sans message d’erreur, je remet la carte mais rien, d’autre gens attendent et me disent de refaire. Evidemment c’est facile de dire ça, je refait et cette fois j’ai bien mes 200 TL mais avec un deuxième ticket identique au premier, ça n’est que 50euros mais sur le principe je n’ai pas envie de me faire avoir. Mon coéquipier m’attend, sympa, en gardant les vélos car C’est dans ces circonstances que le vélo pourrait disparaître.
Coup de chance, la banque n’est pas complètement fermée, ils m’ouvrent, je leur raconte mon histoire, ils comprennent un peu l’anglais, n’ont pas l’air de me croire, j’insiste un peu beaucoup ; ils finissent par ouvrir leur machine de l’intérieur et trouvent mes 200 TL dans une boite, ils ont l’air d’accord maintenant pour me les rendre moyennant passeport etc...

On repart il est 18h ça fera une petite journée d’autant que pour lui comme pour moi il y a 30 km de montée douce, Après 10km on se sépare pour de bon.

il me donnait régulièrement des gâteaux pour me doper en espérant que je le suive mieux
Je lui aurais fait quelques leçons d’écologie,il ne savais même pas ce que c’était le bio, j’espère qu’il en retiendra quelque chose.

Toujours une très belle lumière vers le soir, il y a beaucoup de champs labourés, est ce que c’est de la jachère cultivée ? C’est assez curieux et il y en a de grandes étendues.





J’arrive en haut à la nuit un peu avant 21 h, je vais jusqu’à un petit village mais tout le monde est au bercail et rien en vue particulièrement adapté au camping. Je continue prend une ancienne route désaffectée, c’est un cul de sac, il fait bien nuit, je m’installe sur une coulée de boue de remblais. J’ai failli me mettre carrément sur la route mais il faut être sûr qu’il ne va pas pleuvoir et il y aura encore   une bonne averse pendant la nuit, mais maintenant je crois que c’est le beau temps.
Je suis tout prés de la 4voies mais très peu fréquentée et un gros talus coupe le bruit.




Vendredi 23 Juin de Kicili à Gulluk ,

44,40km ,Durée3h29 ,Moyenne 12,71 , Maxi 49,74,Altitude 1250m , Denivelé 703m, maxi 1406m

Départ à 9h 15 sans avoir fait le blog
C’est tous les jours dimanche (dernier jour du ramadan férié)
ça descend gentiment jusqu’à Alaca sur une 4 voies sans personne avec une bande d’arrêt d’urgence où on peut se croiser à deux voitures,
Je suis réconcilié avec les 4 voies que je quitte à regret pour suivre une plus petite route indiquée par le gps ; j’ai fait tout juste 17km il doit être 10h30. Je cherche ma route à un croisement, une voiture s’arrête et me propose un breakfeast, un des deux parle assez bien anglais, je dis ici il n’y a rien, oui mais à 5 km. Ils sont prêts à mettre le vélo dans la voiture, mais c’est bien sûr contraire à mes principes. Ils propose que je les suive, hop on y va, c’est à peu prés dans ma direction même si je n’ai pas bien compris ce que voulait le gps.
Je me demande s’ils m’emmennent sur une route déserte pour mieux me dévaliser, bof ils auraient pu le faire en bas il n’y avait pas grand monde...
On fini par arriver à un chantier d’extraction de cailloux pour concasser pour les routes.



Et juste en arrivant la voiture que je suis s’arrête d’un coup et je tombe avec les pédales automatiques que j’avais remises (il faut tout de même faire gaffe dans les montées en gravillons) et pourtant j’ai vérifié après elles se déclipsent toutes seules, j’ai sans doute été vraiment trop surpris.
Ils m’invitent à un super repas avec la douche et la lessive (mais j’ai oublié de laver le sac à viande) plus rechargement de mes engins.
Bref, c’est les grandes vacances, pourquoi s’en priver, ça ne va pas améliorer ma moyenne mais ça va sentir meilleur !!

J’en profite aussi pour faire le blog pendant que le linge sèche, mais pas de chance il n’y a pas de signal internet pour mon portable et ils n’ont pas de wifi.
Cette fois, ça sera le record pour la longueur de la pause : 6h1/2 de pause.

Mais c’est très sympa. Ismail et son cousin sont kurdes, lui parle anglais ce qui facilite les choses, ça me permet de savoir où est le kurdistan turc et de discuter un peu de la situation politique.
Il est encore étudiant et travaille dans la carriére de concassage de cailloux pour gagner un peu d’argent.
Le vieux (il a 60 ans) me confirme que la petite route qu’on a prise va bien où je veux, il me précise que c’est up and down et plus que sur la grand route, qu’il y a 1 km de piste et après bitume mais ne me dit pas que c’est pour la première partie et qu’après il y 20 ou 30km de piste !!

Ils me proposent de rester dormir là, mais il faut tout de même pédaler un peu si je veux arriver en Thailande, après la visite du chantier et un thé je repars il est 17h30.






J’ai un petit 3 h devant moi, mais c’est 500m de dénivelé qui m’attend et de la piste pour une bonne partie du trajet, 8 km à 5 % de moyenne avec des tronçons à 10 % dans les gravillons, et les vaches me retardent. 
Le berger me dit que ça va monter, oui ça se voit...



A mi-route, un gars me propose de mettre le vélo dans le coffre et de m’emmener mais bien sûr je ne peut accepter.
Il m’attend au sommet suivant pour me signaler une fontaine potable, m’offre un biscuit, puis le paquet. Echanges d’adresses mails, je mange le biscuit sans lui expliquer que le sucre c’est de l’énergie vide et ne vaut rien pour la santé, déjà il a du mal à comprendre que je ne monte pas dans sa voiture.


J’arrive en haut du col à tout juste 20h pour le coucher du soleil avec tjs cette lumiére fantastique rasante.



ça y est le soleil est couché
Je veux trouver quelque chose un peu plus tôt qu’hier même si je n’ai qu’un peu plus de 40km au compteur. Un petit chemin et derrière, un ruisseau. Un petit coin parfait séparé de la route par un écran d’arbres. De plus il passe une voiture toutes les 1/2 heure.



Samedi 24 Juin de Gulluk à Cayiralan

109,55km ,Durée 7h23 ,Moyenne 14,83 , Maxi 52,11 ,Altitude 1363m , Denivelé 948m,
max 1430m

Départ à 8h1/2 , un berger arrive juste au moment où je pars



Il reste tout juste 6 km de piste que je vais regretter car c’est à nouveau la 4 voies, même s’il n’y a pas beaucoup de voitures et un bon bas coté. C’est 25km pas très intéressants mais ça roule bien ,ça descend un peu et le vent est favorable. J'arrive à Sarikaya, c'est une exposition de tracteurs de chaque coté de l'avenue : Massey, John Deere, Ford, Fiat, et marques locales, des petites presses. Ils font encore des petits ballots.




Mais ici, la moisson c'est pour fin juillet,les blés sont redevenus verts.
Après la pause de midi (plus de 30 km de faits à 10h1/2), on retrouve une route moyenne pas trop fréquentée mais pas mal de montées, comme hier et avant hier j’ai une bonne montée à faire avant la nuit, et toujours un beau coucher de soleil.



Avant la montée une voiture m’accoste, le gars parle français et m’invite à boire un thé à la station service toute proche qui lui appartient. Il a aussi une ferme de 500ha et me confirme que l’habitude ici, c’est jachère un an sur deux.

Arrivé en haut de la montée il n’est que 19h 30. J’ai un peu d’avance par rapport à hier ,j’en profite pour me doucher avec la bouteille au soleil, c’est plus agréable.
Je redescend sur Cayrilan. Avant la ville j’aperçois une ferme au bout d’un petit chemin.
Je sors mon portable pour expliquer ce que je veux avec mon traducteur. Aussitôt le gars me propose de dormir dans la maison d’ouvriers, ils m’invitent à manger avec eux.
c’est sympa mais la conversation est difficile.



/Dimanche 25 Juin de Cayiralan à 18km aprésSarkisla(7km de Kale)

107,79km, Durée 8h25,moyenne 12,80, maxi 51,47
alt 1711m, dénivelé 1372m, maxi1750m

Départ vers 7h moins10,


vue sur Cayiralan de la ferme
Le berger est déjà parti avec les moutons et l’autre gars part à cheval.







Ca commence par de bon dénivelés sur une route tranquille


Une première pause à 52 km à Gemerek. Un turc allemand m’offre un thé sur la place de la ville à l’ombre, j’en profite pour faire ma pause repas.
Je prends ensuite la grande route à la place de la route du gps, il n’y a personne sur la 4voies mais c’est vrai c’est Dimanche et 1er jour férié des 3 pour la fin du ramadan.
En fin d’après midi, ça a bien roulé et ça monte un peu moins sur les grands axes,j’arrive à Sarkisla, 3 jeunes à vélo m’abordent et me racontent que le troisième de la bande est gay et que je lui plait beaucoup à renfort de gestes explicites. J’ai essayé de leur expliquer qu’avec 150km de vélo par jour ça le calmerait ; je m’étais fait dragué il y a 40 ans au col du bonhomme dans les Vosges en faisant le tour de la France en vélo, j’avais 25 ans là je pouvais comprendre mais aujourd’hui ils se moqueraient peut être simplement de moi vu mon habillement mais je n’ai pas essayé pour voir.



Un peu plus loin, devant un magasin où je cherchais désespérément de l’ayran (yaourt liquide, rajout d’eau, spécialité turque), un vieux me pointe le ventre avec sa cane avec un regard très désapprobateur et très explicite car j’avais la chemise ouverte. Décidément, ma tenue ne laisse pas les gens indifférents, il va peut être falloir rallonger le short et fermer la chemise.
Toujours des expositions de machines en ville, les petites presses toujours en vogue.

On voit aussi beaucoup de chauffe-eaux solaires avec des petites réserves extérieures, je n'avais jamais vu ça

je ressorts du pays et commence avec une côte à 10/12 % et en haut ma super route jaune qui était supposée meilleure que la route blanche du gps est barrée. Je demande à un berger si on peut passer, il parlait allemand, étonnant pour un berger, m’a dit oui mais langsam (doucement). En fait, la route était en construction jusqu’en haut et ce n’était q’une piste.
J’arrive tout de même en haut juste au coucher du soleil avec toujours une lumière sublime






J’ai tout de même vu 2 voitures et 2 motos pendant les 3 heures de montée.
Je trouve une place pour la tente en plein vent avec une vue à 180° sur les montagnes, pas très planquée...

4 commentaires:

  1. Après avoir dormi pendant un certain temps dans un château, tu te paies maintenant une chambre côté jardin. Petit déjeuner inclus?
    A voir les paysages et le temps, on se croirait plutôt en Irelande....

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  2. finalement question météo, c'est mieux chez nous. Enfin pour ceux qui aime la chaleur. Bisous et bon courage pour la suite.

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  3. C'est super quand tu peux publier tous les jours ou presque, on suit tes aventures au jour le jour !
    Bon, je suis bien placée pour savoir que ce n'est pas évident, il faut trouver une connection internet etc.
    Pour la météo, on en reparlera Marie-Laure, car ici c'est la canicule. J'aimerais mieux avoir un peu moins chaud... Entre les deux ce serait mieux !
    Danielle

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  4. Tu me rapportes quelques petits ballots de paille? J'en ai besoin pour mes poules et mes canards.

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