total de Bogotá : 6199km, 1521h, 84724 m
26,98 km, 2h13, moy 12,13, maxi 43,53
alt 3774m, déniv 76m, maxi 3969m, T° 10° sous la
tente le soir
Après avoir ramé toute la matinée sur le blog, ils me
mettent dehors de la chambre, je finis le blog en bas de l'hôtel, ça
va tout seul pour les photos de la dernière journée mais vu que à
la casa de cyclist près de la box ou non c'était pareil, je n'ai
pas pensé qu'il pouvait y avoir tant de différence à l'hôtel.
je pars vers13h à la recherche d'un pneu, pas très
loin de l'hôtel je trouve un kenda en 1,95 0 à 60 bs, c'est un peu
petit et pas très cher pour être de la qualité
une autre boutique me dit que je dois aller au 16 de
julio, c'est pas trop trop loin, il y a une feria et plein de stands
de vélo et il devrait y avoir de la marque.
J'y vais, de toute façon la journée est bien
compromise et si jamais je trouve ce que je veux ça serait bien
,(j'aurais du demander à Danielle de me ramener un pneu à Lima si
j'avais su que mes pneus étaient vraiment mauvais)
j'arrive là bas : c'est la foule, des rues et des rues
pleines de stands et difficile de progresser dans la foule, je trouve
du maxxi à 180 bs ça doit être bon mais en 2,50 c'est trop large
je fini par acheter du kenda, ce que j'ai déjà en 2,10
à 80bs, ça peut tenir 2000km le temps d'arriver en Argentine
je cherche également des piles rechargeables, on
m'envoie un peu plus loin,je ne trouve pas les piles mais après pour
me sortir de la feria ça me prend une heure. Toutes les rues sont
blindées de stands sur des longueurs indéfinies et la progression
avec le vélo est laborieuse
la photo est mal prise et ne montre pas la foule trés dense sur cetre partie de la feria |
je finis par me sortir de là vers 5h après avoir cru
trouver une sortie mais qui donnait sur la falaise surplombant La Paz
sans issue
je prends la route d'Oruro pendant une vingtaine de km,
le ciel devient tout noir avec des éclairs là où je me dirige,
le vent devrait pousser l'orage et que je ne le prenne pas mais je préfère chercher quelque chose pour camper au premier village après être vraiment sorti de la banlieue d'El Alto
le vent devrait pousser l'orage et que je ne le prenne pas mais je préfère chercher quelque chose pour camper au premier village après être vraiment sorti de la banlieue d'El Alto
je repère un coin bien plat près d'une ferme un peu
éloignée de la route, pour une fois j'ai l'autorisation sans
difficulté à planter la tente, à peine rentré dans la tente ,
l'orage est arrivé tout de même et je me le prends pendant une
heure, vent et pluie mais la tente résiste, le restant de la nuit
est calme, ce matin temps nuageux, on va essayer de refaire un peu de
vélo.
Lundi
30/11/2015 de Chacoma à Huncarama
100,27 km, 6h19, moy 15,84, maxi 50,68
alt 3733m, déniv 494m, maxi 3903m, T° 11° soir et
matin dans la tente
Départ à 10h , il faut s'habituer au changement
d'heure
temps nuageux, on ne verra pas le soleil de la journée,
temps assez froid, pas plus de 16° et en fin d'après midi 11°
je croise un cyclo qui me fait signe mais ne s'arrête
pas, on est sur l'autopista, 2 fois 2 voies et un très large terreplein
entre les deux voies
à Patacamaya petite pause, j'essaye à nouveau de
trouver des plies rechargeables mais c'est trop tard il n'y en a pas,
j'essaye de reprendre des bolivianos mais le seul distributeur est en
panne, en effet je risque d'être juste en bolivianos si je ne trouve
plus de distributeurs avant ma sortie de Bolivie.
après Patacamaya je vire à 90° et j'ai le vent 3/4
dos à droite, on pourrait appeler cet endroit la nullaborplaine,
c'est impressionnant, il n'y a vraiment pas un arbre sur cette vaste
plaine
à 18h30 avant la nuit, à la sortie du village, je
demande dans une ferme, il n'y a que des enfants qui ne comprennent
pas grand-chose à ce que je dis, finalement je m'installe, la nuit
se passe bien, je ne vois pas les parents, le vent n'a guère cessé
même s'il n'est pas très fort, tjs pas de pluie
je viens de voir le paysan très sympa, il veut que je
lui amène du seigle la prochaine fois que je passe par là !!
Mardi
1er Décembre 2015 de Huncarama à Curahuara de
Carangas
77,10 km, 5h40, moy 13,58 km/h, maxi56,93
alt 3739m, déniv 604m, maxi 3843m, T° 5° le soir,3°
le matin sous la tente
Départ à 9h30 nuageux avec quelques percées du soleil
le matin, la plaine infinie fait place à un paysage un peu plus
mouvementé, pas mal de montées de 1 à 2 % et le vent de côté
empêche de progresser aussi bien qu'hier
dans un petit village de rien, deux églises ! Non
finalement il y avait deux petits villages de rien séparés par un
rio
A l'horizon une montagne enneigée, probablement le
sommet le plus haut de Bolivie : 6500m: le Sajama
je trouve un abri juste avant une grosse averse de grêle
accompagnée d'éclairs et de tonnerre, j'en profite pour prendre mon
déjeuner avec un peu de retard, au final il ne pleut pas tant que
ça, je repars il me reste 20km pour la prochaine ville
pas de chance pas de distributeur de billet, internet qui
rame, je voulais voir les pistes,je vais me contenter de mes GPS
le temps est tjs menaçant mais seulement quelques
gouttes
je n'ai tjs pas décidé de ma route mais je crois que
je vais passer par le parc national du plus haut sommet même si ça
rallonge
A la sortie de la petite ville, une ferme sans personne,
je m'installe à côté
la nuit est étoilée et il fait bien froid (3° dans la
tente) mais ce matin à 6h le soleil commence à réchauffer la tente
Mercredi
2/12/2015 De Curahuara de Carangas à Juchus Huaylla
67,42 km, 6h06, moy 11,03km/h, maxi 48,28
alt 3919m, ddéniv656m, maxi 3971m T° 13° le soir dans
la tente
Que frio, que viento
Départ à 8h45 mais en repassant au village je prends
une soupe sur la place, refais le plein de bananes et de pain. Le
boulanger a du mal à me vendre son pain, ce n'est peut être pas
pour les étrangers, j'achète aussi des pommes et demande de l'eau,
pour la première fois j'utilise les cachets pour purifier l'eau
je repars du village à 10h moins 10 et reviens sur mes
pas 7km, j'ai fini par opter de passer par le plus haut sommet et
continuer sur la route du Chili. C'est la route des camions, très
peu de voitures mais beaucoup de camions qui remontent du Chili mais
me doublent généralement avec une bonne marge de sécurité mais celui là s'est trompé un peu de route
. J'aurai suffisamment de piste par la suite.
. J'aurai suffisamment de piste par la suite.
Après une trentaine de km j'opte pour prendre une
piste qui passe dans le parc national sans rallonger beaucoup, au
bout d'un km je m'aperçoit avec le GPS que j'ai quitté la piste, je
retourne, suis le GPS mais ne trouve pas la piste, à priori la
deuxième piste qui est dans un état pas possible (plaques de roches
et sable) rejoint après beaucoup de détour ma piste théorique tout
ça pour se promener dans la plaine désertique ce qui présente peu
d'intérêt ,je fais demi tour et reprend la route
c'est supposé etre une piste |
la piste avec des plaques de roches et du sable vraiment trop mauvaise |
les roches avec l'erosion ont des formes diverses et variées
le GPS qui habituellement n'indique pas les villages me donne des noms de villages quand il y a une maison abandonnée où avec de la chance une ferme habitée, je fais une pause déjeuner à 15h en face d'une ferme, le paysan vient me voir, me propose de camper là et m'apporte 2 bananes, dommage qu'il soit un peu tôt et que je n'ai fait que 45km.
le GPS qui habituellement n'indique pas les villages me donne des noms de villages quand il y a une maison abandonnée où avec de la chance une ferme habitée, je fais une pause déjeuner à 15h en face d'une ferme, le paysan vient me voir, me propose de camper là et m'apporte 2 bananes, dommage qu'il soit un peu tôt et que je n'ai fait que 45km.
l'érosion donne des formes diverses et variées aux
roches, je me demande ce que les lamas peuvent arriver à grignoter. Le sommet se rapproche, il y a une entrée au parc qui propose un
circuit tout autour du sommet. J'hésite mais ça fait 40 km de
détour, peut être une journée de plus alors que je n'ai tj pas pu changer
d'argent, le rab sera pour une autre fois.
le vent s'est renforcé et est devenu glacial, il n'est
que 18h mais je déclare forfait, j'arrive enfin à un lieu dit où
il y a un restaurant, un garage, une boutique et c'est à peu près tout,
tout est gravillonné et rien pour mettre une tente un peu à l'abri
du vent. Je gèle de plus en plus. Un 4*4 me demande ce que je
cherche, je me souviens d'avoir vu en arrivant une baraque de l'autre coté de
la route où je serais à l'abri du vent ; je lui demande si
quelqu'un habite là ; pas de problème pour aller là c'est un
abri pour les animaux. Quel bonheur de se trouver à l'abri du vent
c'est tout de suite 10°de plus, j'installe la tente sous le
bâtiment, je ne pouvais pas trouver mieux.
à partir de 22h le vent s'est calmé ,le ciel est
étoilé et ce matin grand beau temps sans vent, je vais me dépêcher
de rouler avant que le vent ne se lève
sajama |
Jeudi
3/12/2014 de Juchus Huaylla à 7 km de Sacabaya
70,15 km, 7h25, moy 9,45, maxi 48,68
alt 3669m, , déniv 606m,maxi 4180m, T° moins 0,5°
sous la tente le matin
que frio a la manana !
puis petit déjeuner Lagunas avec deux bonnes soupes,
avant même que je m'arrête le vent s'est levé et j'ai le vent dans
le nez pendant les 10km de montée pour Tambo Quemado où je fais le
plein de provisions. Ils ont du pain et même des avocats
Pour l'après midi c'est la piste qui commence et je ne
reverrai probablement pas le goudron avant ma sortie de Bolivie
une très mauvaise piste, tôle ondulée, cailloux, sable. Elle monte doucement pendant 10km jusqu'à 4300m en s'éloignant du
sommet
en fin d'après midi la piste devient infernale, je cale
de nb fois dans le sable, il faudrait des pneus beaucoup plus larges,
obligation de marcher par moment
je pense arriver à un village pour camper mais les 2/3
maisons sont de l'autre coté du rio
entre les touffes d'herbe piquantes c'est du sable et
des gravillons, les piquets de tente n'ont guère de chance de
tenir et là je n'ai pas la chance d'hier soir pour me mettre à
l'abri,
je trouve un passage d'eau à sec où il y a un peu de terre stable (il ne devrait pas pleuvoir cette nuit)
je trouve un passage d'eau à sec où il y a un peu de terre stable (il ne devrait pas pleuvoir cette nuit)
il fait maintenant nuit, je plante la tente dans le vent
et le froid, j'ai juste la place entre les touffes d'herbe rêches. Me
voilà à l'abri, pour me faire mes sandwichs oignon,tomate,avocat
et même fromage au menu ce soir
ça souffle bien dehors
ce matin à 6h les premiers rayons du soleil viennent
caresser la tente,
il est temps car il fait moins de zéro sous la tente et mes doigts sont gelés le temps de me préparer un sandwich, l'eau sous l'auvent de la tente est gelée, j'ai même mis mes gants pour taper sur l'ordinateur qui ne voulait pas s'ouvrir, il devait avoir froid aussi
il est temps car il fait moins de zéro sous la tente et mes doigts sont gelés le temps de me préparer un sandwich, l'eau sous l'auvent de la tente est gelée, j'ai même mis mes gants pour taper sur l'ordinateur qui ne voulait pas s'ouvrir, il devait avoir froid aussi
la piste est très tranquille, hier sur les derniers
20km, pas une voiture, hier soir une voiture et ce matin une voiture.
J'espère que la piste ne va plus être ensablée aujourd'hui sinon
ça risque d'être très pénible, je n'avais pas encore eu ça.
Vendredi
4 /12/2015 de 10km de Sacabaya à Pairumani (10km de huachacalla)
16,98km(plus 60km en camionnette) 2h26,moy 6,97, maxi
17,60
alt 3584m, déniv 71 , maxi 3744 , 12,4° le
matin sous la tente
j'ai
craqué, j'ai fait du stop, la honte
il fait bien froid le matin ce qui n'incite pas à
sortir du duvet trop vite
départ vers 9h 30 après avoir rechangé de tenue car de
petites mouches me piquent les jambes
très vite il y a à nouveau du sable et quand on
approche de Sacabaya il y a un gué qui paraît très profond et la
piste qui semble être la plus fréquentée suit le rio jusqu'à un
pont, il y a au moins 2km et c'est une galère avec le sable, la
moitié à pied en poussant le vélo à 3km/h maxi (si j'avais su je
me serai mis de l'eau jusqu'aux genoux)
arrivé au village je me rends compte qu'on est pas à
Sabaya où j'aurai dû trouver une route goudronnée pour au moins une
dizaine de km mais à Sacabaya petit village perdu à 65km de Sabaya,
il y a tout de même un petit magasin où je trouve des tomates et
une soupe au prix de gringo (le double du prix)
Avec tout çà il est plus de 13h et j'ai fait 10km avec
le détour autour du rio, je reprends la route après avoir discuté
avec un camion et une camionnette qui va à Sabaya
à peine sorti du village je me retrouve bloqué dans
le sable, la piste est toute droite et on ne voit que du sable à
perte de vue.
si j'étais sûr qu'il n'y a qu'un km ou deux mais là
j'abandonne, c'est contre mes principes de faire du stop à vélo
mais c'est aussi contre mes principes de mettre pieds à terre et de
marcher. Entre les deux j'opte pour la première solution : 5mn après la
camionnette avec qui j'ai discuté arrive et je lui fais signe. Il me
fait monter gratos, je pense ne faire que 20km, après quelques km la
piste redevient normale mais avant d'arriver au village suivant c'est
à nouveau tout ensablé, c'est bella vista il parait qu'il faut prendre une photo
la camionnette, c'est un entrepreneur qui visite ses
maisons en construction,
on arrive ensuite à un autre village japon, je descends
le vélo, il a été assez secoué et un fil du compteur a été coupé
en frottant, on répare avec un gars qui est à l'arrière avec moi
le gars du camion m'explique que la route est encore
mauvaise, que ça monte, on remet le vélo, il reprend 5 passagers,
le vélo n'est plus secoué, tout est bien tassé et c'est assez
inconfortable,
il y a une montée et une descente sur Huachacalla dont je profite peu, dommage de ne pas avoir fait ça à vélo.
il y a une montée et une descente sur Huachacalla dont je profite peu, dommage de ne pas avoir fait ça à vélo.
il me dépose finalement à Hachacalla où je reprends
la piste vers le sud après avoir traversé une autre route
goudronnée qui va au Chili, il fait beaucoup de vent plutôt de côté
gênant, parfois un peu de dos.
Je m'arrête au premier village Pairumani où je
m'installe plus ou moins dans une cour avec beaucoup de maisons en
constructions, je vois les voisins qui sont des ouvriers qui font
les constructions
il fait beaucoup plus chaud qu'hier, à 6h30 le soleil
chauffe déjà, il n'y a pas un souffle,je devrais déjà être parti
Samedi
5/12/2015 de Pairumani à au milieu de nulle part
46,89 km, 5h12, moy 9,01 km/h, maxi 20,75
alt 3511m, déniv 111m, Maxi 3591m, T°11,3° le matin
sous la tente
Départ de bonne heure vers 7h45 beau temps sans vent,
toujours très plat et désertique, apparition de quelques ilots un
peu plus verts quand on est proche d'un rio et je croise des émeus ?
À vérifier
encore des passages de sable mais en s 'y prenant à
plusieurs fois j'arrive à passer sans mettre pied à terre
arrivé à Chipaya,
surprise, toutes les petites maisons en dôme qui servaient aux bergers ,
et les cours circulaires qui servaient à parquer les animaux
surprise, toutes les petites maisons en dôme qui servaient aux bergers ,
et les cours circulaires qui servaient à parquer les animaux
dans le village les boutiques n'ont ni pain, ni fruit,
je me rabats sur un pollo, papas, arroz
à la sortie du village, je prends des photos de ces
vastes horizons avec les petites maisons
en terre, un type me barre la route et me demande 50 bolivianos pour avoir pris des photos, après discussion il me laisse partir sans payer.
en terre, un type me barre la route et me demande 50 bolivianos pour avoir pris des photos, après discussion il me laisse partir sans payer.
l'après midi, ça roule bien, le vent plutôt dans le
dos mais pas de chance je crève à l'arrière, je trouve les flancs
douteux, je regonfle pour atteindre un village qui n'est en fait
qu'une seule maison habitée avec un troupeau de lama et sinon des ruines.
je m'installe là après avoir demandé aux seuls
habitants, je commence à démonter la roue, le vent s'est renforcé et
souffle en tempête ce qui me donne mal au crâne pour une bonne partie
de la nuit, j'abandonne mon remontage pour ce soir, le vent ne cessera
que vers 2h du matin
Dimanche
6/12/2015 de ulle part à San Martin
53,31km, 5h30, moy 9,68km/h, maxi 19,64
alt 3574m, déniv 90m, maxi 3600m, T° 16,6° le soir
sous la tente
ce matin je finis le remontage de la roue, et réparation
de la chambre, la mare des lamas fera mon affaire pour trouver le
trou dans la chambre. En fait ça n'est pas de nouveau le flanc c'est
une ferraille de pneu éclaté, mais j'en ai profité pour pour
mettre le pneu neuf à l'arrière
départ un peu tardif vers 8h45, tjs du beau temps et
pas un souffle mais très vite les choses se gâtent avec une piste
totalement ensablée, entre 500m et 1 km à pied ce qui casse ma
moyenne que j'ai du mal à maintenir à plus de 9km/h sur du plat
je pensais arriver à Conception Bélem ou Chacota mais
j'arrive dans un petit village hameau de Chacota : Arenilia, petite boutique où il n'y a que des gaufettes en petit conditionnement et des craquers, même pas un soda
j'ai du mal à trouver les bonnes pistes qui n'existent pas sur le GPS, je me fie aux indications des gens, je longe le salar de colpasa,plus rien n'y pousse
j'ai du mal à trouver les bonnes pistes qui n'existent pas sur le GPS, je me fie aux indications des gens, je longe le salar de colpasa,plus rien n'y pousse
j'arrive à San Martin pour 19h, il n'y aura pas eu de
vent. Je demande à quelqu'un à la sortie du village, il me propose
sa cour, je m'installe et vais faire mes courses avec lui, il me
trouve du pain chose extraordinaire.
un peu plus tard une bonne femme me gueule dessus en me
demandant ce que je fais chez elle, c'est son fils que j'avais vu,
le quiproquo s'est arrangé
Lundi 7/12/2015 de San Martin à Salinas
ce matin réveil seulement à 6h, bien dormi avec la
couverture que Abel m'a ramené après que sa mère ait gueulé
ce matin la mère gueulait après je ne sais quoi ce qui
ne me donnait pas envie de sortir
Hier Danielle s'inquiétait de ne pas avoir de
nouvelles, je vais essayer cet après midi mais ça suit son petit
train train, du beau temps, un peu de vent souvent favorable et
parfois très fort, depuis La Paz c'est très plat, un peu plus
mouvementé aujourd'hui
Donc ce matin départ à 8h40, avec le changement
d'heure c'est plus difficile de partir tôt, entre manger,écrire le
blog, et tout ranger, il ne faut pas moins de 2h1/2
Aujourd'hui tjs très beau temps, peu de vent favorable
sauf les derniers 10km
je suis sur une grande route que Danielle doit pouvoir
trouver - moi je ne l'ai pas trouvée sur la carte. Une bonne route en
tôle ondulée mais même si aux pires endroits on roule à 7km/H sur le
plat on va plus vite qu'à 3km/h en marchant dans le sable et c'est
moins fatiguant
D'après la carte j'évaluais à 70km alors qu'hier je
pensais que j'allais me trouver à 10km (Quand Danielle m'a appelé
je luttais avec le GPS sinon je l'aurai sans doute pas entendu) ce
matin garmin me donnait 42km et Maps de mon portable 53km, c'est Maps
qui avait raison : 53,25 après avoir fait 3 fois le tour de la
place.
Pour arriver à Salinas on fait le tour d'une petite
montagne avec des petites montées descentes et même en haut d'une
montée une dune de sable mais là c'est pour la photo
car on voyait la route à nouveau à 50m, ça n'est pas comme hier où il a fallu que j'aille demander à une bergère que j'avais aperçu au loin pour savoir si j'étais tjs sur la piste ;
car on voyait la route à nouveau à 50m, ça n'est pas comme hier où il a fallu que j'aille demander à une bergère que j'avais aperçu au loin pour savoir si j'étais tjs sur la piste ;
Mais oui c'était bien la piste sûrement réservée aux
4/4 pour pouvoir escalader les dunes et qu'on voit à peine les
traces (moi je n'ai qu'une roue motrice)
le sable c'est vraiment une galère (je n'ai sans doute
pas pris les plus grandes pistes mais c'est difficile de s'y
retrouver, on va voir si sur le salar c'est plus facile)
une fleur au milieu du desert et une tornade de sable
une fleur au milieu du desert et une tornade de sable
je suis donc arrivé à Salinas vers 3h1/2, difficile de
trouver internet et impossible à ce jour d'avoir du wifi
arrivée à Salinas |
Pour les courses, j'ai trouvé du pain mais pas de
tomates, pas de bananes, seulement des pommes très chères ;
s'il n'y a rien dans cette grande ville ça va être régime crackers
et gâteaux secs pendant 10 jours, il y a des boutiques
où il n'y a vraiment rien dans les petits bleds : même pas de
boisson, des gaufrettes en petits conditionnements et des crackers et
basta.
sinon en arrivant à Salinas temps de rêve d'été ni
trop chaud ni trop froid
des émeus ? en Bolivie ?
RépondreSupprimertu es sûr ?
j'espère que tu as fait des photos, sinon on va se demander si ce voyage n'a pas d'incidence sur ta santé mentale !
En tous cas, bon courage, surtout que la suite n'a pas l'air facile...
contente d'avoir des nouvelles ! pour ramener le seigle au paysan, je pense qu'il te faudra autre chose qu'un vélo !!
RépondreSupprimerbisous et bon courage !
tu as dû voir des nandous :
RépondreSupprimer"Le Nandou, 1,50 mètres et 40 kgs, est originaire d'Amérique du Sud. Son plumage est gris brun très doux, le mâle présente une sorte de barrette noire en demie-lune, à la base du poitrail qui remonte sur une partie du cou."
Fais attention à toi, repose toi, sur la photo tu as l'air très très fatigué !
bises
Danielle
superbes photos. les lamas sauvages s'appellent des vigognes ou des guanacos. J'ai vu un reportage hier à la TV. Les habitants du village les capturaient pour les tondre et vendre, très cher, la laine. Ils les relâchent après. L'argent est partagé entre les villageois et les vigognes ne craignent plus les bracos qui les tuaient pour leur laine. bisous
RépondreSupprimer