mardi 8 décembre 2015

du dimanche 29 novembre au lundi 7 dévembre : de El Alto à Salinas

Dimanche 29/11/2013 de El Alto à Chacoma

total de Bogotá : 6199km, 1521h, 84724 m
26,98 km, 2h13, moy 12,13, maxi 43,53
alt 3774m, déniv 76m, maxi 3969m, T° 10° sous la tente le soir

Après avoir ramé toute la matinée sur le blog, ils me mettent dehors de la chambre, je finis le blog en bas de l'hôtel, ça va tout seul pour les photos de la dernière journée mais vu que à la casa de cyclist près de la box ou non c'était pareil, je n'ai pas pensé qu'il pouvait y avoir tant de différence à l'hôtel.
je pars vers13h à la recherche d'un pneu, pas très loin de l'hôtel je trouve un kenda en 1,95 0 à 60 bs, c'est un peu petit et pas très cher pour être de la qualité
une autre boutique me dit que je dois aller au 16 de julio, c'est pas trop trop loin, il y a une feria et plein de stands de vélo et il devrait y avoir de la marque.
J'y vais, de toute façon la journée est bien compromise et si jamais je trouve ce que je veux ça serait bien ,(j'aurais du demander à Danielle de me ramener un pneu à Lima si j'avais su que mes pneus étaient vraiment mauvais)
j'arrive là bas : c'est la foule, des rues et des rues pleines de stands et difficile de progresser dans la foule, je trouve du maxxi à 180 bs ça doit être bon mais en 2,50 c'est trop large
je fini par acheter du kenda, ce que j'ai déjà en 2,10 à 80bs, ça peut tenir 2000km le temps d'arriver en Argentine
je cherche également des piles rechargeables, on m'envoie un peu plus loin,je ne trouve pas les piles mais après pour me sortir de la feria ça me prend une heure. Toutes les rues sont blindées de stands sur des longueurs indéfinies et la progression avec le vélo est laborieuse
la photo est mal prise et ne montre pas la foule trés dense sur cetre partie de la feria
je finis par me sortir de là vers 5h après avoir cru trouver une sortie mais qui donnait sur la falaise surplombant La Paz sans issue
je prends la route d'Oruro pendant une vingtaine de km, le ciel devient tout noir avec des éclairs là où je me dirige,
le vent devrait pousser l'orage et que je ne le prenne pas mais je préfère chercher quelque chose pour camper au premier village après être vraiment sorti de la banlieue d'El Alto
je repère un coin bien plat près d'une ferme un peu éloignée de la route, pour une fois j'ai l'autorisation sans difficulté à planter la tente, à peine rentré dans la tente , l'orage est arrivé tout de même et je me le prends pendant une heure, vent et pluie mais la tente résiste, le restant de la nuit est calme, ce matin temps nuageux, on va essayer de refaire un peu de vélo.

Lundi 30/11/2015 de Chacoma à Huncarama

100,27 km, 6h19, moy 15,84, maxi 50,68
alt 3733m, déniv 494m, maxi 3903m, T° 11° soir et matin dans la tente

Départ à 10h , il faut s'habituer au changement d'heure
temps nuageux, on ne verra pas le soleil de la journée, temps assez froid, pas plus de 16° et en fin d'après midi 11°
paysage assez monotone une fois qu'on est habitué à l'altiplano, vent principalement 3/4 dos gauche

je croise un cyclo qui me fait signe mais ne s'arrête pas, on est sur l'autopista, 2 fois 2 voies et un très large terreplein entre les deux voies
à Patacamaya petite pause, j'essaye à nouveau de trouver des plies rechargeables mais c'est trop tard il n'y en a pas, j'essaye de reprendre des bolivianos mais le seul distributeur est en panne, en effet je risque d'être juste en bolivianos si je ne trouve plus de distributeurs avant ma sortie de Bolivie.
après Patacamaya je vire à 90° et j'ai le vent 3/4 dos à droite, on pourrait appeler cet endroit la nullaborplaine, c'est impressionnant, il n'y a vraiment pas un arbre sur cette vaste plaine
à 18h30 avant la nuit, à la sortie du village, je demande dans une ferme, il n'y a que des enfants qui ne comprennent pas grand-chose à ce que je dis, finalement je m'installe, la nuit se passe bien, je ne vois pas les parents, le vent n'a guère cessé même s'il n'est pas très fort, tjs pas de pluie

je viens de voir le paysan très sympa, il veut que je lui amène du seigle la prochaine fois que je passe par là !!



Mardi 1er Décembre 2015 de Huncarama à Curahuara de Carangas

77,10 km, 5h40, moy 13,58 km/h, maxi56,93
alt 3739m, déniv 604m, maxi 3843m, T° 5° le soir,3° le matin sous la tente

Départ à 9h30 nuageux avec quelques percées du soleil le matin, la plaine infinie fait place à un paysage un peu plus mouvementé, pas mal de montées de 1 à 2 % et le vent de côté empêche de progresser aussi bien qu'hier
dans un petit village de rien, deux églises ! Non finalement il y avait deux petits villages de rien séparés par un rio
des vestiges archéologiques mais peu d'explications
A l'horizon une montagne enneigée, probablement le sommet le plus haut de Bolivie : 6500m: le Sajama
l'après midi les nuages deviennent menaçants de tous cotés, ça va être dur d'y échapper


je trouve un abri juste avant une grosse averse de grêle accompagnée d'éclairs et de tonnerre, j'en profite pour prendre mon déjeuner avec un peu de retard, au final il ne pleut pas tant que ça, je repars il me reste 20km pour la prochaine ville
pas de chance pas de distributeur de billet, internet qui rame, je voulais voir les pistes,je vais me contenter de mes GPS
le temps est tjs menaçant mais seulement quelques gouttes
je n'ai tjs pas décidé de ma route mais je crois que je vais passer par le parc national du plus haut sommet même si ça rallonge
A la sortie de la petite ville, une ferme sans personne, je m'installe à côté
la nuit est étoilée et il fait bien froid (3° dans la tente) mais ce matin à 6h le soleil commence à réchauffer la tente



Mercredi 2/12/2015 De Curahuara de Carangas à Juchus Huaylla

67,42 km, 6h06, moy 11,03km/h, maxi 48,28
alt 3919m, ddéniv656m, maxi 3971m T° 13° le soir dans la tente

Que frio, que viento

Départ à 8h45 mais en repassant au village je prends une soupe sur la place, refais le plein de bananes et de pain. Le boulanger a du mal à me vendre son pain, ce n'est peut être pas pour les étrangers, j'achète aussi des pommes et demande de l'eau, pour la première fois j'utilise les cachets pour purifier l'eau
je repars du village à 10h moins 10 et reviens sur mes pas 7km, j'ai fini par opter de passer par le plus haut sommet et continuer sur la route du Chili. C'est la route des camions, très peu de voitures mais beaucoup de camions qui remontent du Chili mais me doublent généralement avec une bonne marge de sécurité mais celui là s'est trompé un peu de route




. J'aurai suffisamment de piste par la suite.
Après une trentaine de km j'opte pour prendre une piste qui passe dans le parc national sans rallonger beaucoup, au bout d'un km je m'aperçoit avec le GPS que j'ai quitté la piste, je retourne, suis le GPS mais ne trouve pas la piste, à priori la deuxième piste qui est dans un état pas possible (plaques de roches et sable) rejoint après beaucoup de détour ma piste théorique tout ça pour se promener dans la plaine désertique ce qui présente peu d'intérêt ,je fais demi tour et reprend la route
c'est supposé etre une piste


la piste avec des plaques de roches et du sable vraiment trop mauvaise
les roches avec l'erosion ont des formes diverses et variées

le GPS qui habituellement n'indique pas les villages me donne des noms de villages quand il y a une maison abandonnée où avec de la chance une ferme habitée, je fais une pause déjeuner à 15h en face d'une ferme, le paysan vient me voir, me propose de camper là et m'apporte 2 bananes, dommage qu'il soit un peu tôt et que je n'ai fait que 45km.
quand je repars le vent a tourné et je l'ai de face
l'érosion donne des formes diverses et variées aux roches, je me demande ce que les lamas peuvent arriver à grignoter. Le sommet se rapproche, il y a une entrée au parc qui propose un circuit tout autour du sommet. J'hésite mais ça fait 40 km de détour, peut être une journée de plus alors que je n'ai tj pas pu changer d'argent, le rab sera pour une autre fois.
le vent s'est renforcé et est devenu glacial, il n'est que 18h mais je déclare forfait, j'arrive enfin à un lieu dit où il y a un restaurant, un garage, une boutique et c'est à peu près tout, tout est gravillonné et rien pour mettre une tente un peu à l'abri du vent. Je gèle de plus en plus. Un 4*4 me demande ce que je cherche, je me souviens d'avoir vu en arrivant une baraque de l'autre coté de la route où je serais à l'abri du vent ; je lui demande si quelqu'un habite là ; pas de problème pour aller là c'est un abri pour les animaux. Quel bonheur de se trouver à l'abri du vent c'est tout de suite 10°de plus, j'installe la tente sous le bâtiment, je ne pouvais pas trouver mieux.


à partir de 22h le vent s'est calmé ,le ciel est étoilé et ce matin grand beau temps sans vent, je vais me dépêcher de rouler avant que le vent ne se lève
sajama


Jeudi 3/12/2014 de Juchus Huaylla à 7 km de Sacabaya

70,15 km, 7h25, moy 9,45, maxi 48,68
alt 3669m, , déniv 606m,maxi 4180m, T° moins 0,5° sous la tente le matin

que frio a la manana !

Départ à 7h45 pas un souffle jusqu'à 10h, on longe le plus haut sommet pendant 20km,

puis petit déjeuner Lagunas avec deux bonnes soupes, avant même que je m'arrête le vent s'est levé et j'ai le vent dans le nez pendant les 10km de montée pour Tambo Quemado où je fais le plein de provisions. Ils ont du pain et même des avocats
Pour l'après midi c'est la piste qui commence et je ne reverrai probablement pas le goudron avant ma sortie de Bolivie
une très mauvaise piste, tôle ondulée, cailloux, sable. Elle monte doucement pendant 10km jusqu'à 4300m en s'éloignant du sommet

en fin d'après midi la piste devient infernale, je cale de nb fois dans le sable, il faudrait des pneus beaucoup plus larges, obligation de marcher par moment
je pense arriver à un village pour camper mais les 2/3 maisons sont de l'autre coté du rio
dans cette plaine désertique il n'y a place que pour quelques rares troupeaux de lamas

entre les touffes d'herbe piquantes c'est du sable et des gravillons, les piquets de tente n'ont guère de chance de tenir et là je n'ai pas la chance d'hier soir pour me mettre à l'abri,

je trouve un passage d'eau à sec où il y a un peu de terre stable (il ne devrait pas pleuvoir cette nuit)
il fait maintenant nuit, je plante la tente dans le vent et le froid, j'ai juste la place entre les touffes d'herbe rêches. Me voilà à l'abri, pour me faire mes sandwichs oignon,tomate,avocat et même fromage au menu ce soir
ça souffle bien dehors
ce matin à 6h les premiers rayons du soleil viennent caresser la tente,

il est temps car il fait moins de zéro sous la tente et mes doigts sont gelés le temps de me préparer un sandwich, l'eau sous l'auvent de la tente est gelée, j'ai même mis mes gants pour taper sur l'ordinateur qui ne voulait pas s'ouvrir, il devait avoir froid aussi
la piste est très tranquille, hier sur les derniers 20km, pas une voiture, hier soir une voiture et ce matin une voiture. J'espère que la piste ne va plus être ensablée aujourd'hui sinon ça risque d'être très pénible, je n'avais pas encore eu ça.



Vendredi 4 /12/2015 de 10km de Sacabaya à Pairumani (10km de huachacalla)

16,98km(plus 60km en camionnette) 2h26,moy 6,97, maxi 17,60
alt 3584m, déniv 71 , maxi 3744 , 12,4° le matin sous la tente

j'ai craqué, j'ai fait du stop, la honte

il fait bien froid le matin ce qui n'incite pas à sortir du duvet trop vite
départ vers 9h 30 après avoir rechangé de tenue car de petites mouches me piquent les jambes
très vite il y a à nouveau du sable et quand on approche de Sacabaya il y a un gué qui paraît très profond et la piste qui semble être la plus fréquentée suit le rio jusqu'à un pont, il y a au moins 2km et c'est une galère avec le sable, la moitié à pied en poussant le vélo à 3km/h maxi (si j'avais su je me serai mis de l'eau jusqu'aux genoux)

arrivé au village je me rends compte qu'on est pas à Sabaya où j'aurai dû trouver une route goudronnée pour au moins une dizaine de km mais à Sacabaya petit village perdu à 65km de Sabaya, il y a tout de même un petit magasin où je trouve des tomates et une soupe au prix de gringo (le double du prix)
Avec tout çà il est plus de 13h et j'ai fait 10km avec le détour autour du rio, je reprends la route après avoir discuté avec un camion et une camionnette qui va à Sabaya
à peine sorti du village je me retrouve bloqué dans le sable, la piste est toute droite et on ne voit que du sable à perte de vue.
si j'étais sûr qu'il n'y a qu'un km ou deux mais là j'abandonne, c'est contre mes principes de faire du stop à vélo mais c'est aussi contre mes principes de mettre pieds à terre et de marcher. Entre les deux j'opte pour la première solution : 5mn après la camionnette avec qui j'ai discuté arrive et je lui fais signe. Il me fait monter gratos, je pense ne faire que 20km, après quelques km la piste redevient normale mais avant d'arriver au village suivant c'est à nouveau tout ensablé, c'est bella vista il parait qu'il faut prendre une photo

la camionnette, c'est un entrepreneur qui visite ses maisons en construction,
on arrive ensuite à un autre village japon, je descends le vélo, il a été assez secoué et un fil du compteur a été coupé en frottant, on répare avec un gars qui est à l'arrière avec moi
le gars du camion m'explique que la route est encore mauvaise, que ça monte, on remet le vélo, il reprend 5 passagers, le vélo n'est plus secoué, tout est bien tassé et c'est assez inconfortable,

il y a une montée et une descente sur Huachacalla dont je profite peu, dommage de ne pas avoir fait ça à vélo.
il me dépose finalement à Hachacalla où je reprends la piste vers le sud après avoir traversé une autre route goudronnée qui va au Chili, il fait beaucoup de vent plutôt de côté gênant, parfois un peu de dos.
Je m'arrête au premier village Pairumani où je m'installe plus ou moins dans une cour avec beaucoup de maisons en constructions, je vois les voisins qui sont des ouvriers qui font les constructions
il fait beaucoup plus chaud qu'hier, à 6h30 le soleil chauffe déjà, il n'y a pas un souffle,je devrais déjà être parti


Samedi 5/12/2015 de Pairumani à au milieu de nulle part

46,89 km, 5h12, moy 9,01 km/h, maxi 20,75
alt 3511m, déniv 111m, Maxi 3591m, T°11,3° le matin sous la tente

Départ de bonne heure vers 7h45 beau temps sans vent, toujours très plat et désertique, apparition de quelques ilots un peu plus verts quand on est proche d'un rio et je croise des émeus ? À vérifier


encore des passages de sable mais en s 'y prenant à plusieurs fois j'arrive à passer sans mettre pied à terre
arrivé à Chipaya,

surprise, toutes les petites maisons en dôme qui servaient aux bergers ,
et les cours circulaires qui servaient à parquer les animaux

dans le village les boutiques n'ont ni pain, ni fruit, je me rabats sur un pollo, papas, arroz
à la sortie du village, je prends des photos de ces vastes horizons avec les petites maisons

en terre, un type me barre la route et me demande 50 bolivianos pour avoir pris des photos, après discussion il me laisse partir sans payer.
l'après midi, ça roule bien, le vent plutôt dans le dos mais pas de chance je crève à l'arrière, je trouve les flancs douteux, je regonfle pour atteindre un village qui n'est en fait qu'une seule maison habitée avec un troupeau de lama et sinon des ruines.




je m'installe là après avoir demandé aux seuls habitants, je commence à démonter la roue, le vent s'est renforcé et souffle en tempête ce qui me donne mal au crâne pour une bonne partie de la nuit, j'abandonne mon remontage pour ce soir, le vent ne cessera que vers 2h du matin



Dimanche 6/12/2015 de ulle part  à  San Martin

53,31km, 5h30, moy 9,68km/h, maxi 19,64
alt 3574m, déniv 90m, maxi 3600m, T° 16,6° le soir sous la tente


ce matin je finis le remontage de la roue, et réparation de la chambre, la mare des lamas fera mon affaire pour trouver le trou dans la chambre. En fait ça n'est pas de nouveau le flanc c'est une ferraille de pneu éclaté, mais j'en ai profité pour pour mettre le pneu neuf à l'arrière
départ un peu tardif vers 8h45, tjs du beau temps et pas un souffle mais très vite les choses se gâtent avec une piste totalement ensablée, entre 500m et 1 km à pied ce qui casse ma moyenne que j'ai du mal à maintenir à plus de 9km/h sur du plat

je pensais arriver à Conception Bélem ou Chacota mais j'arrive dans un petit village hameau de Chacota : Arenilia, petite boutique où il n'y a que des gaufettes en petit conditionnement et des craquers, même pas un soda
j'ai du mal à trouver les bonnes pistes qui n'existent pas sur le GPS, je me fie aux indications des gens, je longe le salar de colpasa,plus rien n'y pousse
je fais ma pause déjeuner dans un autre hameau avec le seul habitant qui m'offre un soda

j'arrive à San Martin pour 19h, il n'y aura pas eu de vent. Je demande à quelqu'un à la sortie du village, il me propose sa cour, je m'installe et vais faire mes courses avec lui, il me trouve du pain chose extraordinaire.
un peu plus tard une bonne femme me gueule dessus en me demandant ce que je fais chez elle, c'est son fils que j'avais vu, le quiproquo s'est arrangé


Lundi 7/12/2015 de San Martin à Salinas

ce matin réveil seulement à 6h, bien dormi avec la couverture que Abel m'a ramené après que sa mère ait gueulé
ce matin la mère gueulait après je ne sais quoi ce qui ne me donnait pas envie de sortir
Hier Danielle s'inquiétait de ne pas avoir de nouvelles, je vais essayer cet après midi mais ça suit son petit train train, du beau temps, un peu de vent souvent favorable et parfois très fort, depuis La Paz c'est très plat, un peu plus mouvementé aujourd'hui

Donc ce matin départ à 8h40, avec le changement d'heure c'est plus difficile de partir tôt, entre manger,écrire le blog, et tout ranger, il ne faut pas moins de 2h1/2

Aujourd'hui tjs très beau temps, peu de vent favorable sauf les derniers 10km
je suis sur une grande route que Danielle doit pouvoir trouver - moi je ne l'ai pas trouvée sur la carte. Une bonne route en tôle ondulée mais même si aux pires endroits on roule à 7km/H sur le plat on va plus vite qu'à 3km/h en marchant dans le sable et c'est moins fatiguant
D'après la carte j'évaluais à 70km alors qu'hier je pensais que j'allais me trouver à 10km (Quand Danielle m'a appelé je luttais avec le GPS sinon je l'aurai sans doute pas entendu) ce matin garmin me donnait 42km et Maps de mon portable 53km, c'est Maps qui avait raison : 53,25 après avoir fait 3 fois le tour de la place.

Pour arriver à Salinas on fait le tour d'une petite montagne avec des petites montées descentes et même en haut d'une montée une dune de sable mais là c'est pour la photo
car on voyait la route à nouveau à 50m, ça n'est pas comme hier où il a fallu que j'aille demander à une bergère que j'avais aperçu au loin pour savoir si j'étais tjs sur la piste ;
Mais oui c'était bien la piste sûrement réservée aux 4/4 pour pouvoir escalader les dunes et qu'on voit à peine les traces (moi je n'ai qu'une roue motrice)
le sable c'est vraiment une galère (je n'ai sans doute pas pris les plus grandes pistes mais c'est difficile de s'y retrouver, on va voir si sur le salar c'est plus facile)
une fleur au milieu du desert et une tornade de sable


je suis donc arrivé à Salinas vers 3h1/2, difficile de trouver internet et impossible à ce jour d'avoir du wifi
arrivée à Salinas
Pour les courses, j'ai trouvé du pain mais pas de tomates, pas de bananes, seulement des pommes très chères ; s'il n'y a rien dans cette grande ville ça va être régime crackers
et gâteaux secs pendant 10 jours, il y a des boutiques où il n'y a vraiment rien dans les petits bleds : même pas de boisson, des gaufrettes en petits conditionnements et des crackers et basta.
sinon en arrivant à Salinas temps de rêve d'été ni trop chaud ni trop froid
j'ai donc fini par trouver un café internet mais pas de wifi, j'essaye d'envoyer le texte.

le soir je dors sur un terrain de jeu du village, nuit tranquille




4 commentaires:

  1. des émeus ? en Bolivie ?
    tu es sûr ?
    j'espère que tu as fait des photos, sinon on va se demander si ce voyage n'a pas d'incidence sur ta santé mentale !
    En tous cas, bon courage, surtout que la suite n'a pas l'air facile...

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  2. contente d'avoir des nouvelles ! pour ramener le seigle au paysan, je pense qu'il te faudra autre chose qu'un vélo !!
    bisous et bon courage !

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  3. tu as dû voir des nandous :
    "Le Nandou, 1,50 mètres et 40 kgs, est originaire d'Amérique du Sud. Son plumage est gris brun très doux, le mâle présente une sorte de barrette noire en demie-lune, à la base du poitrail qui remonte sur une partie du cou."
    Fais attention à toi, repose toi, sur la photo tu as l'air très très fatigué !

    bises
    Danielle

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  4. superbes photos. les lamas sauvages s'appellent des vigognes ou des guanacos. J'ai vu un reportage hier à la TV. Les habitants du village les capturaient pour les tondre et vendre, très cher, la laine. Ils les relâchent après. L'argent est partagé entre les villageois et les vigognes ne craignent plus les bracos qui les tuaient pour leur laine. bisous

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